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Tweeter or not tweeter ? : un casse-tête pour les dirigeants

Il y a quelques semaines, Jacques Ingalens, tout juste nommé à la direction de Toulouse business school, se demandait s’il allait se résoudre à s’exprimer sur les réseaux sociaux. Très récemment, le 17 juin Andrès Atenza (@AndresAtenza), qui dirige l’ISC Paris, était l’un des tout derniers à s’y risquer suivant ainsi l’exemple d’une encore relative minorité de directeurs d’écoles et de présidents d’université.

Parce qu’avoir un compte Twitter ou Facebook demande du temps et de l’implication si on veut que les internautes s’y abonnent. Directeur général d’Audencia, Frank Vidal, (@DgAudencia) a ainsi rédigé plus de 400 tweets depuis la création de son compte fin mars et a aujourd’hui près de 500 abonnés. S’il parle forcément beaucoup d’Audencia, il donne également des informations intéressantes et crée ainsi petit à petit un environnement d’intérêt autour de lui. Sans assommer ses abonnés sous une masse de tweets pour autant.

Ce qui est peut-être un peu le défaut de celui qui est aujourd’hui le grand champion toutes catégories du tweet dans l’enseignement supérieur français. J’ai cité Jean-Luc Vayssière (@JL_Vayssiere), président de l’université Versailles Saint-Quentin et auteur de plus de 7200 tweets à ce jour (souvent près de 30 par jours) pour ses 1100 abonnés. Autre président d’université (Paris Ouest Nanterre), Jean-François Balaudé (@JFBalaude) se contente par exemple lui de quelques tweets par jour pour ses 500 abonnés.

Mais alors quelle est la bonne stratégie?

Faut-il beaucoup communiquer et sur quels sujets? Comme souvent dans le numérique celle de Jean-François Fiorina, le directeur adjoint de Grenoble EM (@JFFiorina) semble parmi les plus efficaces. Son ratio tweets / abonnés (respectivement un peu moins de 2200 pour aux alentours de 1900 abonnés) est optimal. S’il traite souvent de son école il est ouvert sur d’autres sujets (par exemple «Les étudiants américains vont emprunter à un taux deux fois plus élevé http://echo.st/581599  via @LesEchos édifiant ! bon sens, où es tu ?») propres à intéresser un large public de followers.

Pour autant, il n’est pas encore au niveau du plus suivi qu’est Bertrand Monthubert (@b_monthubert): le charismatique président de l’université Toulouse 3 et ancien héraut de Sauvons la recherche a dépassé les 2800 abonnés: record absolu pour un président ou directeur d’université ou de grande école français.

Olivier Rollot (@O_Rollot)

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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