ECOLES DE MANAGEMENT

«L’EBS est un produit haut de gamme qui se différencie par son positionnement unique»: Lamia Rouai

Lamia Rouai - EBS

Membre du groupe Inseec U, l’EBS Paris a engagé depuis deux ans une mue pour se positionner comme la « business school de la Nouvelle économie ». Sa directrice générale, Lamia Rouai, nous explique sa stratégie alors que l’école vient d’obtenir l’accréditation internationale Epas.

Olivier Rollot : Le programme Grande école de l’EBS Paris vient d’obtenir l’accréditation internationale EPAS de l’EFMD. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Lamia Rouai

Lamia Rouai : Nous sommes très fiers d’avoir obtenu cette accréditation pour 3 ans. Cette étape importante dans la vie de l’école couronne les efforts réalisés par l’ensemble des équipes de l’EBS Paris pour garantir sa pérennité et son développement dans les années à venir ». Les auditeurs internationaux ont salué l’originalité du positionnement et la pertinence de la stratégie de l’école, symbolisées par la signature « EDIC », (Entrepreneuriat, Digital, Innovation, Créativité), parallèlement à la forte ouverture internationale des programmes, inscrite dans les gènes de l’EBS Paris. 50 ans après sa fondation par un jeune entrepreneur de 24 ans, l’EBS Paris bénéficie avec EPAS d’une reconnaissance internationale qui va lui permettre de développer de nouveaux partenariats de qualité avec les universités étrangères.

Une belle reconnaissance donc pour l’Ecole, qui depuis plus de deux ans, a réaffirmé son positionnement en tant que business school de la Nouvelle économie, une signature EDIC et grimpe un peu plus haut chaque année dans les classements : « Le Point » vient de nous faire passer de la 33ème à la 26ème place en un an.

O. R : Comment définiriez-vous l’EBS Paris ?

L. R : Comme une école à taille humaine, « Student Centric » qui prend le temps d’accompagner ses étudiants, de soutenir leur projet et ce tout au long de leur parcours. L’Ebésien est un étudiant unique, agile et très apprécié dans le monde de l’entreprise. J’aime à dire que si nous étions dans le groupe LVMH, nous serions à l’image de la marque Fendi, un produit haut de gamme qui se différencie de ses pairs par son positionnement unique.

Multiplier les expériences de nos étudiants à l’international est dans l’ADN de l’Ecole. Depuis deux ans nous envoyons tous nos étudiants de deuxième année à San Francisco, avec une bourse de mobilité pour chacun d’entre eux, afin de suivre un programme de trois semaines appelé « Silicon Valley Discovery Program » autour de l’innovation et de la création de start-up. Cette année nous leur avons proposé en amont une semaine d’idéation afin de réfléchir à leur projet de création d’entreprises. Une autre caractéristique de notre projet pédagogique est de former tous nos étudiants au coding. Nous formons de futurs managers qui comprennent les ingénieurs et les technologies.

O. R : Comment rend-on ses étudiants innovants ? Créateurs ?

L. R : Il y a différentes méthodes. L’apprentissage par le projet, le « Learning by Building » ; les workshops, les hackathons, et surtout plus aucun cours en amphi ! Cette génération d’étudiants n’aime pas beaucoup la passivité. Nous leur avons également ouvert un espace de création appelé « SandBox » (« bac à sable »), un véritable révélateur de profil entrepreneuriaux. Nous sommes convaincus que les valeurs et les compétences associées à l’entrepreneuriat sont cruciales pour impacter les évolutions de la société. Ici, les Ebésiens réalisent leur potentiel d’entrepreneur en travaillant sur eux-mêmes et sur leurs projets dans un cadre facilitant. A ce jour 14 projets étudiants intégrés dont Maison Initial qui s’attèle à l’art de la haute maroquinerie.

O. R : Votre grande nouveauté de l’année c’est la création d’un bachelor. Pas en France mais à Genève. Pourquoi la Suisse ?

L. R : Parce que le groupe INSEEC U. y possède une école : Créa INSEEC, réputée en Digital et Marketing mais qui ne forme pas au Management et à l’Entrepreneuriat. Cela raisonne bien avec le E & le D de notre signature EDIC. De plus, ouvrir un campus à l’étranger, c’est renouer avec l’histoire d’une école qui a possédé jusqu’à six campus en Europe.

O. R : Faire partir du groupe INSEEC U. vous permet de réaliser de belles synergies !

L. R : Oui, appartenir au Groupe INSEEC U. est une belle opportunité de développement et de synergie pour l’école, tant par son double-diplôme « Ingénieur Manager » avec l’ECE Paris-Lyon que par l’ouverture du nouveau Bachelor « Business Development » avec Créa INSEEC. Aujourd’hui il existe une réelle fluidité entre les écoles du groupe sans qu’il y ait de concurrence entre elles. C’est toute la volonté et la force du Groupe, de proposer des passerelles pour offrir à chaque étudiant l’opportunité de construire son avenir.

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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