Après une année 2012 délicate, les concours 2013 de la BCE et d’Ecricome s’annoncent comme des bons crus avec, respectivement, des hausses de 6,53% et 5,2% des inscrits : au total ils seront 9730 élèves à présenter les épreuves de la BCE et 8137 celles d’Ecricome (qui dépasse pour la première fois la barre des 8000 candidats).
Toutes les voies progressent
Après des débuts chaotiques du côté de la BCE, la voie littéraire continue de progresser + 13,66% à la BCE et +10,5% à Ecricome. Pour ce dernier concours cette progression est néanmoins moins importante que celle la voie technologique (+19%), qui confirme la progression déjà enregistrée en 2012 (+15,6%) alors qu’à la BCE les « technos » voient leur nombre augmenter de 9,85%.
En hausse (presque) partout
Au total toutes les écoles ou presque bénéficient d’inscriptions en hausse à l’exception de l’ESC Chambéry (-7,68%) et surtout de l’ESC Dijon (-38,13 % !). Cette dernière paye ainsi le prix du « lâchage » de Rennes et Strasbourg avec lesquelles elle recrutait jusqu’ici en proposant un prix très attrayant.
Du côté des heureux l’ESC Troyes, l’EM Normandie et l’ESC Pau peuvent-elles exulter : leurs inscrits progressent de 34%, près de 32% et près de 26%. Avec 7622 candidatures, Reims MS se place en tête devant Audencia (7400) et l’Edhec (6939).
Cette hausse quasi générale vient corroborer un optimisme global, qu’on entendait sans trop savoir s’il fallait vraiment y croire ces derniers mois. Directeur général de l’ESC Rennes School of Business, Olivier Aptel pensait ainsi qu’après « un tassement des élèves dans les classes préparatoires, la courbe allait repartir à la hausse » en s’appuyant sur les augmentations des inscriptions dans le secondaire. D’autres soulignaient le côté « valeur sûre » des écoles de management en période de crise. Tous se demandent maintenant si cette hausse des inscriptions aux concours va mathématiquement se traduire par la même hausse des inscriptions dans les écoles. L’année dernière beaucoup de candidats reçus n’étaient finalement allés dans aucune école.
Olivier Rollot (@O_Rollot)