De « Indéfinissable entreprise » à « Travail », David Simonnet, trace dans son « Que sais-je » « Les 100 mots de l’entreprise » le portrait d’entreprises qui cherchent encore souvent leur place en France. Lui-même chef d’entreprise – il préside le groupe chimique de 350 personnes et 70 M€ de chiffre d’affaires Axyntis – David Simonnet est bien placé pour mesurer la défiance qui entoure toujours l’entreprise et son patron : « En 2013 je suis accueilli par des chansons anti-patrons alors que je viens reprendre une entreprise et sauver 80 des 200 emplois mis en péril par la gestion des propriétaires précédents. Il existe vraiment en France une représentation manichéenne des chefs d’entreprise, « tous salops » ».
Diplômé de l’Essec et de DEA en droit et économie, qui fut également longtemps professeur en classe préparatoire puis en en histoire à Paris IV, le chef d’entreprise, parle donc d’une « défiance française » alors qu’il voit dans l’entreprise un « lieu d’émancipation ». Qu’il veut faire comprendre au plus grand nombre : « J’ai écrit ce livre pour un public assez large et d’abord pour les étudiants pour leur montrer que l’entreprise amène du sens et est complexe ». Ses 100 mots il les a choisis en réalisant une analyse d’occurrence des termes des publications auxquelles il a et continue de participer sur l’entreprise : « Pour cette deuxième édition j’ai ajouté un chapitre sur « L’entreprise en question » pour rappeler les termes qui font particulièrement débat. Mais aussi un chapitre sur « L’entreprise dans la cité » pour montrer son rôle social ».
- « Les 100 mots de l’entreprise », « Que sais-je » (PUF), 9€