Un laboratoire de CPE Lyon
Le concours Puissance Alpha va toujours regrouper 19 écoles d’ingénieurs en 2025, toutes sous statut EESPIG (établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général), après le départ de l’ESA et l’arrivée de l’ESITC Metz. « Nous souhaitons proposer une offre de formation la plus complète possible sur tous les territoires avec plus de 35 campus et l’ESITC Metz correspond à tous nos critères », explique Agnès Lavile, présidente du concours et directrice générale de l’Isen Méditerranée. « Nous formons des ingénieurs dans les métiers de la construction avec 290 élèves aujourd’hui. Nous étions seuls dans un concours et il nous semblait porteur d’adhérer à un concours pour être plus visible dans le maquis de Parcoursup », commente Marcel Ponsignon, directeur de l’ESITC Metz.
Le bilan 2024. Avec près de 12 000 candidats, dont 27% de filles, le Concours Puissance Alpha a reçu 3% de candidatures supplémentaires en 2024 pour son concours ingénieur. Un concours ouvert évidemment en priorité à des bacheliers porteurs de deux spécialités scientifique (87% des candidats dont 66% avec le doublette mathématiques et physique-chimie) mais aussi à ceux n’en possédant qu’une. « Nous donnons à tous les profils l’occasion d’intégrer une école. A moins de ne pas avoir le niveau pour avoir le bac tous les candidats ont une chance d’obtenir une école », souligne Aline Aubertin, directrice de l’Isep et vice-présidente du concours. « Dans Parcoursup nous remontons 200 classements pour matcher au mieux les profils et les demandes de chaque élève », note Astrid Woitellier, la directrice du concours.
Côté bachelor la progression est bien supérieure avec une hausse de 16% et 2 720 vœux exprimés sur Parcoursup pour 18% d’intégrés supplémentaires. Le nombre de filles augmente également en passant de 16 à 21%. Les boursiers sont 14% contre 8% dans le concours ingénieur. Le pourcentage de candidats titulaires d’une doublette mathématiques / physique-chimie n’est là que de 31% (21% des intégrés) pour 18% de maths/NSI (17% des intégrés). « Il y a peu de candidatures dans les deux concours à la fois. De plus en plus, les candidats comprennent en effet que le bachelor n’est pas un tremplin vers un diplôme d’ingénieur », assure Astrid Woitellier.
Comment le concours évolue en 2025. Pour mieux expliciter leur offre sur Parcoursup les écoles du concours vont préciser leur offre en 2025 sur la plateforme : par exemple « 3iL ingénieurs du Numérique avec prépa intégrée » ou « Isen Brest – Mécanique ». Jugée « anxiogène » l’épreuve écrite de français sous forme de QCM est abandonnée. « Les candidats savaient de toute façon qu’elle avait un peu d’effet avec un faible coefficient alors qu’elle pouvait avoir un impact social discriminant », stipule Astrid Woitellier, qui « tient toujours absolument que le concours se passe en présentiel dans 45 centres sur toute la France ». L’outil étant jugé « peu opérationnel », la décision de conserver ou pas TestWe comme prestataire pour le passage des 500 candidats internationaux n’a pas été prise.