Avec la publication du « Cube » le groupe Galileo Global Education a tangué mais finit l’année en beauté. Après trois ans de travaux il a inauguré son nouveau campus de 16 000 m2 le 18 septembre. Un lieu emblématique de ses ambitions sur l’ancien bâtiment d’Agro Paris au cœur du Vème arrondissement, 16 rue Claude Bernard. Son nom, Delta, vient tout simplement de la forme d’un campus loué pour douze ans au promoteur Hertel après 20 millions d’euros de travaux de rénovation. Sont implantées là six écoles et au premier chef PSB, qui en occupe les deux tiers, aux côtés de Iesa Arts et culture, les Ateliers de Sèvres, Penninghen, Cours Florent et Copernia, chacune gardant également d’autres locaux dans Paris.

Marc-François Mignot Mahon et Emmanuelle Malecaze-Doublet, respectivement président et CEO de Galileo Global Education, inaugurent leur campus en compagnie de la maire du Vème arrondissement, Florence Berthout, du président de la BPI, Nicolas Dufourcq, et des directeurs des écoles présentes sur le site Delta.
Le « Sodexo » de l’éducation. Si Galileo peut s’implanter aujourd’hui dans ces locaux c’est grâce au soutien de plusieurs investisseurs et, au premier chef, de la BPI représentée par son président Nicolas Dufourcq dont l’idée était de « créer un Sodexo de l’éducation mondiale. Pourquoi Sodexo ? Parce que Sodexo, c’est une grande entreprise de services qui a réussi à exporter dans le monde entier le savoir-faire culinaire français. avec pratiquement 400 000 salariés. Et l’idée c’était de faire le Sodexo de l’éducation. C’est l’une des plus belles histoires du portefeuille de Bpifrance ».
Plus tard un grand actionnaire français s’y est joint en la personne de la famille Bettencourt et de son fond Thétys. « Dans les années qui viennent, on dira que Delta, c’est le plus beau chantier de l’enseignement supérieur français ces dernières années », renchérit Marc-François Mignot Mahon avant de célébrer les vertus de l’éducation : « Je suis sûr que si vous prêtez l’oreille, vous allez entendre cette musique, le cri joyeux des étudiants, les voix graves des professeurs, le son plus ténu des conférences, les chants polyphoniques plus lointains des projets pluridisciplinaires, le cliquetis des claviers, le feulement des portes séculaires des amphithéâtres, le silence plus feutré de la bibliothèque. Vous voyez ce genre de musique si particulière ne se peut être jouée que dans ce type de sanctuaire ».

Delta en chiffre. Le campus Delta ce sont des équipements mutualisés avec quatre amphithéâtres (deux de 90 places et deux de 190 places), un studio image, une salle Bloomberg dédiée à PSB ou encore une bibliothèque de 75 places en plus de celle classée d’AgroParisTech. C’est sa spécificité héritée des makers’ labs de emlyon, qui a finalement préféré rester dans ses locaux de la gare de Lyon : deux étages sont dédiés aux « ateliers » avec des systèmes d’impression 3D, des découpeuses laser, fraiseuses, machines à coudre, électronique, etc.
