En 2022, la France a consacré 180,1 milliards d’euros à son système éducatif, soit une hausse de 8,3 milliards d’euros par rapport à 2021 (+ 4,9 %) selon la note que vient de publier la DEPP. En tenant compte de l’inflation cela correspond à une augmentation de 3,3 milliards en euros constants, soit 1,9 %.
Le poids des dépenses d’éducation dans le PIB est quasi stable (6,8 %) par rapport à 2021. L’État est largement le premier financeur (55,7 % du total), devant les collectivités territoriales (22,7 %). La participation des entreprises s’affirme (9,9 %) dans le contexte de développement de l’apprentissage. La part des ménages, dont les dépenses avaient été contraintes par la crise sanitaire, retrouve pratiquement son niveau de 2019 (7,8 %).
La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant (y compris l’apprentissage) s’établit à 9 860 euros. Elle croît avec le niveau d’enseignement allant de 7 910 euros pour un élève du premier degré à 10 770 euros pour un élève du second degré, et 12 250 euros pour un étudiant.
En raison principalement du différentiel du taux d’encadrement selon les filières de formation, elle varie de 11 190 euros par an pour un étudiant à l’université, à 15 630 euros pour un élève en STS (section de technicien supérieur) et 17 260 euros pour un élève en CPGE.
Par rapport à 2021, la dépense moyenne dans l’enseignement supérieur recule de 190 euros en euros constants (soit 1,5 %), car, malgré l’effort budgétaire, les moyens augmentent de manière moindre (3,1 %) que les effectifs (4,7 %) qui sont portés par le dynamisme de l’apprentissage.