Mathilde Gollety ouvre le colloque annuel de la Cefdg
La Cefdg (Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion) tenait son colloque annuel le 21 juin dans les locaux de l’Edhec à Nice sous l’égide de sa présidente, Mathilde Gollety, qui rappelait en introduction : « En 2022-23 nous nous sommes structurés avec une équipe permanent et avons bien différencié ce qui était de notre ressort, l’évaluation, et de celui du MESR, l’accréditation. En 2023-24 nous consolidons notre place ». Un colloque qui est aussi l’occasion pour Sylvie Retailleau de redire ses ambitions pour la création d’un label de l’enseignement supérieur privé.
Le bilan 2023-24. En dix ans les effectifs ont progressé de 51% dans les école de management visées et gradées et même de 53% dans les formations évaluées par la Cefdg. Le pourcentage d’apprentis passe de 15 à 24% ce qui amène à faire baisser le taux de boursiers à 12%. Alors que 19% des étudiants sont dans les programmes Grande école le pourcentage issu de CPGE et d’AST1 y baisse régulièrement au profit des accès postbac. Le tout encadré par 89% de professeurs permanents avec une hausse de leurs effectifs de 4% en un an.
Alors qu’elle a évalué 71 formations en 2023-24 (dont 67 favorables, 3 défavorables et une partiellement favorable) la Cefdg devrait voir monter ses évaluations à 93 l’année prochaine quand elles n’étaient que 56 en 2022-23. En tout ce sont 64 écoles qui proposent 186 diplômes reconnus par le MESR. 64 écoles dont 15 sont des « poids lourds », c’est-à-dire, selon la terminologie de la commission, qu’elles ont plus de 50 millions d’euros de budget et un corps professorale supérieur à 100 enseignants. « Nous tenons maintenant à ce que la qualification Qaliopi soit accordée de droit aux écoles de management évaluées par la Cedfg », rappelle Mathilde Gollety.
Le nouveau site de la Cefdg vient d’ouvrir
Label : Sylvie Retailleau ne renonce pas. En ouverture du colloque la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a redit ses ambitions pour la création d’un label pour l’enseignement supérieur privé : « Nous travaillons toujours à l’élaboration du label qui doit montrer la qualité des établissements d’enseignement supérieur privé. Sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche il reposera sur des critères objectifs que nous sommes en train d’élaborer parmi lesquels la stabilité du corps professoral. »