C’est révolutionnaire ! L’Essec va lancer à la rentrée 2024 un programme Grande école en un an – le « MIM intensive » – qui sera réservé à des étudiants étant déjà passés sur le marché du travail. En cette rentrée l’Essec fête également les 30 ans de la création de ses filières en apprentissage alors qu’on attend pour la rentrée 2024 l’inauguration de son campus rénové à Cergy. A Paris la réflexion continue quant à l’installation dans de nouveaux locaux – forcément dans l’Ouest parisien – alors que le bail de l’Essec au CNIT s’achève à l’été 2025.
Le « MIM intensive ». « Nous sommes partis des besoins de nos étudiants avec une tendance au raccourcissement du cursus. Nous le constatons, 8 à 20% de nos étudiants peuvent déjà acquérir les pré-requis du diplôme dans une période de 12 mois. D’où l’idée de créer cette filière intensive », explique Emmanuelle Le Nagard, la directrice académique du programme Grande école.
L’admission se fera uniquement sur titre. Les candidats devront avoir obtenu un Bachelor International d’au moins trois ans ou être titulaires d’un Master 1 universitaire français. Ils doivent également justifier de 12 mois d’expérience professionnelle à temps plein validés par le service carrière et 6 mois d’expérience internationale validés dans le cursus précédent. La rentrée aura lieu en octobre comme pour tous les étudiants. Les cours auront lieu soit à Paris, soit à Singapour avec les autres étudiants du PGE en profitant du système très flexible du PGE. Seront spécifiques des modules carrière spécifiques, un projet de conseil et une immersion un mois à l’étranger à 100% en anglais. Le prix du programme sera le même que celui des deux années du PGE. Plus vite mais aussi cher !
30 ans d’apprentissage. Il y a maintenant 30 ans que l’Essec a lancé de façon pionnière l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. Pour célébrer cet anniversaire l’Essec a confié une étude sur l’apprentissage à l’IFOP. Selon cette étude côté étudiants, 90 % sont prêts à le recommander et côté entreprises, 74 % d’entre elles ont déjà embauché des étudiants après un apprentissage. sommes s les étudiants semblent convaincus par l’apprentissage, ils sembleraient ne pas en connaître tous les avantages. « Les résultats de l’étude interviennent à une étape importante de l’histoire de l’ESSEC qui célèbre le 28 septembre prochain les 30 ans de l’apprentissage que l’école a initié au sein d’une large gamme de programmes. Tout au long de leur cursus nos étudiants peuvent ainsi devenir acteurs de leur formation. Ils acquièrent les clés pour imaginer, créer, diriger et accroître leur impact positif sur le monde de demain, un monde plus complexe aux évolutions et transformations accélérées », interpelle Vincenzo Vinzi, le directeur général de l’ESSEC
Un peu plus d’un étudiant sur quatre (33 %) n’a pas conscience que les frais de scolarité sont exonérés pour ceux qui choisissent cette voie de formation. De la même manière, l’apprentissage est vu pour un étudiant sur quatre (27 %) comme réservé aux formations pratiques courtes, voire aux bac pro et CAP (73 % des répondants).
Le Global MBA évolue. Ses participants ont en moyenne 30 ans et y viennent pour booster leur carrière après six ans d’activité. L’Essec fait évoluer son Global MBA. « Nous allons créer quatre « career learning labs » dans quatre secteurs d’activité – luxe, la finance, le conseil et la gestion de produits – avec des learning expeditions », explique Kentia Gallet, la directrice du Global MBA. Les cours vont être concentrés sur trois enjeux majeurs en ligne avec la stratégie de l’école : l’innovation et l’entrepreneuriat, le développement durable, et les enjeux de transformation digitale
Pour le recrutement en classes préparatoires du PGE l’expérimentation du « double appel » va se poursuivre avec cette année l’appel de 40 candidats dont 19 ont été recrutés. La promotion entrante compte 18% de boursiers et ils sont le double à choisir leur cursus en apprentissage.