Des étudiants de l’Iéseg sur l’un de ses campus parisiens
« L’Iéseg se positionne sur l’interdisciplinarité, forte de son expertise en management et économie, et s’associe avec des écoles partenaires qui ont une expertise complémentaire, dans les technologies, en ingénierie, en sciences politiques, etc. » Deux ans après son arrivée à sa tête de l’Iéseg, Caroline Roussel a fait cette semaine le point sur son plan stratégique alors que le programme Grande école a été réformé toujours dans cet esprit d’interdisciplinarité.
Un nouveau PGE
Dès septembre 2024, en plus d’un tronc commun identique pour tous, les étudiants du cycle master du Programme Grande École choisissent une majeure parmi les sept proposées. Ensuite, les étudiants choisiront une mineure dans un autre domaine afin de « renforcer leur ouverture d’esprit et hybrider leurs compétences. Un de nos étudiants qui suit un cours sur l’intelligence artificielle (IA) dans une campagne de marketing a forcément des interactions entre différentes discipline », commente le directeur du programme Grande école, Robert Joliet.
Par ailleurs les étudiants entrepreneurs peuvent désormais suivre un parcours complètement dédié à leur création d’entreprise, de même que les étudiants souhaitant travailler en audit, notamment chez les Big 4.
Des partenaires dans l’hybridation
Toujours dans cet esprit d’interdisciplinarité trois nouveaux programmes, trois doubles diplômes et un triple bachelor ont été lancés cette année. L’Iéseg est ainsi devenue partenaire de CentraleSupélec dans deux mastères spécialisés et un MSc, de Rubika pour la première rentrée de son bachelor Management & Tech Design de Le Wagon pour un tout nouveau bachelor Business in Data Analytics – qui sera lancé à la rentrée 2025 – et dans une filière de son PGE. Enfin un International triple bachelor in business a été créé avec HEC Montréal et la Rabat business school et vient de faire sa première rentrée. Deux nouveaux programmes hybrides pourraient voir le jour d’ici 2027.
L’expérience étudiante au cœur de l’Iéseg
lle a créé une toute nouvelle direction de l’expérience étudiante dès son arrivée, Caroline Roussel insiste sur son attention particulière sur ce sujet, qui est d’autant plus important que l’Iéseg accueille des étudiants parfois mineurs, qui viennent tout juste d’obtenir leur bac : « Des étudiants qui vont vivre chez nous la transition entre la fin de l’adolescence et l’âge adulte. Nous passons donc beaucoup de temps à les accompagner pour que cette prise d’autonomie se passe au mieux : qu’ils apprennent à bien s’alimenter, à travailler en groupe, à gérer leur stress, à comprendre les attentes académiques et les nouvelles méthodes de travail, etc. ».
De nombreuses initiatives ont été prises pour faire vivre cette expérience. Avec le cours « Managing Diversity in vivo », des étudiants en cycle master coachent par exemple un petit groupe d’étudiants de cycle bachelor, les accompagnent et répondent à leurs questions. Ainsi, chaque étudiant de bachelor a un référent parmi les étudiants de Master avec lequel il échange régulièrement.
Un développement de l’apprentissage mesuré en PGE
L’Iéseg a multiplié par deux en deux ans le nombre de ses étudiants en apprentissage qui représentent aujourd’hui 14% des effectifs du programme Grande école. « Nous n’irons pas au-delà, car il existe un certain nombre d’incertitudes sur les niveaux de prise en charge (NPEC) et leur possible baisse et dans le même temps, certaines entreprises, et notamment les plus importantes, rechignent à financer le reste à charge (RAC) voire nous poussent à le faire payer à nos étudiants ce qui est illégal », commente Caroline Roussel.
