Objectif santé mentale et hybridation pour l’EMLV

by Olivier Rollot

« Hybride par nature » de par son cousinage avec l’Esilv, l’EMLV, l’école de management du Pôle Léonard de Vinci, est dirigée depuis la rentrée par Valérie Fernandes. Celle-ci entend aujourd’hui positionner l’EMLV comme une « business school de référence – robuste, reconnue et influente – dans la conduite des transitions ». Un travail accéléré a été effectué ces derniers mois pour « sensibiliser les managers à la santé mentale » dans le cursus de son programme Grande école.

Valérie Fernandes est à la tête de l’EMLV depuis la rentrée 2025

Hybride par nature. Les autres écoles de management en rêvent, l’EMLV se distingue par une « hybridation forte entre management, technologie et sciences sociales, incarnée par son environnement unique de colocalisation avec une école d’ingénieurs, l’Esilv, et une du numérique, l’IIM », rappelle Valérie Fernandes. L’EMLV se positionne ainsi comme un « acteur clé » dans la préparation des étudiants aux transformations radicales que la technologie engendre sur le marché du travail. « L’intelligence artificielle (IA), la cybersécurité, et les agents autonomes transforment profondément les métiers, notamment dans les secteurs de l’audit-conseil, du marketing, de la supply chain et des ressources humaines », détaille la directrice.

Objectif santé mentale. Depuis 2021, l’EMLV a mis en place un dispositif structuré de santé mentale pour ses étudiants, incluant des plateformes d’écoute, des psychologues spécialisés, et des initiatives de pair-aidance. Aujourd’hui il s’agit d’aller plus loin. Alors que le coût pour la société de la santé mentale est considérable : 23 milliards d’euros par an -, selon une récente étude de l’IFOP, les salariés français attendent des mesures de leur employeur pour protéger leur santé mentale. D’où la création d’un parcours certifiant sur les cinq années du PGE. « L’objectif est de former des managers de demain capables d’apprendre à se connaître, à comprendre les autres, et à prendre soin de la santé mentale de leurs équipes », commente Valérie Fernandes pour laquelle « c’est aujourd’hui les clés de l’employabilité de demain ! Nous avons le devoir se leur délivrer les outils. Les entreprises réunies dans nos conseils d’écoles sont particulièrement attentives à cet aspect .

Ce parcours s’inscrit dans un passeport “Augmented Skills”, qui agrège plusieurs dimensions clés :

  •  les soft skills et compétences transversales comme levier d’humanité augmentée ;
  •  le sport comme vecteur de leadership ;
  •  l’engagement sociétal à travers des missions auprès d’associations humanitaires ;
  • Une expérience internationale enrichie.

Un nouveau PGE. Au-delà du parcours certifié santé mentale, l’EMLV dévoile une refonte de son PGE. L’objectif est de former des leaders du changement, « capables d’allier robustesse, agilité et responsabilité face aux défis technologiques, économiques, environnementaux et sociétaux » en mettant un focus sur l’Accélération technologique maîtrisée, les usages responsables de l’IA autonome, le machine learning, la cybersécurité pour manager et la réalité virtuelle et immersion dans le secteur RH, marketing, communication etc.

Parallèlement, les défis économiques et la concurrence accrue sur le marché de l’alternance amènent l’EMLV à diversifier ses formats d’employabilité, en proposant des stages longs, des projets réels, des doubles diplômes et une régionalisation des offres.

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