Pour ses trente ans Rennes SB a reçu la visite du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et ancien président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian : « Rennes SB est un fleuron de la Bretagne ».
C’est en 1990 que Rennes SB fut créée. Pandémie oblige c’est en 2021 qu’elle fête ses 30 ans. Business school française dont la faculté est plus internationale – hors l’Insead – selon le dernier classement des business schools du Financial Times, Rennes SB a tout de suite été créée dans une dimension multiculturelle. « Ce qui est en train de se jouer aujourd’hui c’est une triple hybridation : multiculturelle, avec une diversité de personnes qui prennent une décision ensemble ; digitale, avec notamment une problématique de cybersécurité ; humaine, avec la géopolitique, la philosophie, les sciences humaines », définit celui qui est le quatrième directeur général de l’école, Thomas Froehlicher, et insiste également sur la « nécessité de former des managers qui sauront gérer les évolutions environnementales ».
Un développement maitrisé. « Nous allons continuer à grandir avec des atouts considérables. D’abord financier, car nous avons des résultats que nous consacrons entièrement aux étudiants en tant qu’association, avec également une réserve de plusieurs millions que nous n’utiliserons qu’en cas de difficultés », explique François Chatel, le président de l’école, qui insiste sur la « nécessité de pouvoir assurer la pérennité de l’école pour que les étudiants soient certains que leur diplôme aura toujours de la valeur dans cinquante ans ».
Cette année Rennes SB s’est également installée à Paris, à deux pas de la gare Saint-Lazare pour y délivrer des formations en formation continue, des MSc mais aussi son programme Grande école aux alternants pour leur éviter de devoir revenir à Rennes suivre leurs cours. A Rennes ce sont 520 nouvelles chambres étudiantes qui vont être construites pour les étudiants.
Alors que 95% de ses professeurs sont internationaux, Rennes SB recrute aujourd’hui des professeurs de plus en plus expérimentés : 11 ans en 2021 contre 5 ans en 2016. Des professeurs dont les derniers recrutés, dont plusieurs sont venus du Royaume-Uni après le Brexit, revendiquent près de 20 000 citations dans les publications de recherche quand elles n’étaient qu’un peu plus de 1 000 en 2020.
Des effectifs en hausse. « Last but not least notre recrutement 2021 est marqué par le retour des étudiants internationaux et notre croissance est plus forte qu’avant le début de la pandémie », se réjouit Thomas Froehlicher, un temps inquiet pour une croissance « largement fondée sur le recrutement d’étudiants internationaux ». Alors que la Chine et l’Inde représentaient la plus grande part des recrutements avant la pandémie, les États-Unis et le Canada, mais aussi en Afrique des pays de langue anglaise, montent aujourd’hui en puissance.
En France le passage au concours Ecricome en 2021 a eu des effets positifs avec notamment une augmentation de 11% des élèves issus des classes préparatoires. « Nous sommes passés de 56% à 66% de duels avec les écoles du top 10 avec 24% d’élèves que nous aurions ou recruter contre 19% », se félicite encore le directeur, qui s’attend également à recevoir 1000 étudiants en contrats d’alternance en 2022.