Sur le site de Sciences Po, le comité de recherche constitué pour préparer la décision des conseils relative au choix du futur directeur/administrateur de Sciences-Po a précisé les conditions dans lesquelles devait se dérouler la compétition. Il était temps puisque le dépôt des candidatures s’achève le jeudi 31 à minuit.
Le comité précise que « les dossiers seront examinés dans la première quinzaine de février » et que « dans la deuxième quinzaine le comité procèdera à l’audition des candidats qu’il aura retenus ». Il choisira ensuite parmi eux les candidats qu’il présentera aux conseils, dans l’ordre de préférence qu’il aura arrêté. Les conseils se réuniront « dès que possible » pour délibérer sur ces propositions.
Pour ce qui est du nom des candidats le comité dit avoir « estimé que ses membres devaient être tenus à la plus stricte confidentialité (en gras) sur l’identité des personnes ayant déposé leur candidature » et qu’il « appartient à ces personnes seulement de prendre l’initiative, le cas échéant, de faire connaître leur candidature ».
Dans la précédente procédure vingt candidats s’étaient présentés et quatre avaient été retenus : Gilles Andréan, Jean-Michel Blanquer, Hervé Crès et Dominique Reynié. Dans cette nouvelle procédure, c’est le nom de Jean Pisani-Ferry (photo), fils d’Edgar Pisani, président du think tank d’obédience libérale Bruegel, qui revient le plus largement selon Marianne. A l’appui de son analyse le magazine explique qui est également chroniqueur au Monde et que cale comptera en sa faveur « compte tenu de l’impact conservé par le « quotidien du soir » dans ce microcosme élitaire qui révère l’influence ». A suivre…
Olivier Rollot (@O_Rollot)