« Nous ne sommes pas propriétaires du campus mais nous sommes propriétaires du projet que nous avons mené de A à Z. » La directrice générale de TBS, Stéphanie Lavigne, vient d’inaugurer un tout nouveau campus de 5 000 m2 à Barcelone, loué pour 30 ans, qui vient prendre le relais d’un ancien campus qui ne suffisait plus à son développement. Ce campus préfigure par sa conception d’autres ouvertures : à Toulouse en 2026 et Casablanca en 2024, également dans un tout nouveau quartier, alors qu’un nouveau campus vient également d’être ouvert au cœur de Paris.
A Barcelone, TBS Education a eu l’opportunité de construire un bâtiment dans un nouveau quartier près de la mer dans lequel les entreprises trouvent des espaces privilégiés pour se développer. Cisco System y investit par exemple près d’un milliard d’euros. « Dans cet environnement tout nouveau, nous avons surtout voulu en faire un vrai espace de vie pour les étudiants », remarque le directeur du campus, Olivier Benielli dont le campus est de plus relié à une résidence étudiante de 700 chambres.
Sur sept étages le bâtiment consacre ses premiers étages à des salles de cours entièrement équipées pour un double enseignement en présentiel et distanciel. « L’enseignant est constamment filmé par une caméra comme les étudiants qui posent des questions dans la salle de cours. C’est une expérience de semi-présence pour ceux qui ne peuvent pas venir, par exemple parce qu’ils n’ont pas finalement reçu de visa », livre Olivier Benielli.
Aujourd’hui ce sont déjà 770 étudiants qui suivent leurs cours à Barcelone avec l’objectif d’en recevoir plus de 1 100 à l’horizon 2026. Le recrutement du campus se fait principalement auprès d’étudiants français et internationaux. Américains, Européens, originaires du Moyen-Orient pensent à Barcelone et à TBS Education. Mais pas les étudiants espagnols ou catalans, qui ne sont qu’une quinzaine cette année alors que l’école est pourtant présente à Barcelone depuis 20 ans. « Les étudiants espagnols viennent chercher une marque universitaire et ne connaissent pas l’école. De plus ce qui fait notre force, par exemple notre proximité des entreprises, n’est pas forcément compris par tous en Espagne », regrette le directeur.