Alors que beaucoup d’écoles de management y pensent encore, il y a maintenant vingt ans que l’Essca a installé son premier campus à l’étranger, à Budapest. Catherine Leblanc, la directrice du groupe Essca, y est allée fêter cet anniversaire avec ses équipes. «Aujourd’hui nous y recevons plus de 700 étudiants par an, de l’Essca bien sûr mais également de toutes nos universités partenaires.» Jeremy est justement originaire du Québec: «Venir à Budapest était beaucoup plus intéressant pour moi que d’aller dans un pays où j’avais voyagé en tant que touriste». Ce grand voyageur se déclare en tout cas ravi de son séjour. Comme Lucie, une étudiante de l’Essca Paris: «Nous sommes vingt de notre promotion à découvrir ici une vie étudiante très riche… pour pas cher». Avec son colocataire elle loue en effet pour 550€ par mois un appartement trouvé sur Internet avant son départ. «Mais le grand atout de la formule est de donner un environnement international à nos étudiants avec plus de 40 nationalités représentées au cours de l’année», explique encore Catherine Leblanc.
Résultat: 21 % des diplômés de l’Essca exercent à l’étranger, dont la moitié en dehors de l’Europe. Pour les former, l’Essca dispos également d’un campus à Shangaï et de nombreux accords internationaux. «Entre les quatre responsables qui voyagent régulièrement dans le monde pour signer et conforter nos accords et les six personnes qui travaillent dans nos différents sites à permettre les déplacements de nos étudiants et l’accueil des étudiants étrangers, ce sont en tout dix personnes qui sont employés à plein temps dans notre direction internationale », reprend Catherine Leblanc. L’un de ses principaux défis est maintenant de développer le réseau ACE (Alliance des écoles de commerce européenne et chinoise) qu’elle a créée en 2012 avec le soutien de l’EFMD et dont font aussi bien partie le College of Business de la Shanghai University of Finance and Economics que la Rotterdam School of Management.