L’EBS a intégré le pôle éducation du groupe Accelis (GA Education) il y a maintenant près d’un an. Aujourd’hui elle présente nouveau programme Grande école et annonce l’ouverture prochaine de nouveaux campus à Paris et Barcelone. L’EBS est « en pleine relance » comme nous l’explique son nouveau directeur général, Sébastien Chantelot.
Olivier Rollot : Vous deviendrez officiellement directeur de l’EBS le 1er septembre prochain mais vous êtes déjà à pied d’œuvre. Qu’attendez-vous de ce nouveau poste vous qui avez déjà dirigé deux autres écoles de management, à Pau puis La Rochelle ?
Sébastien Chantelot : Le projet incarné par EBS me motive grandement et constitue un challenge que j’ai hâte de relever avec les équipes en place. Je suis très fier de prendre part à ce beau défi de renouveau, sur les bases de l’ADN humaniste et européen de l’école que j’ai découvert avec les raisons très actuelles de la créer. . De plus faire partir du Groupe Accelis, caractérisé par l’entreprenariat, l’audace et l’innovation, donne du sens à notre projet.
O. R : Cet ADN vous allez le retrouver en ouvrant de nouveau campus à Barcelone et Paris.
S. C : Fondée en 1967, EBS fut alors la première école européenne présente dans plusieurs villes cinq ans avant l’EAP. A l’époque il y avait des EBS à Dublin et en Allemagne. L’EBS Universität fait d’ailleurs aujourd’hui partie des toutes meilleures business school allemandes.
La nouvelle stratégie en place renoue avec cet ADN européen avec la création d’un nouveau campus en Europe, à Barcelone qui accueillera dès la rentrée prochaine les premiers étudiants de troisième année de l’EBS. Ils y seront proches de ceux d’une autre école du groupe Accelis, l’école du luxe et de l’hôtellerie Ferrières. Deux autres campus seront également ouverts dans les années à venir au sein de métropoles européennes stratégiques telle Berlin.
O. R : Vous pilotez une réforme du programme Grande école de l’EBS. Quels vont en être les grandes lignes ?
S. C : L’EBS met en œuvre une refonte de son PGE qui sera effective pour la rentrée 2023 en première année de master, puis en 2024 pour toutes les années. L’objectif est de positionner l’EBS comme une école hybride innovante, au modèle unique, intégrant les humanités au-delà du management. Un projet qui a reçu un accueil très positif de notre faculté.
Concrètement, le nouveau PGE est fondé sur la progressivité et la spécialisation grâce aux fondamentaux du management acquis pendant les trois premières années et à la place prépondérante donnée aux sciences humaines, sociales, politiques et à la culture générale.
Dès la première année, les étudiants seront progressivement amenés à construire un parcours sur-mesure et à choisir une spécialité telles que « Sciences politiques et géopolitique », « Environnement » ou encore « Santé et Sport ». Ces cours seront dispensés sur la base de l’expérientiel (sorties dans des institutions culturelles ou politiques, musées, spectacles, conférences, etc.) et coloreront de manière hybride leur cursus en management.
O. R : A quel type d’étudiants vous adressez-vous tout particulièrement ?
S. C : Nous voulons avant tout toucher des étudiants qui veulent aborder la complexité du monde comme en classe préparatoire ou à Sciences Po tout en mélangeant cette approche avec celle d’une business school. Nous allons également beaucoup investir sur l’accompagnement des étudiants à tous les stades. Le « savoir devenir » sera très important. Nous souhaitons ainsiinvestir dans la proximité, le lien et les relations humaines afin de leur permettre de révéler tout leur potentiel.
En cycle master notamment, les étudiants se verront proposer un programme flexible et expérientiel en optant pour leur spécialisation de prédilection ou pour un double diplôme. Ainsi, en fonction de leurs aspirations personnelles et de leur futur parcours professionnel, ils choisiront près de la moitié des enseignements qu’ils suivront tout au long de leur cursus.
O. R : L’actualité de l’EBS c’est également l’ouverture d’un nouveau campus à Paris. Où sera-t-il placé ?
S. C : A Paris l’EBS va déménager à la rentrée 2024 pour s’établir dans ce qui est aujourd’hui le principal quartier étudiant de la capitale, le 13e arrondissement, à deux pas du stade Charlety, du Comité national olympique et de la Cité universitaire.
- EBS, European Business School forme 600 étudiants par an et délivre un diplôme Bac+5 de grade Master reconnu par l’Etat. A ce jour, plus de 10 000 étudiants ont été formés à l’EBS. La nouvelle offre de formation d’EBS s’articulera autour de bachelors, de MSc, de doubles diplômes (dès la rentrée 2023, deux doubles diplômes seront proposés avec l’école Ferrières en International Luxury Marketing & Management et International Hospitality Management) et de la possibilité d’acquérir des certifications complémentaires (en langues, internationales, interculturelles, professionnelles et techniques, digitales, etc.).