Elles sont jugée comme enrichissantes par 95% des élèves et 87 % les qualifient de « challengeantes et passionnantes ». L’EDHEC NewGen Talent Centre a interrogé les étudiants en fin de classe préparatoire sur leur expérience et leurs aspirations professionnelles
Une expérience collective. 79 % des préparationnaires jugent que l’expérience a été heureuse et 72% jugent qu’il s’agit d’une expérience collective. 78 % des préparationnaires ont d’ailleurs bénéficié de l’esprit de camaraderie et 69% du cadre de travail rassurant pour se réaliser.
Certes le niveau de pression ressentie en prépa est important : 6,5 sur une échelle de 10 pour les garçons et 7,2 sur 10 pour les filles mais il s’agit d’une pression qualifiée de motivante par près de 7 jeunes sur 10. Les préparationnaires estiment que l’étudiant adapté à la prépa est « motivé, travailleur et organisé » mais aussi « curieux, confiant, courageux » tout en étant « humble ».La stimulation intellectuelle a été la première source d’épanouissement des élèves suivi du développement de leurs qualités personnelles et de l’envie de se dépasser.
Tous les préparationnaires ont indiqué à quel point ces deux années les avaient fait se connaître et grandir. S’ils ont choisi ce parcours pour la qualité des enseignements (84%), le challenge qu’il représentait (83%) et l’acquisition de méthodes (82%), ils parlent finalement de leur prépa comme d’une expérience de vie, une expérience transformatrice.
Pour ces préparationnaires, les alternatives à la classe préparatoire ont été dans l’ordre les voies sélectives ou exclusives de l’université, d’autres types de classe prépa, des cursus spécifiques et sélectifs comme les sciences politiques.
Concernant l’impact de la crise sanitaire, 85% ont terminé leur prépa en confinement au domicile familial. La moitié des répondants ont regretté la suppression forcée des épreuves d’admissibilité. Selon eux, ces oraux auraient pu équilibrer les promotions avec des profils moins académiques, des personnalités plus variées, ou leur permettre de découvrir leur future école et de créer du lien.
A la veille des concours 2020, ils étaient 76% à indiquer qu’ils referaient cette expérience, 16% à ne pas se prononcer et 8% à choisir un autre système. Ceux à qui cette expérience n’a pas convenu évoquent le rythme trop soutenu d’un système pas fait pour eux et parfois choisi sous influence de leurs proches.