« Avenir Bac » pour les bacheliers, « Avenir + » pour les autres, le concours Avenir se dédouble pour mieux répondre aux attentes des candidats déjà dans l’enseignement supérieur et qui aspirent aujourd’hui à la même simplicité d’orientation qu’ils ont connue avec admission-postbac. Un peu comme le Concours Passerelle pour les écoles de management il s’agit de mutualiser le recrutement des DUT, spé ATS, licences ou encore maths spé et même PACES susceptibles d’intégrer six écoles d’ingénieurs postbac (ECE-Paris, EIGSI, EPF, Estaca, Eisti et Esilv).
Mais, à la différence de Passerelle ou d’APB, le dispositif choisi ne fait pas appel à un classement des vœux par les étudiants. C’est donc en bout de course qu’ils auront à choisir entre les écoles qui les acceptent. De la mi-janvier à la mi-septembre, les candidats pourront postuler lors de plusieurs phases d’admission. Selon leur diplôme, on leur indiquera dans quelle école et à quel niveau ils peuvent postuler. « Un DUT « sciences et génie des matériaux » ou « génie électrique et informatique industrielle » n’intéressent pas les mêmes écoles », explique Alexandre Recchia, le délégué général du concours. En tout ce sont 575 places qui seront proposées par les six écoles dont 135 pour les rentrées décalées.