Début avril l’ICN a ouvert les portes de son nouveau campus parisien au cœur de La Défense quelques étages au-dessus de l’Essec, installée également depuis quelques années au sein du Cnit. « Nous voulons uniquement y recevoir des étudiants en executive education et dans notre PhD. Pas en bachelor où le marché est déjà très occupé à Paris », détaille le responsable du développement du campus, Philippe Brugeilles. 10 étudiants en PhD, tous étrangers, sont déjà sur place et seront rejoints en octobre prochain par ceux du MSc Management numérique puis, en avril 2019, par ceux d’une session « coach professionnel ». « Nous recevons également les alumni de l’école en poste à La Défense pour des rencontres informelles », détaille la directrice de l’ICN, Florence Legros.
A ce chantier parisien s’en ajoutent plusieurs à l’international. L’ICN a ainsi commencé par réduire le nombre de ses accords internationaux – au nombre de 130 contre 150 il y a un an – pour se recentrer sur des établissements accrédités. En Afrique elle a décidé de stopper ses accords à Dakar et Alger – pas « satisfaisants pour la qualité de l’enseignement » – pour en conclure un nouveau avec l’Université des Lagunes d’Abidjan. En Europe c’est finalement en 2019 que l’ICN s’implantera à Berlin. Sans doute pour y délivrer un master, son campus de Nuremberg devant se concentrer sur les bachelors. Enfin l’ICN est présente en Chine à Chengdu et maintenant Shanghai.
Sur le front des concours Florence Legros ne « s’explique pas » la baisse de 390 du nombre des candidats à l’entrée à l’ICN mais se montre « optimiste la baisse du nombre de candidats aux oraux étant beaucoup moins prononcée ». Pour autant l’école ne « réfléchit pas à adhérer à une grappe d’écoles ».
- Notamment pour attirer des financements d’entreprise l’association Artem devient un GIP (groupement d’intérêt public). L’ICN devrait de son côté présenter bientôt ses résultats (23 M€ de budget cette année) en année civile.