ECOLES DE MANAGEMENT

L’ISC met l’accent sur l’employabilité de ses étudiants

« Nous sentions venir la crise du Covid-19. Notre agilité nous a permis de nous adapter tout en ne mettant que 10% de nos effectifs au chômage partiel sur des postes où on ne pouvait pas faire autrement. » Le directeur de l’ISC, Jean-Christophe Hauguel, a fait le point cette semaine sur l’adaptation de son école à la crise sanitaire et sur son actualité. Aujourd’hui l’école a repris une activité mixte, télétravail (sur l’outil 3CX) et présentiel, pour l’ensemble de ses collaborateurs. En attendant de futurs étudiants que l’école s’est attachée à convaincre au travers de nombreux webinars, ateliers coaching, masterclass (36 en tout dont 20 dédiés à la préparation des concours des post prépas), témoignages d’étudiants et même une émission quotidienne d’une heure sur Facebook et Instagram. Le tout alors qu’il faut également assurer des relations avec les entreprises qui ont pris beaucoup du retard. « Cette année en juin c’est comme si nous étions encore en avril en termes de relations entreprises », commente le directeur.

Une stratégie fondée sur les accréditations. L’ISC entend surtout se projeter dans l’avenir avec une dynamique appuyée sur de nouvelles accréditations internationales (Amba et Epas), le dépôt d’une demande de grade de licence pour son bachelor (objectif rentrée 2021), sa progression dans la quasi-totalité des classements (26 places gagnées en tout dont 8 dans le Financial Times). L’ISC va également présenter son dossier à l’AMBA pour obtenir sa nouvelle accréditation, le BGA, qui valide la qualité globale d’une école sur le modèle de l’Equis de l’EFMD. D’ici 2022 l’école représentera enfin son dossier devant la CEFDG, l’AACSB et l’AMBA. Le tout en recrutant un doyen de la faculté et de la recherche.

Un PGE fondé sur l’employabilité. « Nous avons fait le choix de recentrer notre programme Grande école (PGE) sur l’employabilité. Nous sommes convaincus que nos futurs diplômés vont devoir affronter de nouveaux défis », définit la directrice du PGE, Julia Guinchard. A cet effet l’école va à la fois renforcer ses fondamentaux (action learning, entreprises étudiantes, etc.) tout en accentuant la modularité des parcours académiques. « Nous nous engageons à plus de souplesse pour un parcours académique défini par semestre avec la possibilité en première année de suivre un parcours 100% en anglais, un autre renforcé en finance. En deuxième année soit de choisir l’alternance, soit un parcours entrepreneurial, soit un parcours classique », précise la directrice.

Avec la création d’un « passeport entrepreneurial » – valant cinq ECTS – les étudiants devront prouver qu’ils ont travaillé trois trimestres dans une entreprise étudiante. « Ce sont les étudiants qui s’évalueront en mode peer to peer. Le président de l’association évalue les recrues comme les recrues le président. » L’ISC portera également un intérêt tout particulier porté à l’éthique et au digital (respectivement 20 et 10 ECTS soit un trimestre complet), deux axes plus que jamais essentiels pour les entreprises.

Une nouvelle identité. Comme beaucoup d’écoles de management avant elle l’ISC Paris se structure aujourd’hui autour d’une marque groupe, le Groupe ISC Paris et de deux marques source : ISC Paris Grande Ecole et ISC Paris Global Programs. Un mouvement qui s’accompagne de la divulgation de ses nouvelle signature et nouvelle identité graphique Le tout sur une nouvelle plateforme de marque qui met l’accent sur l’« Action Learning by ISC », une approche pédagogique de l’école fondée sur une « dynamique et une interaction entre les enseignements académiques et des expérimentations pratiques uniques ».

Le Groupe ISC Paris lance également deux nouveaux sites internet : un site ISC Paris Grande École : iscparis.com, un site Groupe ISC Paris et ISC Paris Global Programs : www.groupeisc.com. Les versions anglaises de ses deux sites sont prévues pour fin mai.

Previous ArticleNext Article
Avatar photo
Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Send this to a friend