Laurence Malpot

Secrétaire générale IMT Atlantique

Laurence Malpot a été nommée secrétaire générale d’IMT Atlantique à compter du 12 septembre 2022. Membre du comité de direction, elle aura pour mission de piloter le fonctionnement et le développement de l’école. Elle succède à Antoine Sadoux. Laurence Malpot était directrice administrative déléguée au Campus santé de l’Université de Rennes 1 depuis 2019. Elle a été auparavant directrice du développement et de la formation continue à l’École des hautes études en santé publique (EHESP) où elle a notamment travaillé sur le développement des ressources propres et sur la mise en place de Classes préparatoires intégrées (CPI) pour diversifier les profils des élèves fonctionnaires. Elle a ensuite pris les fonctions de Secrétaire générale de Rennes School of L’essentiel du sup – Edition écoles de management – N°423 3 Vendredi 16 septembre 2022 – Copyright © HEADway Advisory A LA UNE Par ailleurs la majorité des apprentis en Grande école commence sa formation en ayant déjà trouvé un employeur. Dans 8 écoles sur 10, moins de 10% des étudiants commence sa formation sans contrat. Un financement toujours incertain. Si le développement de l’apprentissage semble exponentiel, la pérennité de son financement demeure incertaine. En charge du dossier France Compétences vient de rendre ses premiers arbitrages, qui sont maintenant sujet à discussion avec les établissements d’enseignement supe?rieur et les CFA. Globalement on assiste à la baisse de 5% prévue mais avec de grandes disparités. Des écoles sous dotées – seulement 6 750€ par contrat en programme Grande école – comme l’Institut Mines Télécom business school voient leur prise en charge revalorisée mais de moins de 10%. A l’autre bout du spectre la très bien dotée Montpellier BS constate une baisse mais mesurée. L’école d’ingénieurs du Cesi constate quant à elle que son niveau de prise en charge ne change pas. Il était de toute façon difficile pour France Compétences d’infirmer totalement des décisions qui étaient prises en fonction des montants déclarés en préfecture par les établissements. Montants plus ou moins hauts en fonction de la prise en compte ou pas des coûts complets de formation – immobilier, recherche, etc. – qu’avaient décidé de déclarer les établissements. Des branches professionnelles plus ou moins investies dans l’enseignement supe?rieur. Pour accentuer la complexité du système les branches professionnelles sont plus ou moins investies dans le financement de l’apprentissage dans l’enseignement supe?rieur : une fédération comme l’UIMM est notoirement essentiellement motivée par le développement de l’apprentissage infra-supérieur. Résultat : les établissements ont moins intérêt à voir leurs étudiants trouver des contrats dans les entreprises relevant de ces branches. Bien sûr les entreprises prennent le relais mais avec plus ou moins d’enthousiasme et au bout de négociations parfois compliquées. Comme l’explique le futur directeur de l’Ipag et encore directeur général adjoint de Grenoble EM, Jean-François Fiorina « se pose toujours la question du coût contrat et du différentiel de prise en charge par les entreprises. Vontelles continuer à le faire alors que les coûts sont transparents et qu’elles peuvent négocier avec les écoles en fonction des effectifs qu’elles reçoivent. Les écoles doivent monter des formations dans les secteurs en tension si elles veulent avoir un meilleur rapport de force ». Et d’imaginer : « On peut aussi imaginer que dans l’avenir les CFA (centres de formation d’apprentis), que les établissements ont très largement créé ces dernières années, se rapprochent avec des CFA communs à certains secteurs ». De nouvelles sources de financement. Président du groupe Eduservices et de l’association Entreprises éducatives pour l’emploi Philippe Grassaud constate que les « représentants des entreprises ne veulent pas donner un euro de plus de système. Ils incitent même les entreprises volontaires à le refuser alors que l’aide de 8 000€ qu’elles touchent dépasse souvent le montant même de la formation ». Il s’interroge : « A l’université les étudiants versent des frais d’inscription. Pourquoi ne pas demander à tous les étudiants en apprentissage de contribuer au même niveau que pour une inscription à l’université ? » Même questionnement du côté du directeur général de Montpellier BS : « Certaines écoles modulent leurs frais de scolarité en fonction des ressources des familles. Nous pourrions envisager d’en faire autant pour les alternants ». Olivier Rollot (@ORollot) Business, avec la responsabilité de la rénovation et de la mise aux normes du campus rennais et la construction du modèle économique pour le plan stratégique 2019- 2023. Diplômée de Kedge Business School et titulaire de l’Executive MBA Essec/ Université de Mannheim, Laurence Malpot a débuté son parcours professionnel en tant qu’ingénieur d’affaires en cabinet de conseil, auprès d’Orange/ France Télécom, puis comme Business unit manager formation continue au sein du groupe Reed Elsevier

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