Pour la troisième année consécutive le cabinet de conseil spécialisé dans l’enseignement supérieur HEADway Advisory a étudié la « Twitter influence » des institutions et des personnalités de l’éducation au sens large et plus particulièrement de l’enseignement supérieur. En s’appuyant sur l’application Followerwonk nous calculons un score d’impact sur une base 100. Non seulement en fonction des nombre d’abonnés de chaque compte mais aussi selon leur impact mesuré notamment par le taux de retweet. Il a en effet été démontré qu’un nombre élevé d’abonnés ne garantissait pas forcément une influence. Il suffit que ceux-ci se soient abonnés par curiosité, ou soient finalement peu adeptes de Twitter, pour que le compte ait un impact bien moindre qu’on pourrait s’y attendre. Parmi les deux premiers ex-aequo, Sciences Po Paris a beaucoup plus d’abonnés (92 000 contre 39 000) que l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pour autant l’impact de cette dernière est égal.
De même un compte très suivi tweetant rarement aura forcément moins d’impact qu’un compte moins suivi mais tweetant très régulièrement et surtout suivi par des abonnés motivés…
Enfin l’actualité joue forcément un rôle. Si l’université Paris-Nanterre est l’établissement qui a le plus progressé cette année c’est sans doute largement en raison des commémorations de Mai 68 et… des grèves
Dans cette catégorie, qui mêle l’ensemble des responsables des établissements, le tout nouveau directeur général adjoint communication et business development de Neoma BS s’impose comme les deux dernières années mais doit maintenant compter avec un challenger ex-aequo : Bruno Dondero, directeur du centre audiovisuel d’études juridiques de Paris 1. Frank Dormont, le directeur de la communication d’Audencia BS, se classe troisième.
La méthodologie : HEADway Advisory utilise depuis maintenant trois ans l’application Followerwonk pour estimer l’influence des comptes Twitter non seulement en fonction de leur nombre d’abonnés mais aussi selon leur impact mesuré notamment par le taux de retweet. Il a en effet été démontré qu’un nombre élevé d’abonnés ne garantissait pas forcément une influence. Il suffit en effet que ceux-ci se soient abonnés par curiosité et soient finalement peu adeptes de Twitter pour que ses abonnés aient peu d’impact. De même un compte très suivi tweetant rarement aura forcément moins d’impact qu’un compte moins suivi mais tweetant très régulièrement et surtout suivi par des abonnés motivés.
En ce qui concerne la sélection des comptes suivis nous avons établi un niveau minimum d’abonnés qui est de 2000. Concernant les comptes personnels ou d’associations, nous avons décidé de ne nous intéresser qu’à ceux qui traitent d’abord d’éducation. Nous n’avons donc pas cette année estimé l’influence des comptes de Laurent Bouvet ou du Groupe JP Vernant dont l’influence et les tweets dépassent très largement le seul cercle éducatif.