Michael Hauchecorne

Directeur Sciences Po Havre

Michaël Hauchecorne a été nommé directeur du campus du Havre de Sciences Po. Diplômé de deux masters, en anglais et en didactique des langues étrangères, il est professeur d’anglais avec une bivalence en français langue étrangère et a enseigné en école d’ingénieur, en classe préparatoire et à l’université. Au-delà de ses activités d’enseignement, les relations internationales ont toujours occupé une place privilégiée dans la carrière de Michaël Hauchecorne. Il contribue ainsi au pilotage de plusieurs réseaux internationaux et occupe des fonctions d’expert auprès de divers organismes de coopération inter-universitaires depuis plus de dix ans en France et à l’étranger. Cette mixité dans les écoles de management ne se retrouve pas dans les salaire puisque, tant en termes de taux net d’emploi, de types de contrat (CDI, CDD), que de statuts et de salaires (brut annuel moyen, hors primes) avec des écarts allant encore aujourd’hui de 3 000 à 5 400 euros par an au détriment des femmes. La Cdefi se retrouve enfin à Poitiers Enfin après deux années de Covid les écoles d’ingénieurs de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) se sont retrouvées les 2 et 3 juin au sein de l’Ensi Poitiers puis de l’Isae-Ensma. « Le dernier colloque en présentiel avait eu lieu en 2019 à Toulouse. Nous avons besoin de rencontres plus informelles et de moments de convivialité et nos colloques sont aussi là pour cela », rappelle le président de la Cdefi et directeur des Mines Saint-Etienne, Jacques Fayolle, tout en regrettant encore une fois que la « nation n’investisse pas assez dans l’enseignement supe?rieur et la recherche » et en demandant qu’une « loi de programmation de l’enseignement supe?rieur soit promulguée » alors qu’on « manque au moins de 5 000 ingénieurs par an mais aussi de chercheurs et de docteurs ». De grands enjeux. Jacques Fayolle tient également à « rappeler le rôle essentiel des écoles d’ingénieurs dans la recherche où elles ne sont pas des appendices d’organismes ou d’autres établissements ». Autre point de vigilance pour la Cdefi : le niveau auquel France Compétences va bientôt proposer de prendre en charge les contrats d’apprentissage. Le tout alors que la question environnementale est au cœur de l’évolution de l’enseignement dans les écoles d’ingénieurs. « Comment concrètement former les enseignants, nos étudiants, utiliser les labels et surtout ne pas faire du greenwashing », s’interroge encore Jacques Fayolle en introduction d’un colloque où le secrétaire général pour l’investissement, Bruno Bonnel, est venu expliquer comme les écoles d’ingénieurs doivent être « des forces de proposition pour gérer avec nous la transition environnementale et digitale » et « encourager les écoles à postuler aux financements – 310 millions d’euros – qui leur sont ouverts dans tous les secteurs ». Innover dans un monde incertain. Les vidéos des étudiants d’Agro ParisTech dénonçant leur enseignement ont provoqué une onde de choc dans les écoles d’ingénieurs où de nombreux discours proches ont pu être présentés ces derniers temps par les élèves. « Comment réenchanter le métier d’ingénieur alors que le progrès est remis en cause ? », s’interroge Alexis Michel, directeur de l’Enib et président de la commission international et développement de la Cdefi. « Il faut mettre en avant tout ce que le progrès scientifique a permis ces cent dernières années », lui répond Yves Bamberger, viceprésident de l’Académie des technologies. Jacques Fayolle ouvre le congrès de la Cdefi. L’essentiel du sup – Edition écoles d’ingénieurs – N°412 5 Vendredi 03 juin 2022 – Copyright © HEADway Advisory Vice-président de l’Université du Havre depuis sept ans, Michaël Hauchecorne y a successivement été chargé des relations internationales, puis des études, des formations, de la vie étudiante et de l’internationalisation des formations. Michaël Hauchecorne connaît bien le Campus du Havre, où il enseigne depuis 2013 le français langue étrangère. Créé en 2007, le campus du Havre est le campus euro-asiatique de Sciences Po. Ses 300 étudiants, dont 65% sont internationaux, ont la possibilité d’approfondir les enjeux politiques, géopolitiques et économiques de l’Asie et du Pacifique, avec une majorité de cours en anglais.

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