Ce sont plus largement les personnalités de l’éducation qui sont classées dans ce deuxième classement réalisé avec le logiciel Followerwonk qui prend non seulement en compte le nombre d’abonnés mais aussi le nombre de tweets et surtout de retweets pour calculer le score d’influence de chaque compte Twitter.
La méthodologie. C’est parce qu’il ne prend pas uniquement en compte le nombre de followers que nous utilisons le logiciel Followerwonk. En effet, le calcul se fait sur les critères suivants :
- Le nombre de followers
- Le taux de retweet
- Le taux d’engagement
- Le nombre de tweet moyen par jour
- Etc.
Prenons l’exemple de Paris 13:
- le taux de retweet est de 65.5% ;
- l’université tweete en moyenne 23 fois par jour ;
- le taux d’engagement est de 72% ;
- le score final de 66.
- Enquête réalisée par Fanny Bole du Chomont
Cela s’appelle l’effet « ministre » : en quelques semaines le nouveau ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a gagné sept points d’influence sur Twitter par rapport à son déjà excellent score de directeur général de l’Essec. Mais il est encore loin de rejoindre le score de Najat Vallaud-BeIkacem. Pas encore concernée par le sujet la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation n’a encore qu’un score très médiocre de 30 qui n’entre donc pas dans ce classement.
Les deux ministres précèdent François Taddei, le directeur du Centre de recherches interdisciplinaires, une émanation de l’université Paris Descartes incontournable dans toutes les questions pédagogiques. Suit l’historien de l’éducation Claude Lelièvre. A noter également l’excellent score de l’ancien vice-président de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, Yann Bisiou, très présent sur les réseaux avec pas moins de 63 700 tweets en 3 ans (il est vrai pas tous sur l’enseignement supérieur).
- Cliquez sur le tableau ci-dessous pour l’examiner dans un plus grand format
Présidents et directeurs : Jean-François Fiorina leader. Si on se concentre sur les seuls présidents d’université et directeurs d’écoles (hors Jean-Michel Blanquer qui était largement le leader avant sa nomination) c’est Jean-François Fiorina, le directeur général adjoint de Grenoble EM, qui l’emporte devant Nathalie Loiseau (ENA) et Jean-François Balaudé (Paris Nanterre). Du côté des école d’ingénieurs c’est Jacques Fayolle, le directeur de Télécom Saint-Etienne, qui l’emporte. La progression la plus significative est celle du président de l’université de Bordeaux, Manuel Tunon de Lara, qui gagne 8 places et progresse de 20% en 1 an.
Au sens plus large des « responsables académiques » c’est Benoît Anger, le directeur du développement et des admissions de Skema BS, qui s’impose cette année devant le directeur de la communication d’Audencia BS, Frank Dormont, un autre passionné des tweets, l’ancien président de l’université Versailles Saint-Quentin, Jean-Luc Vayssière, et l’ancien président de la Conférence des présidents d’université, Jean-Loup Salzmann, qui s’est pris au jeu des tweets au point de gagner 24 points d’influence en deux ans.
Enfin la personnalité non académique la plus reconnue est la journaliste de France Culture Louise Tourret qui précède le journaliste du Monde Adrien de Tricornot et la directrice de la rédaction de l’Etudiant, Marie-Caroline Missir.
- Enquête réalisée par Fanny Bole du Chomont