Classée au 3ème rang des formations classées en Europe, derrière l’Allemagne et l’Italie, la France est 4ème pour les formations du top 10. Mais très loin de la Suisse qui surperforme avec 32 formations classées pour six en France.
QS Quacquarelli Symonds a publié le 22 mars la treizième édition dans son QS World University Rankings by Subject. L’enseignement supérieur français s’y distingue particulièrement dans les arts, les sciences humaines et les sciences sociales
En France, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) s’y impose particulièrement en se classant au deuxième rang mondial dans les arts du spectacle, derrière le Royal College of Music de Londres. L’INSEAD se classe également deuxième en études commerciales et de gestion alors que Sciences Po Paris arrive troisième pour la politique et les études internationales. Autre bon résultat pour la France : parmi les universités classées dans au moins 10 matières, l’Université de Montpellier et l’Université Paris-Saclay sont les deux universités d’Europe qui progressent le plus : de 64% et 57% respectivement. Sur l’ensemble des programmes français classés, 129 s’améliorent, 128 régressent et 179 restent stables alors que 31 disciplines françaises sont classées pour la première fois.
Les résultats saillants :
- deux des 20 meilleurs programmes d’arts du spectacle au monde sont français : le CNSMDP, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, se place à 19e (ce classement s’appuie exclusivement sur la réputation internationale) ;
- la France compte deux des 20 meilleurs programmes de lettres classiques et d’histoire ancienne au monde : Sorbonne Université (12e ) et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (15e ) (‘Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en particulier, jouit d’une réputation exceptionnelle auprès des employeurs internationaux dans ce domaine) ;
- aux côtés de l’INSEAD, HEC Paris est classée 10e pour les études de commerce et de gestion (seuls le Royaume-Uni (UK) et les États-Unis (US) comptent 10 programmes d’études commerciales de plus que la France) ;
Dans les disciplines scientifiques et technologiques, les universités françaises n’atteignent pas les mêmes niveaux. Citons :
- IMT Atlantique qui a le programme qui progresse le plus – en informatique – en gagnant 42 places pour se classer 98e (il est suivi par l’Université Paris-Cité qui gagne 38 places pour se classer 60e en pharmacie et pharmacologie);
- Sorbonne Université qui est entrée dans le top 10 mondial des mathématiques, gagnant 18 places pour se classer 10e en progressant dans tous les indicateurs mais surtout dans le nombre de citations par article (c’est la seule discipline STEM – sciences, technologie, ingénierie, mathématiques – française à se classer dans le top 10 mondial) ;
- les mathématiques qui constituent un point fort des universités françaises avec quatre établissements qui parmi les 20 premiers mondiaux, soit plus que dans toute autre discipline (la France est au deuxième rang mondial, avec le Royaume-Uni et derrière les États-Unis, qui en comptent 9) ;
- PSL Paris-Saclay qui gagne 13 rang en physique et astronomie se placer à la 17e place.
Dans le monde les universités américaines sont en tête dans 32 matières. L’université de Harvard est l’institution la plus performante, se classant première dans 14 matières, soit deux de plus que l’année dernière. Les universités britanniques occupent quant à elle les têtes des classements dans 15 matières, les universités d’Oxford et de Cambridge arrivant en tête dans quatre et deux matières, respectivement. Autres résultats significatifs ;
- l’ETH Zurich est la meilleure université d’Europe continentale et occupe la première place dans trois disciplines ;
- les universités canadiennes de Toronto et de British Columbia ont le plus grand nombre de matières parmi les 100 premières au monde, avec 49 et 48 respectivement ;
- le déclin du Japon se poursuit, avec 43 % des universités qui descendent dans le classement et 8 % qui s’améliorent.