Le réseau national de l’École supérieure de la banque
C’est une école toute récente à la longue histoire. Si c’est le 1er juillet 2020 que le CFPB et le réseau des 14 CFA Banques ont fusionné pour donner naissance à l’École supérieure de la banque (ESB), son origine est bien plus lointaine puisque c’est en 1926 qu’elle a vu le jour pour former les professionnels de la banque. Aujourd’hui elle forme 35 000 apprenants chaque année en formation continue mais aussi initiale sur 18 campus en France et dans 25 pays d’Afrique.
Des formations à tous les niveaux. « Notre école n’a pas d’équivalent. Nous formons aujourd’hui tous les directeurs d’agence bancaires et énormément de cadres dirigeants avec des formations en propres comme avec 140 établissements partenaires, universités et Grandes écoles », explique Éric Depond, le directeur général de l’ESB qui propose 80 formations en propres ou avec des partenaires qui sont toutes au moins reconnues au RNCP.
En formation initiale l’ESB dispense aussi bien le BTS Banque conseiller clientèle qu’une licence professionnelle Banque back et middle management (avec l’université Paris Nanterre) ou, depuis deux ans, un bachelor Banque assurance qui reçoit déjà 900 étudiants et est, depuis la dernière rentrée, accessible à 100% à distance.
Le tout largement en apprentissage puisque l’ESB compte aujourd’hui 4 500 alternants. « L’alternance est aujourd’hui le levier privilégié de recrutement de la profession bancaire et nous avons des apprentis dans une banque sur deux », spécifie Éric Leblond. Et les besoins sont considérables : en 2022 l’ensemble des banques françaises a recruté 48 900 nouveaux collaborateurs soit une hausse de 21%. Et souvent dans des métiers de pointe : avec le secteur de l’assurance la banque est le plus important employeur de data scientists et analysts.
Un nouveau campus aux portes de Paris. A la dernière rentrée l’ESB a reçu ses étudiants franciliens sur un tout nouveau campus à Nanterre tout près de l’université. 4 000 m2 sur deux étages avec 12 salles de cours pouvant accueillir jusqu’à 300 étudiants simultanément. De plus les personnels et les étudiants sont ainsi ensemble sur le même campus alors qu’ils étaient séparés jusqu’ici. « Il est indispensable que ceux qui fabriquent les formations soient en contact avec les étudiants pour comprendre leurs attentes », se félicite Erice Leblond. De nouveaux campus pourraient ouvrir en France demain, notamment pour mieux positionner l’ESB sur le secteur de l’assurance.
A l’international l’ESB forme déjà plus de 2 000 apprenants chaque année avec une très forte présence dans toute l’Afrique francophone. « Aujourd’hui nous voulons conquérir l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient en nous appuyant sur des partenaires locaux et des intervenants anglophones et arabophones », se projette le directeur qui a ainsi été créé un hub à l’ile Maurice et se projette également en Asie : « Nous avons en projet de former l’ensemble des collaborateurs des banques chinoises à la Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCBFT) ».
