C’est une rentrée presque comme toutes les autres que vivent cette année les étudiants du PGE d’Audencia. Bien sûr ils sont masqués mais ils sont tous là dans le grand amphithéâtre du Palais des congrès de Nantes pour rencontrer des spécialistes de la RSE et du développement durable. « Vous nous avez manqué, nous sommes contents de vous retrouver aujourd’hui. » Directeur général d’Audencia, Christophe Germain recevait ce 6 septembre l’ensemble de ses nouveaux étudiants. L’occasion de présenter sa stratégie, son école de la transition environnementale et sociale Gaia, son futur nouveau campus parisien, son campus de Sao Paulo ou encore sa future nouvelle implantation à Shanghai. Face à lui 525 étudiants. Tous sortis de classes préparatoires.
La stratégie de Audencia passe aujourd’hui largement par le développement de son école de son école de la transition environnementale et sociale, Gaia. Sur la scène du Palais des Congrès de Nantes les intervenants sont justement venus expliquer aux étudiants comment répondre aux défis environnementaux. Comme Frédéric Mugnier, qui a créé son entreprise de vêtements, Faguo, il y a douze ans et a été le premier à calculer son bilan carbone : « Dans les écoles on devrait apprendre à calculer son bilan carbone. Comme nous qui espérions produire des paires de chaussure sans aucun rejet de carbone. Nous n’y sommes pas parvenus mais nous avons réduit notre empreinte de moitié en douze ans ». 2 millions de produits vendus plus tard – et autant d’arbres plantés – il espère bien faire évoluer toute la filière vers l’utilisation de cotons recyclés et d’autres produits moins impactants.
Même ambition du côté d’Anne Laurence, directrice de Comité 21, une association nantaise qui conseille les entreprises dans leur transition environnementale, qui remarque qu’il y a « un vrai enjeu d’inclusion dans ces questions qui, pour l’instant, intéressent surtout des femmes et des jeunes diplômés ». Des publics qui attendent de leur entreprise qu’elles leur apportent aussi du « bien-être ». Sur la plateforme Jobsmakesense Nicolas Vergné propose justement des « emplois à impact ». Lui-même diplômé de Audencia en 2017, il vient également de créer une association d’alumni d’Audencia concernés par ces questions : « Il faut prendre conscience dès l’école qu’il existe tout un environnement associatif passionnant. Il ne faut pas seulement réfléchir en termes de retour sur investissement alors qu’on peut très bien gagner sa vie en ayant un impact positif ».