Le site de Marne-La-Vallée de l’Université Gustave Eiffel fait partie des douze sites sur lesquels l’université et ses écoles sont implantées en France.
Pour sa conférence de rentrée 2024-2025, l’Université Gustave Eiffel a choisi l’Académie du Climat, un lieu symbolique reflétant ses engagements en faveur des villes durables et ses partenariats avec la Ville de Paris. Lors de cette rencontre, Gilles Roussel, le président, et Corinne Blanquart, la première vice-présidente, ont souligné que l’année 2025 « sera une année cruciale pour la consolidation des projets de l’Université, aussi bien dans le domaine de la recherche que de la formation, le tout dans un contexte de défis budgétaires ».
Des défis budgétaires prévus pour durer. L’Université Gustave Eiffel anticipe des résultats financiers négatifs pour l’année 2024 ainsi que pour l’année 2025, une situation notamment due à l’augmentation de la masse salariale et à la réduction des subventions pour charges de service public.
Malgré ces contraintes, l’université souhaite « préserver ses emplois et ses formations ». Aucune formation n’a été fermée cette année, et l’attractivité de l’université sur Parcoursup a « été particulièrement élevée ». La situation financière actuelle ne « permet cependant pas à l’Université de profiter de cette attractivité croissante pour accueillir davantage d’étudiants » soulignent les président et vice-président.
Une Université au cœur des enjeux des villes durables et des mobilités avec deux PEPR. L’Université Gustave Eiffel continue cette année de copiloter deux programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR): le PEPR Ville Durable et Bâtiments Innovants, en collaboration avec le CNRS, et le PEPR Digitalisation et Décarbonation des Mobilités, en collaboration avec l’IFPEN.
Concernant le PEPR Ville Durable et Bâtiments Innovants, la prochaine étape est la présentation fin novembre à Bordeaux des 8 projets lauréats de l’appel à projets.
Quant au PEPR Digitalisation et Décarbonation des Mobilités, la phase d’appel à projets doit s’étendre jusqu’à fin septembre, pour un lancement des projets prévu début 2025.
Chaque programme est également soutenu par trois centres opérationnels, chacun se concentrant sur les thématiques spécifiques des PEPR tout en abordant des problématiques communes : les enjeux liés aux données et le développement d’outils de modélisation et de simulation.
Une implication européenne avec l’Alliance PIONEER. L’Université Gustave Eiffel s’engage également au niveau européen sur les thématiques des villes et territoires durables à travers l’Alliance PIONEER. Cette alliance de dix universités européennes vise à favoriser les échanges et le partage de bonnes pratiques ainsi qu’à coordonner les efforts européens afin de construire collectivement les villes de demain.
Le hackathon annuel sur la mobilité, axé cette année sur la mobilité des marchandises, incarne l’esprit PIONEER. Cet événement constitue en effet une « opportunité unique de rassembler des étudiants de divers pays et écosystèmes pour aborder une problématique commune et croiser les approches ».
Un acteur clé inscrit dans son écosystème et à l’appui des politiques publiques. Grâce à la mise en place d’un conseil des partenaires en 2024 et à la forte présence de l’apprentissage parmi ses étudiants, l’Université Gustave Eiffel entretient des liens étroits avec les entreprises et souhaite inscrire ses relations dans un écosystème plus global, incluant non seulement les entreprises, mais aussi les collectivités territoriales et les associations.
Gilles Roussel considère en effet que « si le transfert de la recherche vers les entreprises est un processus bien structuré, bénéficiant d’outils, de financements et de solutions dédiées, le lien avec les collectivités et l’appui aux politiques publiques reste encore à développer ».
L’Université souhaite donc contribuer aux réflexions sur le cheminement entre la production de travaux de recherche, leur appropriation par les collectivités territoriales, et la manière dont ils vont soutenir les politiques publiques.
Pour approfondir ces enjeux, l’Université Gustave Eiffel organise en octobre des journées « Recherche et Action Publique » en collaboration avec l’INRAE et le CEREMA.