Qui forme les chefs des grandes entreprises (les « chief executive officers », CEO) dans le monde ? Un indicateur de ce type avait un temps été produit Mines ParisTech. Le Times Higher Education a reprise l’idée sous le nom d’Alma Mater Index. Son édition 2017 donne sans surprise la victoire à Harvard devant Stanford mais ce sont deux grandes écoles françaises, HEC (12 CEO) et l’Ecole polytechnique (11 CEO), qui suivent alors que trois autres grandes écoles sont encore classées dans le top 15 : Mines ParisTech (10ème), l’ENA (11ème) et l’Insead (13ème). Font également partie du top 100, Sciences Po (50ème), Centrale Paris (80ème) et l’Essec (88ème).
La première université non américaines ou française est la Wuhan University (Chine) alors qu’Oxford, première université d’un autre pays européen, n’est que 14ème. En Allemagne c’est l’université de Cologne qui domine (15ème), au Japon celle de Kyoto (12ème), en Italie le Politecnica de Milano (25ème) et la Complutense de Madrid en Espagne (84ème)
Et ne croyez pas que ce bon rang des institutions d’enseignement supérieur françaises ne soit dû qu’à la surreprésentation de leurs diplômés dans les entreprises français. Les managers français se placent à la troisième place des nationalités les plus représentées à la tête des 500 plus grandes entreprises mondiales, loin des Américains bien évidemment mais pas si loin des Chinois et loin devant les Japonais ou les Britanniques.