CLASSES PREPAS

Tribune : « ELVi, la pomme de discorde au sein du continuum CPGE – GE »

Par Marie-Christine CAPOBIANCO, professeur de Chaire Supérieure au Lycée Chaptal à Paris. Enseigne l’anglais en classes préparatoires scientifiques et commerciales (ECG).  Membre du coneil d’administration de l’APHEC (Association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales). A contribué à divers ouvrages à destination des scolaires et des étudiants de CPGE.

  1. Chronologie des « échanges» entre les DG, concepteurs et professeurs de CPGE

Lors de la réunion qui s’est tenue mardi 19 janvier 2021 concernant les épreuves de concours 2023 de la Banque Commune d’Epreuves, à laquelle ont notamment participé Monsieur Alain JOYEUX, Président de l’APHEC et Madame Christine PIRES, Vice-Présidente de l’APHEC et Coordinatrice des Langues Vivantes, l’annonce avait été faite par le comité de pilotage de la BCE d’envisager à la demande des écoles concernées le remplacement des épreuves actuelles (version et thème littéraires et questions d’expression écrite) par une nouvelle épreuve. Une des pistes explorées était alors celle de la synthèse, suscitant beaucoup d’inquiétude et d’interrogations chez les professeurs de toutes les filières de CPGE qui y préparent des candidats. Aussi intéressantes soient-elles dans la préparation de nos étudiants, le champ des compétences évaluées lors des épreuves écrites s’en trouverait très largement amenuisé. La synthèse est en effet un exercice répétitif et très formaté qui ne fait pas appel aux connaissances civilisationnelles ou à l’esprit critique des candidats.

En mars, l’APHEC a été auditionnée par le GT ELVi piloté par la DAC, au même titre que l’Inspection Générale ou d’autres associations y compris scientifiques. Les linguistes du CA ont alors fermement exprimé leurs réserves, souhaitant notamment le maintien des traductions, le respect des programmes officiels qui mettent en exergue notre travail civilisationnel, et ont insisté sur le caractère peu discriminant de la synthèse seule.

Le 5 Juillet 2021, la DAC a fait connaître la proposition d’épreuves retenue sous forme de tableau indicatif dans l’attente de sujets 0 promis pour le 10 septembre au plus tard.

Le 29 septembre 2021, la DAC a organisé une visioconférence avec certains directeurs de PGE, quelques concepteurs et les responsables LV de l’APHEC, mis devant le fait accompli car les sujets 0 ne sont parvenus que la veille au soir aux 3 responsables des Langues : Anglais, pour un sujet LVA, Espagnol et Allemand pour un sujet LVB. Les langues rares ne disposaient, quant à elles, d’aucun sujet 0. Nous sommes indignés de constater qu’il n’y a qu’un sujet proposé en Anglais LVA alors que sept langues sont possibles au concours et qu’un sujet proposé en LVB dans deux langues alors qu’onze langues sont possibles en LVB. Quel est le message ? Que l’anglais deviendrait la LVA obligatoire ? Nous rejetons fermement cette hypothèse qui nous semble heureusement pour le moment abandonnée.

Nous aurions aimé davantage de co-construction et de prise en compte de nos arguments. Le format de l’épreuve est donc le suivant : une question 1 conduisant à une synthèse de 2 articles dans la langue cible comptant pour 30% des points, une question 2 où l’étudiant doit répondre en faisant référence à tout le dossier (dont un article en français et 2 à 4 documents iconographiques pour la LVA) et en rajoutant des exemples personnels. Il doit exprimer son opinion personnelle sur cette question. Mais le comble est que le genre de l’essai à rédiger peut varier car ce n’est rien d’autre qu’un jeu de rôle déguisé : en anglais, « mettez-vous dans la peau d’un député à la chambre des Communes et rédigez un discours » ou en allemand « vous êtes un étudiant qui écrit dans un journal pour étudiants et qui n’a connu d’autre chancelière que Mme Merkel »…

Ces sujets 0, et le traitement qui en est fait, posent plusieurs problèmes. On ne nous a présenté aucun corrigé officiel, mis à part une sélection des exemples à relever dans chaque document pour répondre aux questions ainsi que des exemples complémentaires que l’étudiant aurait pu puiser dans ses connaissances pour la question 2. Mais aucun cobayage n’a été fait au moment de la parution des sujets 0, contrairement, à ce qu’avait fait le Concours Centrale en son temps (2012), en nous proposant 3 copies d’étudiants-ingénieurs avec leur notation et des appréciations. Pour ce qui nous concerne en tous cas, un cobayage a bien été évoqué… mais à l’horizon de mai 2022, beaucoup trop tard selon nous qui devons déjà préparer nos étudiants de 1e année à cette épreuve.

  1. Réactions générales par rapport à l’épreuve proposée et aux exigences des concepteurs

La parution des sujets 0 fin septembre 2021 pour les épreuves du printemps 2023 a obligé les enseignants à engager le travail « à l’aveugle » avec les classes de 1e année accueillies en septembre 2021, sans savoir ce que seront les épreuves 2023. De plus, le moment nous paraît particulièrement mal choisi. En effet, les concepteurs semblent complètement déconnectés du profil d’étudiant qui nous arrive en CPGE cette année. Outre les longs mois de pandémie et de confinement, avec un enseignement alternatif en terminale dont nous connaissons tous les effets particulièrement délétères en langue, ces étudiants, (98% de bacheliers) ont « essuyé les plâtres » de toutes les réformes : celle du collège, celle du lycée et maintenant la réforme de la filière qui connaît pour diverses raisons des difficultés de recrutement inédites.

Force est de constater que les concepteurs ne prennent pas en réelle considération l’expertise des professeurs de CPGE qui connaissent la réalité du terrain. Au contraire, ils proposent une épreuve extrêmement élitiste, quasi infaisable à BAC +2. La réforme va à l’encontre de l’ouverture sociale (quota de 25% de boursiers) pourtant prônée et mise en avant par les Grandes Ecoles, à grands renforts de mesures de discrimination positive pour certaines d’entre elles. Les étudiants veulent relever des défis et se mesurer à des épreuves qui certes permettent de valoriser les meilleurs mais tout en restant faisables. Quel étudiant rationnel ira se lancer dans une filière où les épreuves de langues sont si infaisables qu’elles l’assurent d’un échec certain ? Cela risque de réduire fortement le vivier de recrutement des écoles.

Lors de la Journée des CPGE à l’ESCP le 8 octobre 2021, ces griefs ont été repris. Des collègues de la filière littéraire déplorent la disparition des traductions littéraires qui permettaient à leurs étudiants de réussir. En effet, le thème sera, selon toute vraisemblance, extrait d’un essai ou d’un article, quoique cela ne nous soit pas clairement précisé. Les collègues de Khâgne qui disposent de 5h hebdomadaires jugent incompatible la nouvelle épreuve avec leur préparation. Citons Pierre ASSIER [1] : « La partie traduction littéraire s’adaptait assez facilement à la préparation des épreuves correspondantes de la BCE; ce ne sera plus le cas. Le cours de civilisation, qui prépare au commentaire d’article de presse de l’ENS LSH, fait travailler l’identification et la reformulation d’arguments complexes, et permet donc de préparer aussi la question de compréhension de la BCE; ce ne sera plus le cas. Ce cours permet aussi de préparer la question d’expression personnelle de la BCE; ce ne sera plus le cas. La préparation sera moins attractive pour des élèves de Khâgne, déjà très sollicités par des épreuves exigeantes par ailleurs. » Devant la fronde des linguistes, l’ESCP a convenu de la difficulté posée par ce nouveau format et a proposé l’organisation d’une Assemblée Générale de professeurs de LV et de concepteurs. Un mois après l’annonce de l’ESCP, nous ignorons toujours à ce jour la date de cette assemblée générale.[2]

  1. Les demandes d’amélioration de l’APHEC par rapport au concours ELVi et au format sujet 0 proposé.

Lors de différentes réunions, l’APHEC a mis en exergue des dysfonctionnements ou l’opacité de la banque ELVi qui nuisent à la communication avec les professeurs de CPGE et ont conduit à l’abîme qui existe désormais entre les deux univers. Pour cela, elle demande à ce que cette banque ait le même traitement que les autres disciplines : un cobayage des épreuves, des corrigés officiels complets, et surtout, une équipe correctrice recrutée majoritairement parmi les professeurs de CPGE. De même, un « trait d’union » entre les deux sphères, radicalement déconnectées, devient nécessaire et devrait être intégré à la conception.

Cette participation pourrait être envisagée via la participation d’un professeur de CPGE retraité ou rendu public (pour éviter les suspicions de conflit d’intérêt) ou encore, de l’Inspection Générale comme c’est le cas pour les concours ingénieurs.

Pour l’aspect pédagogique, l’APHEC reconnait évidemment la souveraineté des écoles dans le choix de l’épreuve et leur latitude à changer de format. Mais il est injustifiable de concevoir une nouvelle épreuve sans prendre en compte l’expertise des professeurs de CPGE qui préparent leurs élèves pendant 2 ans. C’est totalement contraire à l’esprit du continuum CPGE-GE que nous construisons conjointement depuis plusieurs années. Pour que ce format corresponde à la réalité du terrain, nous demandons des ajustements qui rendent « faisables » une épreuve qui ne l’est pas actuellement:

  • clarifier et simplifier les consignes, en en réduisant notamment le nombre de mots
  • que les sujets correspondent systématiquement et pour toutes les langues au programme de connaissances civilisationnelles que les étudiants sont censés acquérir au cours de la prépa.
  • réduire le nombre de mots du corpus mais aussi de la réponse à la question 2. Le nombre de mots à traiter en LV A dans l’ensemble du corpus est 1930 en incluant les légendes. Le nombre de mots à rédiger est de 1055 minimum à 1245 maximum dont 200 à traduire.
  • supprimer l’accessoire « jeu de rôle » de la question 2 en demandant un essai structuré qui permette aux étudiants d’exprimer et d’articuler un point de vue étayé de leurs connaissances de la culture des pays de la langue cible (plutôt qu’une compilation d’éditoriaux successifs traitant les documents regroupés ou un par un… au choix)
  • déconnecter la question 1 (prioritairement Compréhension Ecrite) de la question 2 (Expression Ecrite) afin d’évaluer les compétences une par une et non mélangées, B A BA de la pédagogie
  • recadrer la difficulté des sujets / documents proposés dans le dossier (articles et documents iconographiques) du dossier  par rapport aux exigences du CERCL : niveau B2
  1. Réactions par rapport aux différents sujets 0 proposés

NB : ces sujets sont accessibles sur le site de la BCE

  • l’anglais LVA :

Les consignes manquent de clarté et demandent tout et son contraire. Il y a une confusion récurrente entre ce que le candidat doit faire et peut faire, ce qui ne conduit pas au même type d’exercice. Et qu’en est-il du barème dans ce cas faute de corrigé-type?

  • Question 1 de compréhension écrite: Le candidat « peut » (en plus des 2 articles en anglais) faire référence à n’importe quel autre document du dossier (dont un article en français). Le dossier comprend « 2 à 4 documents iconographiques » : c’est trop si le candidat « doit » faire référence à l’un d’entre eux mais « peut » le faire à d’autres. La réponse étant en 350 mots, le candidat aura vite fait le choix du minimum pour gagner du temps.

Même si l’intitulé est « Résumé analytique comparatif », à savoir une mise en parallèle comparative des 2 articles mettant en avant concordances et divergences, les consignes  proposent une alternative : « points may be made document by document », donc une  juxtaposition de deux résumés mentionnant des points de comparaison.

  • Question 2 :  Expression personnelle (en 600 mots)

La question me paraît « hors sol », surenchère par rapport à l’épreuve d’X-ENS. La forme imposée relève du fantasme : un discours à la Chambre des Communes ? Malgré la demande des linguistes du CA d’abandonner le mélange des genres / jeu de rôles qui exige des registres de langues trop disparates, les concepteurs persistent et signent : « You are scripting a formal speech to debate the motion… » Il est donc attendu que le candidat s’adresse au « Speaker », fasse référence à ses « Honorable friends » en y mettant les formes, use de procédés rhétoriques : anaphore, allitération, etc… quitte à se répéter ! Tout cela n’est qu’accessoire, et n’apporte rien à l’argumentaire mais complexifie le travail de préparation.

De surcroît, la question coupe court à toute possibilité de dissertation puisqu’il s’agit de défendre un seul point de vue. On est bien dans l’ère de la « post-vérité » : ce n’est plus « Je pense, donc je suis » mais « Je crois, donc j’ai raison », dans la lignée de ce qui se fait en lettres au lycée.

Par ailleurs le candidat doit revenir sur les 2 articles analysés dans la 1e question, ce qui présente un risque de redite et aboutit à un exercice bâtard entre la synthèse, le thème-contraction, l’un des documents étant en français, et l’éditorial.

Les candidats auront-ils connaissance d’événements sportifs précis datant de 1968, 1984 ou 2010? Bien qu’il leur soit demandé d’illustrer leur argumentation en utilisant des exemples tirés du monde anglophone, celui mentionné dans l’article en français, l’exclusion d’Anelka lors de la Coupe du Monde de 2010, évoque une problématique tout autre que celle du dossier, l’activisme politique dans le sport. Son éviction a été suivie par la défaite des « Bleus » en pleine affaire Zahia/ main de Thierry Henry, d’où la mauvaise presse des Bleus à l’époque. Il y a donc une possibilité de contresens qui ne relève pas de compétences linguistiques en anglais.

Remarque sur le choix du doc n° 2 : trop de noms propres et d’acronymes (de sportifs, d’équipes, de personnalités politiques) qui ne diront pas grand-chose aux candidats qui ne seraient pas férus de basket ball ou football féminin.

Enfin, il est suggéré que les documents peuvent être traités « les uns à la suite des autres » : on voit mal comment le candidat peut avoir une réponse structurée logique et argumentée. Cela conduira à une succession de mini-éditoriaux sur chacun des articles… Là encore pas de consigne claire, ni de vrai « challenge » !

  • l’espagnol LVB: (Christine PIRES, représentante de l’espagnol, coordinatrice des LV et VP de l’APHEC)

Le sujet 0 ne correspond en rien au contenu civilisationnel que nous traitons en CPGE et n’est qu’un sujet sociétal qui, à peine publié, est déjà obsolète : la vaccination contre le COVID. Jamais sujet n’avait été aussi éloigné de notre champ d’études, ces dernières années. Nous demandons aux concepteurs de respecter nos programmes et le travail effectué en CPGE.

De plus, au-delà de la vacuité du sujet sociétal qui n’offre aucun intérêt en termes de connaissances ou de réflexion, les concepteurs ont-ils seulement pensé que derrière des copies se trouvent des étudiants qui ont un vécu personnel, parfois douloureux, de cette pandémie ? Les sujets doivent-ils heurter la sensibilité des candidats ? N’est-il pas tacite dans les 3 banques que les sujets qui peuvent heurter la sensibilité du candidat doivent être proscrits ?

La structure respecte dans la fourchette supérieure le nombre de mots. Toutefois, pour les documents iconographiques, le dossier présente un graphique dont la pertinence reste à démontrer. Alors que la formulation de question 2 pouvait laisser espérer un traitement plus civilisationnel faisant appel aux connaissances des étudiants, les pistes proposées en guise de corrigé retombent dans une platitude sociétale incurable. 

  • l’allemand LVB: (Mélanie LASSERRE, représentante de l’allemand au CA de l’APHEC)

En ce qui concerne le sujet 0 Allemand LVB, si le choix du thème (bilan des années Merkel) est conforme au contenu civilisationnel des cours, la difficulté générale (fond, forme, niveau linguistique…) des documents retenus peut en revanche être contestée : qu’il s’agisse du long article tiré de la Süddeutsche Zeitung (960 mots), d’une qualité de langue dépassant de beaucoup la capacité de compréhension de la quasi-totalité des élèves de LVB, ou de la caricature ironisant sur des faits anciens très probablement inconnus des élèves. Le corpus est en soi une difficulté.

Quant à l’appareil d’évaluation : La question 1 invite à rédiger une synthèse des différents documents, synthèse dont on ne sait précisément la forme qu’elle doit prendre : étude croisée des documents comme l’exige le format des Ecoles d’ingénieurs par exemple ou étude linéaire ? Une introduction présentant une accroche, une présentation brève des documents et une   problématique est-elle bienvenue ? Ou bien une telle présentation préliminaire sera-t-elle considérée comme trop formaliste et non conforme au format souhaité ? Les attentes ne sont pas précisées et les concepteurs n’ont pas fourni de corrigé-type du sujet 0 permettant de répondre à ces questions.

La question 2, extrêmement longue (48 mots, parfois composés), est quant à elle très complexe en raison de la multiplicité des consignes qu’elle contient et manque de clarté : que signifie explicitement « se référer » aux documents du corpus ? Faut-il y faire allusion en une phrase (ex : « Comme le stipule le document…du corpus à la ligne x ») ? Ou bien résumer tel ou tel propos de tel ou tel journaliste pour le commenter, le valider ou en faire la critique ? Concrètement : quelle part de la production doivent prendre les références aux documents du corpus ? N’y a-t-il pas par ailleurs un risque de redite de ce qui, déjà, aura été amené comme élément de réponse en Q1 ? Là encore, un corrigé-type fait défaut.

Quant au thème, il semble  irréaliste qu’un élève de LVB qui n’aura suivi dans le secondaire aucun cursus spécifique (Abibac / Spé Allemand, qui constituent une minorité rare en LVB et en CPGE économiques et commerciales encore davantage) puisse traduire dans un allemand ne serait-ce que correct un segment tel que : « Le monde d’avant l’invention des « faits alternatifs », du mensonge érigé en stratégie politique, de la mise en doute systématique de la vérité, du brouillage des repères entre le vrai et le faux. »  Et il ne s’agit là, rappelons-le, que de l’épreuve… de LVB !

Enfin, pourquoi les conseils aux candidats proposés dans le document annexe ne sont-ils pas rédigés en français ? S’il s’agit de vouloir conseiller – et donc d’aider –, pourquoi alors confronter les candidats à une telle difficulté de lecture dans un langage spécialisé du niveau C2+ alors que le B.O. vise le niveau B2/C1 en LVB après deux années en CPGE ? Quel étudiant en fera réellement la démarche sans se décourager ?

Nous avons compris l’esprit de la réforme initiée par les concepteurs des écoles et avons conscience que ceux qui nous sont proposés ne sont « que des sujets 0 ». Nous ne sommes pas fermés à toute évolution mais demandons que l’épreuve ELVi reste dans le domaine du faisable en raison de l’horaire qui nous est imparti pour préparer à des concours multiples. Si l’épreuve paraît vraiment trop difficile aux élèves qui sortent du lycée en n’ayant eu que deux heures par semaine, et avec un petit niveau, le risque qu’ils fassent l’impasse sur les LV avant même d’avoir essayé est élevé. Pire, ELVi sera rédhibitoire pour de nombreux étudiants qui préféreront des voies détournées leur offrant les mêmes débouchés mais sans épreuves repoussoir.

[1] Professeur d’anglais en Khâgne au lycée Chaptal, Paris

[2] Annonce du 16 novembre : AG en visioconférence le 6 décembre 2021 après-midi.

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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