PERSONNALITES, UNIVERSITES

Qui sont les présidents d’université ?

Guillaume Gellé, président de l’université Reims Champagne-Ardenne, le président de France Universités, entouré de ses deux vice-présidents : Virginie Dupont (présidente de l’Université Bretagne Sud) et Dean Lewis (président de l’Université de Bordeaux)

Tous les quatre ans un grand nombre d’universités élisent leurs présidents. Année électorale, 2024 va voir se succéder plus d’une cinquantaine d’élections. Vous retrouverez ci-dessous les portraits de l’ensemble des présidents d’université élus ou pas cette année.

UNIVERSITE PAR UNIVERSITE, LES BIOGRAPHIES DES PRESIDENTS

  • Aix-Marseille Université

Eric Berton a été élu président d’Aix-Marseille Université (AMU) en janvier 2020 et réélu en janvier 2024 par 30 voix et 6 votes blancs sur 36 alors qu’il était le seul candidat. -Professeur des Universités, doyen sortant de la faculté des Sciences du sport, ancien directeur de l’Institut des sciences du mouvement, Eric Berton était vice-président Innovation et Valorisation d’Aix Marseille Université depuis janvier 2016avant sa première élection.

  • Université d’Angers

Christian Roblédo, 49 ans, a été réélu à la tête de l’Université d’Angers en février 2020. Après des études d’économie à Pau – sa ville natale – et à Brest, et l’obtention d’un DEA en sciences de gestion à l’Université de Rennes 1, Christian Roblédo a réalisé une thèse de doctorat à l’Institut de gestion de Rennes. Il est recruté à l’Université d’Angers comme maître de conférences en 1996 où il intègre l’Istia dont il est le directeur de 2002 à 2012. C’est sous sa direction que l’Istia se transforme en école d’ingénieurs et est habilitée par la Commission des titres d’ingénieurs (CTI).

  • Université des Antilles

Eustase Janky a été élu président de l’Université des Antilles en janvier 2017 pour un mandat de 5 ans non renouvelable. Professeur des universités – praticien hospitalier depuis le 1er juillet 1990, agrégé de médecine, Eustase Janky débute ses études médicales en 1973 puis il assure la direction du service en gynécologie-obstétrique au CHU de Pointe-à-Pitre de 1990 à 2016. Il est également directeur pédagogique de l’école des sages-femmes depuis 1991, devenue depuis 2013 le département de maïeutique rattaché à la faculté de médecine de l’université.

  • Université d’Artois

Pasquale Mammone a été réélu à la présidence de l’Université d’Artois en novembre 2020. Professeur de mathématiques, ses activités de recherche portent sur la théorie du groupe de Brauer, des formes quadratiques, ainsi que l’histoire des mathématiques. Depuis plus d’une dizaine d’années, il assume de nombreuses responsabilités administratives au sein de l’Université d’Artois : membre du conseil d’administration depuis 1999, directeur de l’UFR des sciences de 2004 à 2012, premier vice-président en charge des finances de 2012 à 2016. ll était également membre du conseil d’administration de la COMUE Lille-Nord de France, membre du conseil d’école de l’ESPE, et vice-président du Louvre-Lens vallée.

Après avoir obtenu un doctorat en Belgique, à l’université de Mons, en 1987, Pasquale Mammone obtient une HDR à l’université de Lille 1, en 1991. Il débute sa carrière dans l’enseignement et la recherche la même année avant d’obtenir un poste de professeur à l’université d’Artois. 

  • Université d’Avignon

Georges Linarès a été élu à la présidence d’Avignon université pour un mandat de quatre ans le 4 décembre 2023. Seul candidat en lice, il a recueilli l’unanimité des suffrages (28 voix). Il succède à Philippe Ellerkamp qui a dirigé l’université pendant deux mandats successifs.

Georges Linarès est titulaire d’une maîtrise de mathématiques appliquées (1994) et d’un DEA de mathématiques et informatique (1995) de l’université de Toulon, ainsi que d’un doctorat soutenu à l’université d’Avignon (1998). Nommé maître de conférences en 1999, il est rattaché au laboratoire d’informatique d’Avignon et titulaire d’une HDR depuis 2009.

Il devient professeur des universités en 2011. Ses activités de recherche portent sur le traitement automatique de la parole, la recherche d’information multimédia, le traitement automatique du langage naturel. Georges Linarès a dirigé, de 2010 à 2015, le laboratoire informatique d’Avignon et a été codirecteur du Ceri (Centre d’enseignement et de recherche en informatique). Il a également été coresponsable de l’axe « Réseaux sociaux et culturels » de la fédération de recherche Agorantic, de 2011 à 2014. Georges Linarès a été membre du conseil scientifique de l’université avant d’être élu vice-président de la commission recherche en 2016. Il a occupé cette fonction pendant les deux mandats successifs de Philippe Ellerkamp, à qui il succède.

  • Université de Bordeaux

Dean Lewis, 56 ans, a élu président de l’université de Bordeaux en janvier 2022, par 29 voix pour, 5 blancs et 1 nul. Il était le seul candidat à la succession de Manuel Tunon de Lara. C’est à la fois la victoire d’un « régional de l’étape », Dean Lewis est né à Périgueux en Dordogne, et d’un ancien président d’université. Dean Lewis fut en effet président de l’université Bordeaux 1 en 2012, avant qu’elle ne fusionne avec Bordeaux 2 et 4 l’année suivante pour donner naissance à l’Université de Bordeaux. Il fut vice-président du conseil d’administration de cette dernière entre 2014 et 2018, puis vice-président en charge des ressources humaines de 2018 à 2022.

Professeur d’électronique, Dean Lewis est agrégé de physique appliquée de l’École normale supérieure (ENS) de Cachan, d’un DEA et d’une thèse de l’université Bordeaux 1.

  • Université Bordeaux Montaigne

Lionel Larré, 47 ans, a été élu président de l’Université Bordeaux Montaigne le 20 mai 2020. Il succède à Hélène Vélasco-Graciet, présidente depuis 2016 qui ne se représentait pas. Lionel Larré a réalisé une grande partie de ses études et de son parcours professionnel à l’Université Bordeaux Montaigne. Agrégé en 1997, il a effectué un doctorat sur les « autobiographies amérindiennes ». Après avoir enseigné en lycée, il a réintégré l’Université Bordeaux Montaigne comme attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER), puis maître de conférences.

Il est depuis 2015 professeur de civilisation américaine. Ses recherches portent sur l’histoire de la relation entre amérindiens et États-Unis, et sur l’histoire des représentations des Indiens. Lionel Larré a été directeur adjoint de l’unité de recherche CLIMAS – Cultures et littératures des mondes anglophones de 2011 à 2017, élu au conseil d’administration de l’Université Bordeaux Montaigne de 2016 à 2017. Jusqu’à son élection à la présidence, il était directeur de l’UFR Langues et Civilisations de l’Université Bordeaux Montaigne.

  • Université de Bourgogne

Vincent Thomas a été élu président de l’université de Bourgogne en mars 2020. Professeur de Droit privé et sciences criminelles, doyen de la Faculté de droit, sciences économique et politique de 2014 à 2019, il succède à Alain Bonnin. Pur produit de son université Vincent Thomas y a obtenu son doctorat en droit des sociétés puis y est entré en tant que maître de conférence (1999-2017) avant d’être nommé directeur de l’IEJ (2007-2010) puis administrateur (2012-2017).

  • Université de Bretagne Occidentale

Pascal Olivard, 56 ans, a été élu président de l’Université de Bretagne occidentale par 18 voix contre 15 en février 2023. Il succède à Mathieu Gallou, décédé mi-décembre 2022, pour la fin du mandat de ce dernier c’est-à-dire quatorze mois simplement. Un retour aux sources pour celui qui avait déjà occupé cette fonction de 2007 à 2016. Candidat malheureux à la mairie de Brest (sans étiquette) en 2020, Pascal Olivard a été président de la COMue Bretagne Loire de2016  jusqu’à sa démission en janvier 2019.

Après un BTS en systèmes électroniques en 1987, Pascal Olivard poursuit à l’université de Bretagne-Occidentale (UBO) par une licence puis par une maîtrise en électronique, électrotechnique et automatique. Il obtiendra en 1991 un DEA avant de devenir docteur en électronique en 1996. Il enseigne à l’UBO dès 1991 mais ne devient maître de conférences qu’en 1998. Il sera professeur des universités en 2013. Il est président de l’UBO entre 2007 et 2012.

  • Université Bretagne Sud

En juin 2020, le conseil d’administration de l’Université Bretagne Sud a élu Virginie Dupont présidente de l’Université Bretagne Sud. Succédant à Jean Peeters, elle devient ainsi la première femme à présider une université en Bretagne. Elle a depuis été élue à la vice-présidence de la Conférence des présidents d’université.

Titulaire d’un doctorat de chimie-physique de l’INP Lorraine (ENSIC), Virginie Dupont entre en 1994 comme maître de conférence à l’UBS où elle est aujourd’hui professeure en chimie organique. Elle a occupé les fonctions de directrice-adjointe de la Faculté des Sciences entre 2006 et 2008, avant de devenir Doyen de cette même faculté entre 2008 et 2012. Suite à l’élection de Jean Peeters en 2012, elle en devient la 1ère vice-présidente en charge du conseil d’administration, des finances, des ressources humaines et du patrimoine pendant ses deux mandats.

  • Université Caen Normandie

Lamri Adoui, 51 ans, a été élu président de l’université de Caen Normandie le 27 novembre 2020 avec 25 voix sur 35 votants. Sa liste avait battu celle du président sortant, Pierre Denise, lors des élections, en octobre. Titulaire d’un doctorat en physique atomique obtenu en 1995 à l’université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Université), Lamri Adoui est enseignant-chercheur en physique atomique à l’université de Caen Normandie depuis 1995.

Membre du Conseil scientifique de l’université de Caen Normandie de 2007 à 2015, il a occupé la fonction de vice-président en charge de la Recherche de 2012 à 2015, date à laquelle il a été élu président de la COMUE Normandie Université, fonction qu’il a occupée jusqu’à sa démission fin 2019. Il reproche en effet aux deux présidents des universités de Caen et de Rouen, un manque de coopération au sein de la COMUE. Le voilà de retour au premier plan. Pourra-t-il réunir les deux universités dans un projet commun ?

  • Université Clermont-Auvergne

Mathias Bernard est depuis 2017, le premier président de l’université Clermont-Auvergne, fusion de deux universités de la région. Depuis 2012 il était le président de l’une des deux universités, l’Université Blaise Pascal. Normalien agrégé d’histoire en 1991, Mathias Bernard soutient une thèse en 1995 à l’université Paris IV et obtient une HDR en 2003 dans le même établissement. Il devient maître de conférences à l’université Blaise Pascal de Clermont entre 1996 et 2004 puis professeur en histoire. Il occupera dès 1997 des postes à responsabilités comme directeur du département ou en tant que vice-doyen en 2003.

  • Université de Corse

Dominique Federici a été élu le 10 février 2020 président de l’Université de Corse avec 20 voix sur 31 votants contre 7 pour Marc Muselli, 1 pour Christophe Storaï et trois bulletins nuls. Il succède à Paul-Marie Romani qui était en poste depuis 2012. Dominique Federici est professeur en informatique. Il est aussi membre du laboratoire Sciences pour l’environnement du CNRS. Il a été par le passé directeur du département Informatique et responsable de différents diplômes de la Faculté des Sciences et techniques.

  • Université Côte d’Azur

Jeanick Brisswalter a été élu président de l’Université Côte d’Azur en janvier 2020 et réélu au 1er tour pour 4 ans président d’Université Côte d’Azur le 9 janvier 2024 avec 27 voix sur 36. Il est le premier président de la nouvelle université, établissement expérimental, qui s’est substitué à l’Université Nice Sophia Antipolis et à la Comue. Jeanick Brisswalter est professeur des universités depuis 1996.

Après un doctorat en physiologie au laboratoire de physiologie des adaptations de Paris V, spécialiste de physiologie de l’exercice appliquée au sport de haut niveau, il débute sa carrière comme chercheur à la mission recherche de l’Institut National du Sport de l’Expertise et de la Performance (INSEP). Ensuite, il intègre l’Université́ de Poitiers en 1994 ; puis l’Université́ de Toulon en 1999, où il dirige le laboratoire d’ergonomie sportive, avant de rejoindre l’Université́ Nice Sophia Antipolis en 2010 où il crée et dirige le Laboratoire « Motricité Humaine, Expertise Sport Santé » (LAMHESS). Il a été Doyen de la Faculté des Sciences du Sport de 2014 à 2016, date à laquelle il prend la responsabilité de vice-président de la commission recherche de l’université Nice Sophia Antipolis et vice-président recherche de la Comue Université Côte d’Azur. Depuis 2020, il est président d’Université Côte d’Azur, l’une des 9 universités françaises à avoir obtenu le label « Université d’Excellence ».

  • CY Cergy Paris Université

Laurent Gatineau a été élu président de CY Cergy Paris université en janvier 2023. Seul candidat à la succession de François Germinet il a obtenu 27 voix favorables contre 1 contre. Il était vice-président délégué à la politique d’établissement de CY depuis 2020. Le nouveau président occupera le poste jusqu’à la fin du mandat de François Germinet qui devait s’achever en 2025.
Titulaire d’un doctorat de géographie obtenu à l’université Bordeaux 3, Laurent Gatineau a rejoint l’université de Cergy-Pontoise en 2005 en tant que PRAG (professeur agrégé). En 2009, il devient Maître de Conférence à l’IUT de Cergy-Pontoise et chef du département Gestion Logistique et Transport. De 2016 à 2020, il est élu directeur de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université. Depuis 2015, il est le responsable du parcours Management logistique du master géographie Aménagement développement environnement, adossé à la mention Transport mobilité et réseaux depuis 2020.

  • Université d’Evry

Vincent Bouhier a été élu président de l’université d’Évry Paris-Saclay en janvier 2023 par 23 voix sur 34. Seul candidat après le retrait de l’autre finaliste, Saïd Mammar, il succède à Patrick Curmi qui présidait l’université depuis 2015. Docteur en droit spécialisé en droit public et droit européen, doyen de l’UFR de Droit et Science politique depuis 2016, Vincent Bouhier en était second vice-président recherche en 2019. Au sein du centre de recherche Léon Duguit (CRLD), il coordonne une équipe de recherche Particuliers, droits international et européen.

Auparavant il a créé deux licences double diplômes (LDD) accréditées par l’université Paris-Saclay dont une portant sur le droit et l’informatique. Au niveau recherche, il a co-porté des projets dans le domaine de l’Intelligence artificielle (IA) en faisant intervenir des spécialistes du numérique dans les sciences et technologies ainsi que des sociologues et des historiens. Ces projets de recherche sont également en lien avec les questions d’éthique et de déontologie.

  • Université de Franche-Comté

Macha Woronoff a été élue présidente de l’université de Franche-Comté (UFC) en décembre 2020. Elle est professeure d’université en pharmacie clinique et praticien hospitalier au CHU de Besançon. Docteure en pharmacie de l’université de Franche-Comté, elle a également obtenu un PhD en santé de l’université Paris-Descartes (Université de Paris).

  • Université Grenoble-Alpes

Yassine Lakhnech, 59 ans, a été élu président de l’université Grenoble-Alpes en janvier 2024 pour quatre ans avec 26 voix sur 41. Élu et non pas réélu car, s’il était déjà président de l’université, il devient maintenant le premier président du grand établissement créé en novembre 2023. Mais voilà depuis le tribunal administratif de Grenoble a prononcé en février 2024 l’annulation des élections aux conseils centraux de l’université Grenoble Alpes. Un administrateur provisoire va maintenant organiser de nouvelles élections.

Diplômé de l’Université de Kiel en Allemagne, spécialiste de la vérification des programmes et de la sécurité prouvable, des liens entre logiques et modèles de calcul, Yassine Lakhnech est professeur de l’Université Grenoble Alpes depuis 1999. Il y a assuré de nombreuses responsabilités en formation, les fonctions de vice-président recherche adjoint de l’Université Joseph Fourier (UJF), de vice-président recherche de l’UJF et de directeur exécutif du volet recherche et valorisation de l’initiative d’excellence.

  • Université de Guyane

Antoine Primerose a été réélu président de l’Université de Guyane avec une large majorité en janvier 2019. Il avait été élu une première fois en 2017 à la présidence de la nouvelle université. Il est docteur en électronique.

  • Université de Haute-Alsace

Pierre-Alain Muller (@pamuller), 57 ans, a été élu en janvier 2021 président de l’Université de Haute-Alsace (UHA). Il succède à Christine Gangloff-Ziegler, nommée rectrice de la région académique de la Guadeloupe en juillet 2020. Vice-président en charge de l’Innovation depuis 2012, professeur des universités en informatique et spécialiste de la modélisation des systèmes et de la méta-modélisation des langues, Pierre-Alain Muller enseigne à la Faculté des sciences et techniques (FST), à la Faculté des sciences économiques, sociales et juridiques (FSESJ) et à l’École nationale supérieure d’ingénieurs Sud-Alsace (ENSISA) de l’UHA.

Après ses études il débute sa carrière professionnelle en 1988, en tant que consultant pour une startup américaine (Rational Software) qui cherchait à s’implanter en Europe, et en devient responsable de son centre de support technique pour l’Europe. Il « garde de cette période un grand intérêt pour les relations avec le monde économique, la valorisation de la recherche et le transfert de technologies ». C’est en 1993 qu’il obtient sa thèse puis devient maître de conférences. En 1999 il porte un projet de valorisation de ses travaux de recherche sur la modélisation des applications Web, et – dans le cadre de la loi sur l’innovation – assure les fonctions de PDG de la société Objexion Software, de 2000 à 2002. Il coordonnait jusqu’à aujourd’hui pour les deux universités d’Alsace (Université de Strasbourg et Université de Mulhouse) le projet Disrupt 4.0 (lauréat du PIA Disrupt Campus en mai 2017) qui porte sur la transformation numérique des entreprises, des établissements d’enseignement supérieur et sur l’entreprenariat étudiant.

  • Université de La Réunion

Frédéric Miranville, 43 ans, a été réélu président de l’Université de La Réunion par 22 voix favorables contre 13 pour la liste concurrente, et un bulletin blanc le 17 décembre 2020. Frédéric Miranville est titulaire d’un DEA de mécanique-énergie (1999), et d’un doctorat en physique du bâtiment de l’université de La Réunion (2002). Il devient maître de conférences en 2004 à l’université de La Réunion. De 2006 à 2008, il est vice-doyen en charge des formations à l’UFR des sciences de l’homme et de l’environnement.

Chargé de mission insertion professionnelle de 2007 à 2008, puis vice-président chargé des relations extérieures et insertion professionnelle de l’établissement de 2008 à 2012, il devient, professeur des universités en 2001. Il fut également vice-président du pôle entrepreneuriat étudiant de La Réunion (2011-2014), puis directeur du pôle orientation et insertion professionnelle de l’université de La Réunion de 2011 à 2015 avant d’être élu président en 2016.

  • Université de La Rochelle

Jean-Marc Ogier, 53 ans, a été réélu en janvier 2021 président de l’Université de La Rochelle. Jean-Marc Ogier a obtenu son diplôme de doctorat en informatique de l’Université de Rouen en 1994. Depuis 2001, il est professeur titulaire à l’Université de La Rochelle et directeur du laboratoire L3I de l’Université de la Rochelle, qui comporte 90 chercheurs. En 2016 fneauil est élu à la présidence de l’université.

  • Université Le Havre Normandie

Pedro Lages Dos Santos a été élu président de l’université Le Havre Normandie en octobre 2020. Premier vice-président du conseil d’administration de l’université Le Havre Normandie depuis 2012, Pedro Lages Dos Santos a fait partie de l’équipe présidentielle de Pascal Reghem, le président sortant, durant 8 ans.

Docteur de l’université du Havre en 2003 il y est recruté comme maître de conférence en 2005 où il prend la responsabilité de la licence d’économie-gestion (jusqu’en 2011). Il est vice-doyen de la Faculté des affaires internationales de 2011 à 2012.

  • Université de Lille

Régis Bordet été élu président de l’université de Lille en décembre 2021 après avoir recueilli 26 voix face à Georgette Dal (6 voix) et Thomas Alam (9 voix) et trois abstentions. Il succède à Jean-Christophe Camart qui fut le premier président de l’université et avait décidé de se rallier à sa candidature en septembre dernier. Créée en 2019, l’université de Lille se transformera le 1er janvier 2022 pour désigner l’établissement public expérimental (EPE) que l’université formera avec quatre grandes écoles (Sciences Po Lille, Ensait, Ensap et ESJ).

Professeur à l’Université de Lille et praticien hospitalier au CHU de Lille, Régis Bordet est impliqué à la fois dans des activités scientifiques et de management de la recherche. Directeur de l’unité mixte de recherche sur les troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires, sa recherche est orientée vers la neuropsychopharmacologie qui étudie les effets des médicaments sur le cerveau et le comportement. De 2010 à 2016, il a coordonné le consortium européen Pharma-Cog. Il a aussi dirigé le Centre national de gestion des essais de produits de santé, un groupement d’intérêt public (GIP) partenarial consacré au développement d’essais thérapeutiques (2011-2015). Vice-président Recherche de l’Université de Lille – Droit & Santé jusque décembre 2017, il a également été vice-président Stratégie et prospective à l’Université de Lille. Il sera directeur général de la Fondation de l’I-Site jusqu’au 31 décembre 2021.

Docteur en Médecine, neurologue et pharmacologue clinicien, Régis Bordet a obtenu une thèse d’Université de Pharmacologie expérimentale en 1999. Il est professeur de pharmacologie médicale à l’Université de Lille et praticien hospitalier au CHU de Lille. Sa recherche est orientée vers la neuropsychopharmacologie expérimentale et clinique, tant dans le champ des maladies neurologiques que mentales, avec un accent mis sur le développement translationnel d’approches symptomatiques et curatives (disease-modifiers).

  • Université de Limoges

Isabelle Klock-Fontanille a été élue présidente de l’université de Limoges en janvier 2021. Professeure en sciences du langage à la faculté des lettres et sciences humaines, où elle dirigeait jusqu’alors le Centre de recherches sémiotiques (CeReS) et l’institut de recherche SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), Isabelle Klock-Fontanille succède à Alain Célérier.

  • Université du Littoral-Côte d’Opale 

Hassane Sadok, 61 ans, a été réélu président de l’Université du Littoral-Côte d’Opale. Après avoir fait des études de mathématiques jusqu’au DEA à Lille, Hassane Sadok soutient deux thèses (en 1986, puis en 1988). Il est nommé maître de conférences à Lille 1 l’année qui suit et intègre l’université du Littoral-Côte-d’Opale (ULCO) en 1994 en tant que professeur. Il est élu président de l’ULCO en avril 2016.

  • Université de Lorraine

Hélène Boulanger a été élue présidente de l’Université de Lorraine en juin 2022 avec une infime majorité de 16 voix sur 30 au deuxième tour de scrutin. Maîtresse de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’UFR Sciences Humaines et Sociales (SHS) et chercheure au Centre de Recherche sur les Médiations (CREM) à Nancy, Hélène Boulanger était jusqu’alors vice-présidente du conseil d’administration dans l’équipe du président sortant, Pierre Mutzenhardt qui ne pouvait pas se représenter après deux mandats.

  • Université Claude-Bernard Lyon 1 

Frédéric Fleury a été réélu président de l’Université Claude Bernard Lyon 1 en décembre 2020. Frédéric Fleury a obtenu son DEA en analyse et modélisation biologiques à l’université Claude Bernard de Lyon en 1988. Il y soutient sa thèse en 1993 et y obtiendra dix ans plus tard son HDR. Il est d’abord ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche) entre 1993 et 1995 puis maître de conférences avant de se hisser au rang de professeur en 2005. Il occupe alors plusieurs postes à responsabilités et prend la direction d’un département en 2010. Il en était vice-président en 2012.

  • Université Lyon 2

Nathalie Dompnier, 46 ans, a été réélue présidente de l’université Lyon 2 en février 2020. Professeure de science politique à l’université Lyon 2 depuis 2007 et membre junior de l’Institut Universitaire de France, Nathalie Dompnier avait été élue présidente pour un premier mandat en avril 2016. Elle était jusqu’alors directrice de l’UFR d’Anthropologie, de Sociologie et de Science Politique.

Nathalie Dompnier commence sa carrière comme allocataire de recherche à l’Institut d’études politiques de Grenoble en 1997. Elle devient professeure agrégée en sciences économiques et sociales, poste qu’elle occupera de 2000 à 2002 dans l’académie de Lyon puis de Strasbourg. En 2002 elle devient Attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’IEP de Grenoble. Elle occupe ensuite le poste de Maître de conférences en science politique à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse jusqu’en 2007, date à laquelle elle obtient l’agrégation de science politique et devient professeure des Universités.

  • Université Jean Moulin Lyon 3

Eric Carpano a été élu président de l’Université Jean Moulin Lyon 3 au premier tour de scrutin, à l’unanimité des suffrages exprimés, en décembre 2020. Il succède à Jacques Comby qui ne pouvait pas se représenter après deux mandats. Eric Carpano est professeur de droit public à Lyon 3 depuis 2012, responsable du master de droit européen des affaires. Avant, il a enseigné à Sciences Po Toulouse et dans les universités d’Aix-Marseille et Clermont Auvergne. Il dirige également le Centre d’études européennes et est titulaire de la Chaire Jean-Monnet en droit européen.

Eric Carpano est titulaire d’un DEA en European Law de l’université Lyon 3, d’un LLM in European Business Law de l’université du Surrey, docteur en droit de l’Institut universitaire européen de Florence (2003) et agrégé de droit public (2010).

  • Université du Mans

Pascal Leroux a été élu président de l’université du Mans en avril 2021 et succède ainsi à Rachid El Guerjouma, qui ne pouvait se représenter après avoir effectué deux mandats. Pascal Leroux est entré à l’université du Mans en 1996 comme responsable du DEUG de l’IUP Micro Informatique et Micro Électronique puis en est devenu responsable du département d’informatique avant de diriger son école d’ingénieurs, l’Ensim, de 2007 à 2017. Il enchaîne sur un poste de co-directeur du Centre de recherche en éducation de Nantes qu’il occupait jusqu’ici.

Pascal Leroux est titulaire d’un DEA en Intelligence artificielle (IA) de l’université Pierre et Marie Curie, d’un doctorat en informatique de cette même université et d’une HDR de l’université du Maine (devenue depuis Le Mans Université).

  • Université de Montpellier

Philippe Augé, 54 ans, a été réélu président de l’Université de Montpellier pour un mandat de quatre ans le 15 décembre 2021 par le conseil d’administration. Seul candidat il obtient 31 voix sur 36. Il sera ainsi le premier président du nouvel établissement public expérimental qui naitra le 1er janvier 2022.

Professeur de droit public spécialiste en droit fiscal et finances publiques, il a été élu président de l’Université de Montpellier en 2015 puis réélu en 2019. Il était auparavant président de l’Université Montpellier 1 depuis 2009.

  • Université Paul Valéry Montpellier 3

Anne Fraïsse, 61 ans, a été élue présidente de l’Université Paul Valéry Montpellier 3 pour la troisième fois. Elle n’en était plus présidente depuis 2016 quand elle avait laissé sa place à son vice-président, Patrick Gilli. Depuis la mésentente était née entre eux et Anne Fraïsse a rebattu la campagne avec succès pour reprendre un poste qu’elle n’avait pas pu conserver après ses deux premiers mandats.

Vice-présidente de la CPU de 2010 à décembre 2012 avant de présider, de 2012 à 2014, la commission « Vie étudiante et questions sociales » de cette même instance Anne Fraïsse avait échoué à l’époque à prendre la présidence de la CPU face à Jean-Loup Salzmann. En dehors du monde universitaire, Anne Fraïsse a présidé une des associations de parents d’enfants handicapés à l’origine du premier service d’accompagnement scolaire et social de l’Hérault.

Anne Fraïsse est agrégée de lettres et commence sa carrière d’enseignante en collège avant de poursuivre ses études en DEA et en doctorat à Montpellier. Elle soutient sa thèse en 1992 puis est nommée maître de conférences de latin en 1994 à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.

  • Université de Nantes

Carine Bernault a été élue présidente de la toute nouvelle Nantes Université en décembre 2021, avec 28 voix pour et 6 blancs, pour un mandat de cinq ans. Elle présidait l’Université de Nantes depuis juillet 2020. Elle succédait alors à Olivier Laboux, qui ne pouvait plus se présenter après deux mandats et dont elle était jusqu’ici la vice-présidente en charge de la réforme de l’université.

Professeure en droit privé, elle a été premier vice-doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de son université de 2012 à 2014. Une université de Nantes au sein de laquelle elle a également suivi tout son cursus de la licence à son doctorat consacré au droit de la propriété industrielle.

  • Université de Nouvelle Calédonie

Gaël Lagadec, 50 ans, a été réélu président de l’Université de Nouvelle-Calédonie (UNC) en juillet 2017. Vice-président du conseil d’administration de l’UNC de 2011 à 2013 il en présidait la commission emplois en matière d’enseignement et de recherche. Titulaire d’un DEA changement social et développement de l’université Lille 1 et d’un doctorat en sciences économiques (1997), il est habilité à diriger des recherches depuis 2011. Il entre à l’UNC comme maître de conférences en sciences économiques en 1998, après avoir été Ater et allocataire de recherche à l’université Lille 1 (1994-1997).

  • Université de Nîmes

Benoit Roig a été réélu président de l’université de Nîmes à l’unanimité (il était le seul candidat) en novembre 2020. Il avait été élu président en 2019 suite au départ d’Emmanuel Roux pour la Cour des Comptes. Entré à l’université de Nîmes en 2013, Benoit Roig y enseigne la chimie et en était vice-président recherche et innovation. Auparavant il était enseignant-chercheur au sein des Mines d’Alès de 1999 à 2010, en 2010, puis professeur d’université et responsable de l’unité biodiagnostic de l’EHESP (École des hautes études en santé publique) jusqu’en 2013.

Il est diplômé d’un DEA de l’université de Montpellier et docteur en chimie de l’université d’Aix-Marseille.

  • Université d’Orléans

Après deux mois de négociations et pas moins de 18 tours de scrutin, l’université d’Orléans a enfin élu son président en février 2021. Eric Blond (@ricBlond), jusque-là vice-président de l’université d’Orléans et enseignant à Polytech a obtenu 20 voix (la majorité étant fixée à 19 voix). Un résultat obtenu après que le principal opposant d’Eric Blond, Christophe Léger, ait décidé de se retirer. Eric Biond succède ainsi à Ary Bruand, président depuis 2016 et qui avait préféré ne pas se représenter.

Eric Blond est professeur de mécanique et enseigne au sein de Polytech Orléans dans la spécialité « Innovation en Conception et Matériaux ». Arrivé à l’université d’Orléans en tant que PRAG à Polytech en 2002, Eric Blond a commencé à enseigner en tant que moniteur à l’ENS de Cachan et vacataire à l’ESTACA de 1999 à 2002. Normalien, docteur en mécanique, génie mécanique et génie civil de l’ENS Cachan, il a rejoint le laboratoire de Mécanique des systèmes et des procédés (UMR CNRS/ENSAM Paris/Univ. Orléans) en tant que maître de conférences en 2000.

  • (Comue) Normandie Université

Ronan Congar a été élu président de la Comue Normandie Université en janvier 2023 avec 34 voix pour et 11 votes blancs après trois ans d’administration provisoire. Il succède à Xavier Pannecoucke, administrateur provisoire depuis septembre dernier. Ronan Ronan est maître de conférences en sciences économiques depuis 2005 à l’Université de Rouen Normandie. Il a été auparavant professeur adjoint au département de science économique de l’Université d’Ottawa, Ontario. Il a fondé à l’Université de Rouen Normandie le master Management de l’environnement et du développement durable, dont il a été responsable pendant 15 ans, jusqu’en 2020.

L’engagement de Ronan Congar envers la Comue Normandie Université n’est pas récent. Il l’a d’abord rejoint en tant que membre de son conseil d’administration de 2015 à 2019, animé par la volonté de participer à la construction d’un espace commun de coopération. Au cours des deux dernières années (2021 – 2022), il en était vice-président en charge des moyens financiers et des ressources humaines.

  • Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

C’est l’un des postes les plus exposés de l’enseignement supérieur. Christine Neau-Leduc a été élue présidente de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en janvier 2021. Après un premier vote qui n’avait pas pu s’achever sur un résultat en décembre, l’autre candidate, Soraya Messaï-Bahri, avait en effet choisi de se retirer suite « au regard du consensus obtenu en vue de mettre en place une gouvernance collégiale et ambitieuse », selon le communiqué de l’université. Deuxième femme à occuper ce poste, après Hélène Ahrweiler en 1976, Christine Neau-Leduc succède à Georges Haddad et à l’administration provisoire qui assurait la gestion de l’université depuis le 2 septembre 2020.

Diplômée en droit privé de l’université de Montpellier, titulaire d’un doctorat à Paris 2 Panthéon-Assas et d’une agrégation en droit privé et sciences criminelles, Christine Neau-Leduc est professeure en droit privé et sciences criminelles. Elle commence sa carrière à Montpellier 1 puis rejoint l’université Toulouse 1 en 2003, revient à Montpellier 1 en 2005 et rejoint enfin Paris 1 en 2012. Elle était vice-présidente chargée des affaires institutionnelles au conseil d’administration de son conseil d’administration depuis 2016 et directrice du département droit privé de l’Ecole doctorale de droit. Elle est spécialisée en droit social, négociation collective, représentation collective et RSE.

  • Université Panthéon-Assas

Stéphane Braconnier, 50 ans, a été élu président de l’université Paris 2 Panthéon-Assas le 30 novembre 2020 puis l’a transformé en EPE Panthéon-Assas. Il succède à Guillaume Leyte qui ne pouvait pas se représenter après deux mandats. Stéphane Braconnier est agrégé de droit public depuis 1998, après avoir soutenu une thèse de doctorat en droit en 1995. Professeur de droit public à l’université Paris 2 Panthéon-Assas depuis 2007, il enseigne le droit des contrats publics d’affaires et le droit public de l’économie. Il dirige également le master de Droit public de l’économie (DPE), le campus de Singapour de l’École internationale de droit / Sorbonne-Assas International Law School et présidait le département de droit public et de science politique de l’université.

Stéphane Braconnier est spécialiste de droit public économique, notamment de droit de la commande publique (marchés publics, les partenariats public-privé, les concessions, etc.). Ancien président du Comité de déontologie du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), il est membre de la Commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage.

  • Université de Rouen Normandie

Laurent Yon a été élu président de l’université de Rouen Normandie en janvier 2023. Seul candidat à la présidence, il a recueilli 25 voix pour et 9 abstentions. Elu après la démission pour « raisons personnelles » de Joël Alexandre avant la fin de son mandat, son mandat s’achèvera en décembre 2024.

Professeur en physiologie et spécialiste en neuro-endocrinologie au sein du laboratoire NorDiC, il était depuis février 2021vice-président du conseil d’administration, en charge des moyens, du patrimoine immobilier et de la stratégie des systèmes d’information. Il a par ailleurs exercé des fonctions de vice-président au sein des deux précédentes équipes de direction. Il est titulaire d’un doctorat de l’Université de Rouen, spécialité Biologie Cellulaire et Moléculaire, et d’une HDR (habilitation à diriger des recherches) de cette même université.

  • Université Sorbonne Nouvelle

Jamil Jean-Marc Dakhlia a été élu président de l’université Sorbonne Nouvelle en juillet 2019. Professeur en sciences de l’information et de la communication, Jamil Jean-Marc Dakhlia a successivement été directeur adjoint (de 2012 à 2014) puis directeur de l’Institut de la communication et des médias (de 2014 à 2016) et enfin directeur de l’UFR Arts & Médias de 2016 à 2019 u sein de la Sorbonne Nouvelle.

Ancien élève de l’ENS Fontenay-Saint Cloud (1987-1991), agrégé d’histoire (1990) et titulaire d’un mastère en information-médias de l’ESCP (1991), il a été maître de conférences à l’Université Nancy 2 (Université de Lorraine) pendant 12 ans avant d’être élu professeur à la Sorbonne Nouvelle, où il est membre de la commission des structures depuis 2014, de la commission des emplois depuis 2016 et du Conseil d’Administration depuis 2019.

  • Sorbonne Université

Nathalie Drach-Temam a été élue présidente de Sorbonne Université en décembre 2021. Soutenue par les listes RÉUNIS pour Sorbonne Université, elle a obtenu 24 voix sur 35 et succède ainsi à celui qui a créé l’université, Jean Chambaz, président de 2018 à 2021, qui la soutenait depuis son départ pour cause de dépassement d’âge.

Professeure en informatique à Sorbonne Université depuis 2004, Nathalie Drach-Temam a auparavant enseigné et mené des activités de recherche à l’université Rennes 1, à l’université de Paris-Sud et à Inria. Son domaine d’expertise concerne la conception des processeurs, cerveaux de tout système numérique, dans la prise en compte simultanée des dimensions matérielle et logicielle. De 2012 à 2016, elle a été vice-présidente de l’université Pierre-et-Marie-Curie chargée de l’insertion professionnelle et de la vie étudiante, puis en charge de la formation et de l’insertion professionnelle de 2016 à 2017. Enfin, elle a été vice-présidente Recherche, Innovation et Science ouverte à Sorbonne Université de 2018 à 2021.

Elle est titulaire d’un doctorat en informatique de l’université Rennes Sud consacré l’« Optimisation du pipeline sur les processeurs monocomposants » (1994). Elle obtient en 2002 son HDR à l’université Paris-Sud. Elle est chevalière de la Légion d’honneur.

  • Université de Paris

Christine Clerici a été élue présidente de la toute nouvelle Université de Paris – née de la fusion des universités Paris-Descartes et Paris-Diderot et de l’Institut de physique du globe de Paris) – en juin 2019. Docteure en médecine, et plus précisément en physiologie et physiopathologie des appareils respiratoires et circulatoires, Christine Clerici a soutenu sa thèse en 1990.

Elle est professeure des universités – praticienne hospitalière (PU-PH). Elle a rejoint l’université Paris Diderot en 2002. Elle était présidente de cette université depuis 2014.

  • Université Paris 8 Vincennes

Annick Allaigre (@Annick_Allaigre) a été élue présidente de l’université Paris 8 Vincennes en octobre 2016 et en est administratrice provisoire depuis octobre 2020 dans l’attente de l’élection du président. Annick Allaigre est agrégée d’espagnol et professeure de littérature espagnole contemporaine à l’université Paris 8 depuis 2007.

  • Université Paris Dauphine – PSL

El Mouhoub Mouhoud a été élu président de l’université Paris Dauphine – PSL en décembre 2020. Il succède à Isabelle Huault partie début septembre diriger emlyon. Agrégé des facultés de sciences économiques, El Mouhoub Mouhoud est un spécialiste reconnu de la mondialisation et de ses effets sur l’économie. Il se propose de développer des stratégies régionales à partir des campus dauphinois situés à Tunis et à Londres et de favoriser la mobilité en déployant une politique de formation multi-campus. Il souhaite également que soient développés des programmes transversaux qui allient les mathématiques, l’informatique, la gestion, l’économie, les sciences sociales et juridiques et intègrent l’école de journalisme, au service des sciences des organisations et de la décision. C’est également un chantier immobilier qui l’attend avec les travaux de rénovation de Dauphine – PSL et de la construction de sa nouvelle aile.

Docteur en économie de l’université Paris I Sorbonne (1991), El Mouhoub Mouhoud a consacré sa thèse à l’impact du changement technique sur la division internationale du travail. En 1991, il est nommé maitre de conférences à l’université d’Evry Val d’Essonne et sera reçu au concours d’agrégation des facultés de sciences économiques en 1994. Il enseigne alors dans différentes universités (Evry, Bretagne Occidentale, Université de Paris 13), avant de rejoindre Dauphine – PSL en 2006.

  • Université Paris-Nanterre

Philippe Gervais-Lambony, 58 ans, a été élu président de l’université Paris-Nanterre en juin 2020. Il succède à Jean-François Balaudé, parti diriger le campus Condorcet après deux mandats.

Professeur au département de géographie de l’université de Paris X-Nanterre, Philippe Gervais-Lambony est un spécialiste des questions urbaines et notamment de l’Afrique du Sud à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages (L’Afrique du Sud.Entre héritages et émergence, La Documentation française, 2012 et L’Afrique du Sud et les états voisins, Armand Colin, 2013 sont les plus récents).Ses principaux thèmes de recherche sont les processus de constructions identitaires territoriales, la citadinité et les questions de justice spatiale.

  • Université Paris-Saclay

Sa nomination est un une forme de triomphe pour CentraleSupélec où elle a effectué la plus grande part de sa carrière. Sans surprise – elle assurait l’intérim depuis le 20 mai 2022 après le départ de Sylvie Retailleau pour le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche (MESR) – Estelle Iacona a été élue présidente de l’université Paris-Saclay pour un mandat de deux ans en juin 2022  par  25 voix favorables parmi les 33 membres votants pour 8 votes blancs. L’autre candidate, Brigitte Gauthier, n’a obtenu aucune voix.

Estelle Iacona est ingénieure, diplômée de Polytech Nantes et titulaire d’un doctorat de l’École Centrale Paris. Elle a effectué son post-doc, financé par l’Agence spatiale européenne, aux États-Unis à l’Université Johns Hopkins dont elle vient d’être élue membre de la society of Scholars. Professeure des Universités à CentraleSupélec depuis 2007, Estelle Iacona a été directrice-adjointe puis directrice du laboratoire Énergétique Moléculaire Macroscopique et Combustion (UPR CNRS). En 2012, Estelle Iacona est nommée viceprésidente et directrice de la recherche de CentraleSupélec avant de devenir directrice générale déléguée en charge de la Formation et de la Recherche de 2016 à 2018.

En 2019, elle devient conseillère auprès du directeur général, chargée de la mise en place de l’Université Paris-Saclay. En mai 2019, elle intègre la gouvernance de la Comue comme chargée de mission auprès de la présidence, en charge des projets transverses pour le PIA. En mars 2020, elle est élue vice-présidente du conseil d’administration de Paris-Saclay.

  • Université Paris Est Créteil (UPEC)

Jean-Luc Dubois-Randé a été élu président de l’UPEC en septembre 2018 et réélu quatre ans plus tard. Professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH) de cardiologie, il est professeur des universités à l’UPEC et praticien hospitalier en cardiologie à l’Hôpital Henri-Mondor depuis 1994. Il a été doyen de la faculté de médecine de l’UPEC de 2010 à 2018 et chef du service Cardiologie de l’Hôpital Henri-Mondor depuis 2000.

Jean-Luc Dubois-Randé a également été conseiller santé de Geneviève Fioraso au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, entre 2014 et 2015, et président de la conférence des doyens en médecine de France de 2016 à 2018.

  • Université Gustave Eiffel

Gilles Roussel, 52 ans, a été nommé président de la toute nouvelle Université Gustave Eiffel le 13 janvier 2021. Il était depuis 2012 président de l’université Marne-La-Vallée et président de la Conférence des présidents d’université (CPU) de décembre 2016 à décembre 2020. Il est docteur en informatique.

  • Université PSL

Alain Fuchs a été élu président de la toute nouvelle Université PSL en février 2020. Son mandat, d’une durée de cinq ans, est renouvelable une fois. Il était déjà président de la Comue et de la FCS PSL depuis octobre 2017. Président du CNRS entre 2010 et 2017, il était précédemment directeur de Chimie ParisTech entre 2006 et 2010, et avait auparavant fondé et dirigé le Laboratoire de Chimie Physique (CNRS/Université Paris Sud). Il est membre de l’Academia Europaea, fellow de la Royal Society of Chemistry et docteur honoris causa de l’Université du Québec. Alain Fuchs est professeur de chimie. Il consacre ses travaux de recherche à la modélisation et à la simulation moléculaire des fluides confinés.

  • Université Sorbonne Paris Nord

Christophe Fouqueré a été élu président de l’Université Sorbonne Paris Nord en novembre 2020. Professeur d’informatique à l’université Sorbonne Paris Nord depuis 1996, il a été membre de la commission Formation et Vie Universitaire pendant 4 ans, puis membre de la commission Recherche pendant 8 ans et enfin membre du conseil d’administration durant ces quatre dernières années.

Chargé de mission puis vice-président des systèmes d’information de 2005 à 2010, il a dirigé le Laboratoire d’Informatique de Paris Nord de 2004 à 2012. Il était jusqu’ici également directeur de la fédération de recherches MathSTIC.

  • Université de Pau et des Pays de l’Adour

Laurent Bordes, 53 ans a été élu président de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en décembre 2020. Il était le seul candidat à la succession de Mohamed Amara, qui ne pouvait pas se représenter après ses deux mandats. Laurent Bordes a débuté sa carrière d’enseignant-chercheur à l’Université technologique de Compiègne après avoir obtenu un doctorat de mathématiques de l’Université Bordeaux 1.

Il entre en 2006 à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en tant que professeur de mathématiques et en devient directeur du laboratoire de mathématiques appliqués en 2008. Il est élu vice-président de la recherche de 2012 à 2016 puis vice-président délégué au numérique de 2016 à 2018. Depuis 2018, il était directeur du Collège de Science et Technologies pour l’Energie et l’Environnement.

  • Université de Perpignan Via Domitia

Yvan Auguet a été élu président l’université Perpignan Via Domitia le 24 novembre 2020 en battant très largement le président sortant, Xavier Py. Yvan Auguet est professeur de droit privé et sciences criminelles et doyen de la faculté de droit et des sciences économiques.

  • Université Picardie Jules Verne

Mohammed Benlahsen a été réélu à la tête de l’Université Picardie Jules Verne (UPJV). Professeur des Universités depuis 2004, Mohammed Benlahsen est en poste à l’UPJV depuis 1995, après avoir été moniteur à l’Université François Rabelais de Tours et ATER à l’Université de Poitiers. Membre de l’UFR des Sciences de l’UPJV, il en a été directeur du Département de physique de 1997 à 2009. Elu directeur de l’UFR des Sciences en 2009, il y a été réélu en 2014.

Il a fait la première partie de ses études supérieures à Amiens jusqu’à la maitrise de physique (1988), puis est allé suivre un DEA de Sciences des matériaux à l’Université de Poitiers où il a soutenu une thèse de doctorat en 1993. Il est titulaire d’une HDR (Université d’Amiens, 2002).

  • Université de Poitiers

Virginie Laval a été élue présidente de l’université de Poitiers en novembre 2020. Elle succède à Yves Jean qui ne pouvait pas se représenter après deux mandats. Chercheuse au Centre de recherche sur la cognition et l’apprentissage (CeRCA – Université de Poitiers / CNRS), l’activité de recherche de Virginie Laval s’organise autour de la question des processus en jeu dans la compréhension du langage en contexte. Au cours de sa carrière, Virginie Laval a été chargée de mission à l’orientation et à l’insertion professionnelle à la Faculté des sciences humaines et arts de 2011 à 2013, et assesseur à la pédagogie (vice-doyenne) de 2012 à 2014 et co-responsable du département de psychologie. Elle a été membre élue au conseil d’administration de l’université de Poitiers de 2012 à 2016. Depuis 2014, elle a été successivement vice-présidente déléguée à l’Orientation et à l’insertion professionnelle (2014-2016), puis vice-présidente Formation (depuis 2016).

Virginie Laval débute ses études universitaires à Reims, et obtient son doctorat à l’université de Poitiers en 1996. Elle est recrutée comme maître de conférences à l’université Paris Descartes et intègre en 2001 par mutation l’université de Poitiers. Elle est promue professeur des universités en psychologie du développement en 2009 à l’université de Poitiers.

  • Université de la Polynésie française

Patrick Capolsini, 57 ans, a été élu président de l’Université de la Polynésie française en avril 2017. Titulaire d’un DEA de mathématiques et informatique à l’université de Nice Sophia-Antipolis, Patrick Capolsini effectue sa thèse dans le domaine du calcul symbolique à l’interface des mathématiques et de l’informatique dans un laboratoire de l’Institut National de Recherche en Informatique et Automatique (INRIA) avant de poursuivre sa formation par un séjour postdoctoral à l’Institut fédéral de technologie de Zurich.

En 1994, il est recruté comme maître de conférences au sein de l’Université de la Polynésie française. En 2011 il en devient vice-président du conseil d’administration.

  • Université de Reims Champagne-Ardenne

Guillaume Gellé a été réélu à la présidence de l’Université de Reims Champagne-Ardenne en mars 2020 puis à la vice-présidence de la Conférence des présidents d’université en décembre 2020 et enfin à la présidence de France Universités en décembre 2022.

Après une licence en ingénierie électrique et électronique obtenue à l’université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), Guillaume Gellé poursuit en 1992 en master à l’INP de Lorraine en sciences informatiques et de l’information. Il soutient une thèse en physique en 1998 et obtiendra une HDR six ans plus tard.

Après avoir enseigné à l’URCA et occupé plusieurs fonctions à responsabilités (dont l’encadrement de masters), il devient vice-président de l’université en 2007. Il est délégué scientifique au HCERES de 2013 à 2016. Il prend la présidence de l’université en mars 2016.

  • Université Rennes 1

David Alis a été réélu pour un second mandat à la tête de l’université Rennes 1 en juin 2020. Diplômé de l’ESC Tours en 1991 et de l’Institut d’administration des entreprises d’Aix-en-Provence, David Alis entre à l’Essec en 1992 et sera diplômé en 1997, après avoir été assistant à l’IAE de Lille entre 1995 et 1997.

C’est en Bretagne, à l’IGR-IAE de l’Université de Rennes 1, qu’il prend son premier poste de maître de conférences en 1998. Il deviendra professeur agrégé spécialiste de la gestion des ressources humaines en 2001. Il est ensuite nommé directeur général de l’IAE de Rennes (IGR-IAE) et vice-président du réseau des IAE, en charge de la commission recherche, en 2004. En 2008, il devient premier vice-président de l’Université de Rennes 1 puis vice-président du conseil d’administration, en charge des ressources humaines en 2012. Il est élu président en mars 2016.

  • Université Rennes 2

Christine Rivalan Guégo a été élue présidente de l’université Rennes 2 le 10 septembre 2021. Elle succède à Olivier David, démissionnaire en juin 2021 pour se consacrer à ses nouvelles fonctions au sein de la Région Bretagne.

Depuis Christine Rivalan-Guégo était l’administratrice provisoire de l’établissement. Seule à se présenter aux élections, son mandat court sur les deux ans de mandat qu’Olivier David pouvait encore effectuer. La présidence de Rennes 2 n’avait pas été occupée par une femme depuis 40 ans. Lors du mandat précédent, cette professeure en Langue et littérature de l’Espagne contemporaine était vice-présidente du Conseil d’administration, chargée des moyens, des finances et de l’égalité.

  • Université de Saint-Etienne

Florent Pigeon, 53 ans,  a été élu en 2021 président de l’Université Jean Monnet Saint-Étienne (UJM) à une large majorité, 29 voix pour sur 33 votants. Il succède à sa grande adversaire, Michèle Cottier, contrainte de démissionner après l’échec de la fusion au sein d’une grande université de Lyon Sant-Etienne, projet contre lequel Florent Pigeon avait présenté sa candidature.

Physicien, professeur des universités, Florent Pigeon enseigne à l’Ecole d’ingénieurs de l’UJM, Télécom Saint-Étienne, et conduit son activité de recherche au sein du laboratoire Hubert Curien (UJM/ CNRS), département « Optique, Photonique, Surfaces ». Après l’obtention de son doctorat en janvier 1993, Florent Pigeon effectue une année de recherche au sein du CEA-LETI. En  1994, il est nommé maître de conférences à l’UJM. En 1999, il soutient une Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) puis devient Professeur des Universités en 2003. De 2006 à 2016, il devient directeur du laboratoire Hubert Curien qui rassemble, en 2016, plus de 200 personnels (chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, doctorants, …). Au cours de sa carrière, il s’est impliqué au sein de l’Université, notamment au sein des équipes présidentielles, tout d’abord en tant que Chargé de mission à la Culture Scientifique puis Vice-Président de l’Université, délégué en charge de valorisation de la recherche entre 1997 et 2009. Il a été vice-président de l’Université en charge du Conseil d’Administration et des moyens de 2015 à juin 2020.

  • Université Savoie Mont Blanc (USMB)

Philippe Galez, a été élu président de l’université Savoie Mont Blanc (USMB) en décembre 2020. Il succède à Denis Varaschin, président depuis 2012 qui ne pouvait pas se représenter. Diplômé de l’Institut national polytechnique de Grenoble en 1985 et docteur de l’université Joseph-Fourier en 1988, Philippe Galez est professeur en science des matériaux à l’université Savoie Mont Blanc depuis 2003. Après son doctorat, il a poursuivi sa carrière au CEA en qualité d’ingénieur de recherche. Il a rejoint l’université de Savoie en 1992 et y a soutenu une HDR en 2000.

Depuis son arrivée à l’université de Savoie, devenue université Savoie Mont Blanc (USMB) en 2015, il a exercé diverses responsabilités tant en formation qu’en recherche. Il a notamment été directeur du Laboratoire d’instrumentation et des matériaux d’Annecy de 2001 à 2006, date de la création du Laboratoire Systèmes et matériaux pour la mécatronique (SYMME), responsable du département Mesures physiques de l’IUT d’Annecy de 2007 à 2011, et vice-président formation de l’université de mai 2012 à août 2017, dans les équipes conduites par le président Denis Varaschin.

  • Université de Strasbourg

Michel Deneken a été réélu en mars 2021 à la présidence de l’Université de Strasbourg. Il était le seul candidat après la victoire de ses listes en février 2021. Prêtre, Michel Deneken fait des études de théologie et de germanisme à l’université des sciences humaines de Strasbourg et y soutient sa thèse en 1986. Puis il enseigne durant trois ans au lycée Schweitzer de Mulhouse. En 1989, il devient maître de conférences puis obtient une HDR et un poste de professeur en 2003.

Il est doyen de la faculté de théologie catholique entre 2001 et 2009 et est alors élu premier vice-président de l’université de Strasbourg en charge des finances puis de la formation initiale et continue. En septembre 2016, il assure l’intérim de la présidence de l’université après la nomination du président Alain Beretz, comme directeur général de la recherche et de l’innovation au Ministère de d’éducation et de la recherche puis, en décembre 2016, il en devient président.

  • Université de Toulon

Xavier Leroux, 47 ans, a été élu président de l’Université de Toulon en avril 2019 et réélu en avril 2023. Professeur des universités en langue et littérature médiévales au sein du laboratoire Babel (EA 2649) de l’Université de Toulon, il est également chercheur associé au Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris. Ses travaux de recherche portent notamment sur l’analyse linguistique, littéraire et philologique des textes dramatiques au Moyen-Âge. Il était depuis 2013 directeur de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines de son université.

  • Université fédérale de Toulouse

Michael Toplis a été élu le 7 avril 2023 président de l’Université de Toulouse par 26 voix pour et 11 bulletins blancs. Il succède à Philippe Raimbault qui avait quitté le poste. Il présidera pendant quatre ans cette communauté d’universités et d’établissements expérimentale créée le 1er janvier dernier. Michael Toplis est planétologue et directeur de recherche au CNRS. Après un diplôme en sciences de la nature à Cambridge (Royaume Uni) et un doctorat à l’Université de Bristol, il poursuit son parcours au sein de l’Institut géologique de Bavière à Bayreuth en Allemagne. Il devient ensuite chargé de recherche CNRS au sein du Centre de recherches pétrographiques et géochimiques à Nancy, où il obtient son habilitation à diriger des recherches.

En 2004, Michael Toplis rejoint l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP), dont il est élu vice-président du comité scientifique avant d’en être nommé directeur adjoint en 2016, puis successivement directeur par intérim et directeur en 2017. La même année, il prend la responsabilité du directoire Univers planète espace environnement (UPEE) de l’université Toulouse III – Paul Sabatier et est délégué du pôle de recherche UPEE de l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées.

En complément à la recherche fondamentale, Michael Toplis a développé des liens avec le monde socio-économique. Depuis 2013, il est conseiller scientifique du centre de recherche du groupe Saint-Gobain, pour lequel il a encadré cinq thèses CIFRE. Il siège également au conseil stratégique de la fondation Sciences et Technologies pour l’Aéronautique et l’Espace (RTRA-STAE), et est suppléant au Conseil d’administration du pôle de compétitivité Aerospace Valley et membre du « club Galaxie », qui réunit les chefs d’entreprises travaillant dans le domaine du spatial à Toulouse.

En 2021, Michael Toplis, coordonne la rédaction du projet scientifique dans le cadre d’une réponse à l’appel à projets Excellences du PIA. À la suite du succès de TIRIS au PIA-4, il devient le porteur scientifique du projet, « fer de lance de la nouvelle dynamique de recherche et d’enseignement du site universitaire toulousain ».

  • Université Toulouse 1 Capitole

Hugues Kenfack, 54 ans, a été élu à la présidence de l’université Toulouse 1 Capitole en novembre 2020. Opposé à la présidente sortante Corinne Mascala, élue en 2016 et qui briguait un deuxième mandat, il a devancé son adversaire de quelques voix. Professeur de droit à l’université Toulouse 1 Capitole depuis 2004, Hugues Kenfack prend ainsi la direction d’une université dont la pépite est la Toulouse School of Economics.

  • Université Toulouse Jean-Jaurès

Emmanuelle Garnier préside l’université Toulouse Jean Jaurès depuis novembre 2018. Après son admission au CAPES en 1988, elle devient professeure certifiée d’espagnol. C’est en 1993 qu’elle intègre l’université Toulouse Jean-Jaurès pour y poursuivre un DEA. En 1997, elle soutient une thèse sur la versification dramatique au Siècle d’Or. L’année qui suit, elle obtient un poste de maître de conférences à l’université d’Avignon et des pays de Vaucluse où elle restera jusqu’en 2002, date à laquelle elle retourne à l’université Toulouse Jean-Jaurès. En 2009, elle obtient une HDR puis est professeure des universités. C’est dans un contexte de crise, suite à la démission de l’ancien président de l’université Jean-Jaurès, qu’elle est élue à la présidence de l’établissement.

  • Université Toulouse 3 Paul-Sabatier

Odile Rauzy, 53 ans, a été élue présidente de l’université Toulouse-III Paul-Sabatier le 15 janvier 2024 par 21 voix sur 36. Elle succède à Jean-Marc Broto. Odile Rauzy est professeure de médecine interne. Elle occupait jusqu’ici la fonction de vice-doyenne directrice du département de médecine, maïeutique et paramédical de la Faculté de santé de l’université. Forte d’un parcours académique réalisé au sein de l’université, elle a obtenu son doctorat en 2006 et est nommée PU-PH en septembre 2008.

Elle a déjà occupée de nombreuses fonctions institutionnelles au sein de Toulouse-III Paul-Sabatier : vice-doyenne de la faculté de médecine Purpan entre 2016 et 2022 et membre de la CFVU depuis 2019, elle s’est également investie lors de la création de la faculté de Santé et a pris la responsabilité de la présidence du comité pédagogique.

Elle a également occupé des postes au sein du CHU : cheffe de service médecine interne, cheffe de pôle adjointe à l’Oncopole ou encore vice-présidente de la commission de révision des effectifs médicaux du CHU.

 

  • Université de Tours

Arnaud Giacometti a été élu président de l’Université de Tours en novembre 2020. Il succède à Philippe Vendrix, qui n’avait pas souhaité se représenter. Professeur en informatique, Arnaud Giacometti est entré à l’université de Tours en 1995 et était jusqu’ici co-directeur du département d’informatique de la Faculté des sciences et techniques (site de Blois) et directeur adjoint du LIFAT (Laboratoire d’informatique fondamentale et appliquée de Tours). Il a été élu du conseil de sa faculté de 2002 à 2009, du conseil scientifique de l’Université de 2003 à 2005 et vice-président en charge des relations internationales de 2009 à 2016.

  • Université Versailles-Saint Quentin (UVSQ)

Alain Bui, 52 ans, a été reconduit à la présidence de l’Université Versailles-Saint Quentin (UVSQ) pour un second mandat en novembre 2020. Titulaire d’un doctorat en informatique de l’Université Paris-Diderot, Alain Bui est professeur des universités à l’UFR des sciences de l’UVSQ depuis 2008.

Il fut auparavant maître de conférence à l’université Picardie Jules-Verne de 1995 à 1999 puis professeur des universités en 1999 à l’université de Reims-Champagne-Ardenne. Il occupait depuis mai 2016 les fonctions de vice-président en charge du conseil d’administration de l’université. En janvier 2021, il est élu président de la Commission de la vie de l’étudiant et de la vie de campus de la Conférence des présidents d’université dont il devient l’un des administrateurs.

LES CONCLUSIONS DES ELECTIONS DE 2020

Il y a quatre ans, en 2020, plus d’une cinquantaine de mandats avaient été renouvelés. Voici les conclusions qu’on pouvait en tirer.

La parité progresse. C’est le fait notable de cette campagne, même si on très loin de la parité, jamais autant d’universités n’ont été dirigées par des femmes : quatorze en tout (Bretagne-Sud, Franche-Comté, Limoges, Lyon 2, Montpellier 3, Nantes, Université de Paris, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris 8 Vincennes, Paris-Saclay, Poitiers, Rennes 2, Sorbonne Université et Toulouse 2) soit quatre de plus qu’avant les élections de 2020. Ce sont en effet dix universités qui ont vu des présidentes succéder à des présidents depuis la précédente grande vague d’élections de 2016 (Bretagne Sud, Franche-Comté, Limoges, Lyon 2, Montpellier 3, Nantes, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris Sud devenue Paris-Saclay, Poitiers et Rennes 2) quand seulement cinq ont connu un mouvement contraire : Bordeaux-Montaigne, Haute-Alsace, Paris-Dauphine, Saint-Etienne et Toulouse 1. Le pourcentage de femmes présidentes dépasse ainsi les 19%.

Un fort renouvellement. Près de la moitié des 68 universités que nous avons auscultées ont changé de présidence en 2020 et 2021 avec pas moins de 33 nouveaux présidents. Un renouvellement exceptionnel. Pour autant seulement quatre présidents ont été battus par leurs challengers à l’issue du scrutin (à Caen Normandie, Montpellier 3, Perpignan Via Domitia et Toulouse 1). Dans près d’une vingtaine d’universités les présidents ne pouvaient en effet pas se représenter après avoir déjà effectué deux mandats ou être atteints par une limite d’âge. D’autres ont également préféré ne pas se représenter ou ont abandonné en cours de route. A Paris et en Ile-de-France le renouvellement est particulièrement fort puisque les universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris 2 Panthéon-Assas, Sorbonne Nouvelle, Paris-Dauphine, Paris-Nanterre et UPEC changent de tête. Et naissent également les universités CY Cergy Paris Université, Gustave Eiffel, Université de Paris et Paris-Saclay.

Les disciplines qui font les présidents. Pas de mystère : mieux vaut faire partie des principales facultés pour mettre toutes les chances de son côté de devenir un jour président d’université. Et à ce jeu-là ce sont les juristes qui l’emportent en détenant les clés de neuf universités (Bourgogne, Lyon 3, Montpellier, Nantes, Paris 1, Paris 2, Perpignan, Université fédérale de Toulouse et Toulouse 1). Les informaticiens suivent avec huit universités (Corse, Grenoble-Alpes, Gustave-Eiffel, La Rochelle, Le Mans, Polynésie française, Sorbonne Paris Nord, Tours et UVSQ) à tout juste devant les professeurs des universités-praticien hospitalier (PU-PH) (Antilles, Bordeaux, Evry Val d’Essonne, Franche-Comté, Sorbonne Université, Université de Paris et Upec) qui sont cette année loin des onze universités qu’ils dirigeaient en 2012. A noter le beau score des physiciens qui dirigent six universités (Bretagne Sud, Caen Normandie, Paris-Saclay, Picardie Jules Verne, Reims et Toulouse 3). Les mathématiciens dirigent quant à eux quatre universités (Artois, CY Cergy Paris Université, Littoral, Pau et des Pays de l’Adour) à égalité avec les économistes et gestionnaires (Le Havre, Nouvelle Calédonie, Paris-Dauphine et Rennes 1).

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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