L’université Montpellier 3
En 2022, le nombre de docteurs diplômés augmente de 2 %, après la hausse de 15 % en 2021. S’établissant à 13 900, le nombre de docteurs diplômés en 2022 retrouve ainsi son niveau d’avant la crise sanitaire
En effet après cette embellie le nombre d’étudiants inscrits en doctorat a reculé en 2022. À la rentrée 2022, 15 700 doctorants se sont inscrits en première année de thèse dans les 295 écoles doctorales accréditées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, soit un effectif en diminution de 4% par rapport à la rentrée précédente souligne le SIES dans une note flash. Et pourtant à la rentrée 2022, 79 % des doctorants en première année bénéficient d’un financement dédié pour leurs
travaux de recherche, soit une augmentation de 10 points depuis 2012.
Cette évolution est contrastée. Si le nombre de soutenances de thèse recule de 6% en sciences de la société et de 4% en mathématiques et leurs interactions, le nombre de docteurs diplômés augmente de 8% en sciences et technologies de l’information et de la communication et même de 9% en physique.
Effet Covid oblige, la proportion de thèses soutenues en moins de 40 mois après le début des travaux de recherche, soit à peu près la durée prévue par les textes (36 mois), reste minoritaire, s’établissant à seulement 34% en 2022 comme en 2021, contre 41 % en 2020 et 43% en 2019. La durée de préparation d’une thèse en sciences humaines et sociales demeure la plus longue. En 2022, seuls 10% des doctorants de ces disciplines ont obtenu leur diplôme en moins de 40 mois et 69% en plus de 52 mois.