Nouvelle gouvernance, nouveau statut, nouveau directeur, c’est une une rentrée particulière pour le Pôle Léonard de Vinci « Le Pôle a changé de gouvernance et de statut pour continuer sa dynamique alors que les dirigeants qui ont fait la réussite du pôle, Pascal Brouaye et Nelly Rouyres, entendaient faire valoir leur droit à la retraite tout en continuant à nous conseiller. » En amont d’une conférence de rentrée du Pôle Léonard de Vinci marquée par plusieurs évolutions structurelles, son nouveau directeur général, Nicolas Glady a notamment expliqué, ce jeudi 17 octobre, pourquoi le groupe s’appuyait maintenant sur un nouvel actionnaire, AD Education. Créé en 2009, AD Education compte aujourd’hui 23 écoles, essentiellement dans les arts appliqués, en Europe et 46 000 étudiants. « Nous sommes aujourd’hui le seul groupe à pouvoir répondre à toutes les questions qui se posent avec des écoles de création, d’audiovisuel, de design, d’ingénieur, de management, autant de compétences à faire se croiser et se fertiliser », explique Martin Coriat, directeur général d’AD Education.
Bilan et perspectives. Le Pôle a dépassé en 2024 les 10 000 étudiants dont 21% d’internationaux et 3 200 alternants pour 24 000 alumni. Le taux net d’emploi à six mois est de 90% alors que l’Esilv est à la première école d’ingénieurs postbac du Classement des classements. « Le Pôle est un groupe jeune en pleine expansion et cela m’a attiré comme, au premier chef, la transversalité des formations avec des cours communs à nos écoles de management et d’ingénieur. Cette transversalité, que les entreprises recherchent, sera un axe de développement central dans les années à venir », commente le directeur qui entend également particulièrement développer le recrutement international pour aller vers des standards de 50% d’internationaux « comme dans les meilleures grandes écoles ».
Autre axe de développement : dépasser l’Ile-de-France avec une nouvelle implantation à Montpellier qui va ouvrir après Nantes. En 2025 l’EMLV va s’implanter à Nantes et y rejoindre l’ESILV et l’IIM. Enfin en 2026 le Pôle va quitter ses locaux historiques pour s’implanter dans son nouveau campus du Parc il possédera 18 000 m2 en bordure immédiate du Parc André-Malraux. A l’international de nombreuses synergies sont imaginées avec les écoles d’AD Education, de Turin à Bologne en passant par Barcelone, pour créer des parcours hybrides.
Société à mission. Devenue société à mission début octobre 2024 le Pôle va maintenant respecter des objectifs qui seront examinés par des organismes tiers indépendants. « Cela nous permet d’être un contexte de valeurs auquel nous croyons tous et cela nous rendra plus forts », insiste Nicolas Glady qui présente la mission du Pôle définie ainsi : « Le Pôle Léonard de Vinci, groupe d’établissement d’enseignement supérieur et de recherche, étudie et préparer à la complexité d’un monde en mutation par son approche interdisciplinaire associant expertises scientifique, technologiques, créative et humaines ». Le tout « porté par un esprit entrepreneurial » pour « partager des enseignements de qualité », « viser l’excellence de ses recrutements », « renforcer ses expertises » et bien sûr « cultiver la transversalité ».
Nicolas Glady : le profil idéal. Le nouveau directeur général a également commenté son propre double profil – ingénieur informaticien ayant été directeur général adjoint d’une école de management, l’Essec, puis directeur de Télécom Paris – particulièrement en phase avec la double identité du Pôle et sa transformation actuelle : « Le Pôle cherchait un profil ayant l’expérience de la direction d’une école de management comme d’une école d’ingénieurs, ce qui correspond à mes convictions comme celle de s’inscrire dans une politique de croissance. Les écoles qui ont fait de la croissance comme celles du Pôle ont enclenché un cercle vertueux qui permet d’améliorer l’image de marque et de créer de grands champions internationaux ».