Du 26 au 28 novembre se tient le Salon Educatec Educatice à Paris. La première journée sera largement consacrée à l’enseignement supérieur. Entretien avec Ghislaine de Chambine, la directrice du salon.
Olivier Rollot : Educatec a 25 ans, Educatice 9 ans mais il n’y a que deux ans que vous vous intéressez à l’enseignement supérieur. Pourquoi ?
Ghislaine de Chambine : Nous avons un partenariat très fort avec le ministère de l’Education nationale mais aussi de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et nous avons identifié ensemble il y a trois ans le besoin des acteurs du supérieur d’avoir un lieu de rencontre. Nos exposants nous demandaient d’ailleurs aussi de pouvoir rencontrer les acteurs du supérieur, enseignants, DSI, etc. et cette expansion s’est faite tout naturellement.
O. R : Quelles grandes différences faites-vous entre l’enseignement scolaire et le supérieur ?
G de C : D’abord que les acteurs du supérieur sont beaucoup plus indépendants. Ils décident d’eux-mêmes des solutions qu’ils vont adopter quand, du primaire au lycée, l’État et les collectivités encadrent beaucoup plus les décideurs. Sinon, il y a des besoins relativement similaires en technologies mais une approche du supérieur très axée sur le développement des MOOCs aujourd’hui. Nous y consacrons d’ailleurs largement une conférence intitulée « Fusions et Comue : quelle place pour le numérique ? ».
O. R : Vous remettez également des Trophées des technologies éducatives avec une catégorie enseignement supérieur. Tous les établissements peuvent participer ?
G de C : Bien sûr il faut juste déposer un dossier le jury, présidé cette année par Gilles Babinet, responsable des enjeux de l’économie numérique pour la France auprès de la Commission européenne, fait un choix. Je ne peux bien sûr pas vous révéler qui sera le vainqueur cette année mais je peux vous dire que nous avions de très beaux dossiers présentés par quatorze institutions dont l’École polytechnique, l’Insa Toulouse ou encore l’EM Normandie.