Il y eut la phase 1 qui vit le rapprochement entre Mines Nancy, l’ICN BS et les Beaux-Arts de Nancy au sein d’Artem en 1999, la phase 2 qui s’est achevée en 2017 a vu les trois écoles faire campus commun. La phase 3 qui s’annonce doit permettre à Artem de se développer avec la création d’un GIP (groupement d’intérêt public) doté d’un budget propre.
Un GIP pour s’étendre. Ce tout nouveau GIP sera doté d’un budget de deux millions d’euros, constitué essentiellement d’heures pédagogiques, et pourra recruter des personnels. « Cela va nous donner de vraies capacités de développement en nous permettant de nous ouvrir à l’extérieur tout en conservant un poids majeur aux membres du GIP », explique François Rousseau, président de l’alliance Artem et directeur de Mines Nancy. Pourraient ainsi adhérer au nouveau GIP d’autres écoles mais aussi des associations, collectivités ou entreprises intéressées par l’expertise d’Artem sur le travail interdisciplinaire. Qui ne se limite d’ailleurs pas aux trois disciplines actuelles. Des échanges sont ainsi bien avancés avec l’Ecole de géologie de Nancy ou l’Enstib (Ecole nationale supérieure des technologies et industries du bois) d’Épinal.
Experts du travail interdisciplinaire. Alors qu’aujourd’hui 20% du travail pédagogique des trois écoles fondatrices d’Artem est commun c’est toute une expertise interdisciplinaire qui va être mise en avant par le GIP. « Les écoles intéressées par nos méthodes peuvent aller du plus simple, par exemple organiser avec nous un séminaire sur le « développement de l’intelligence collective », au plus élaboré en développant une activité interdisciplinaire », reprend François Rousseau qui imagine des labellisations « Artem Insight » : « Nous pouvons livrer des méthodes clé en main pour tirer le meilleur parti d’un groupe hétérogène. Le plus qu’ont nos élèves c’est leur capacité à comprendre l’autre ! ».