ECOLES DE MANAGEMENT

Cap sur l’international et l’industrie du sport: l’ESC Pau présente sa stratégie

 La tendance est plus que jamais à la différenciation dans les écoles de management : après l’Edhec et la finance, l’ESC Dijon et le vin, Grenoble EM et la géopolitique, l’ESC Pau entend devenir le leader en France et à l’international dans l’industrie du sport. Elle s’appuiera pour cela sur sa « pépite » qu’est le CNPC, l’école supérieure de commerce du sport (implantée à Pau, Grenoble et Paris) que Stephen Platt, directeur du groupe ESC Pau, supervise depuis un mois qu’il a également été nommé directeur de l’ensemble des formations de la chambre de commerce et d’industrie de la Chambre de commerce et d’industrie Pau-Béarn : « Le sport est aussi naturel pour la région que le vin en Bourgogne et nous allons nous positionner sur son industrie mais pas pour autant sur tout le sport, nous n’avons pas vocation à nous occuper d’événementiel par exemple ». Des mastères spécialisés, MSc et MBA seront également créés dans le domaine.

Locale et internationale

Pour rendre cette dimension « sport » internationale, l’ESC Pau va signer un partenariat avec le leader de l’enseignement du sport aux États-Unis : l’Ohio State University. Plus largement, l’ESC Pau entend faire progresser son pourcentage d’étudiants étrangers de 15 à 25% via le dispositif Pass-world (mis au point par le concours Passerelle dont elle est membre) comme par des accords internationaux, notamment avec l’Inde. Après un MBA franco-indien co-délivré avec l’Université de Bangalore et une spécialisation en finance internationale créée avec l’Université de New Delhi elle lance ainsi en septembre prochain un double-diplôme en Corporate Finance avec la Maharaja Agrasen University. « Nous voulons être locaux et internationaux », explique Emmanuel Coste, directeur général d’une CCI Pau-Béarn qui mise plus que jamais sur son école pour se développer : « Nous savons que certains du côté des grandes métropoles qui nous entourent aimeraient nous voir disparaître et disparaître notre école mais nous sommes au contraire décidés à les faire vivre ». Un ambitieux programme immobilier doit notamment être mis en œuvre par la CCI pour encore mieux implanter l’ESC Pau sur son territoire.

« Act business, think human »

« Notre base line définit parfaitement notre projet. Nous sommes des éducateurs militants et nos étudiants savent pourquoi ils nous rejoignent. Nous avons même un taux exceptionnel d’étudiants de prépas qui nous choisissent après les oraux », reprend Stephen Platt, fier de l’ouverture sociale d’une école qui reçoit 44% de boursiers et propose 120 places en apprentissage en master. Une volonté d’offrir d’autres parcours qui ne date pas d’hier puisque son centre de formation d’apprentis est le plus ancien des business schools françaises après celui de l’Essec et a déjà formé plus de 2000 apprentis. Aujourd’hui l’ESC Pau qui entend encore se rapprocher de ses alumni en affectant à leur association deux nouveaux postes cette année. « Il faut créer des liens pérennes et chaque étudiant en devient d’office membre à vie dès qu’il intègre l’école sans plus jamais avoir à cotiser. »

Olivier Rollot (@O_Rollot)

 

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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