ALTERNANCE / FORMATION CONTINUE, ECOLES DE MANAGEMENT

En devenant EGC Business School les EGC relancent leur dynamique

Les campus de l’EGC Business School de Strasbourg et d’Occitanie

Les Grandes écoles de management le sentent bien : avoir des relais dans des villes de moindre taille est important pour ne pas laisser les étudiants partir dans des écoles surfant sur le développement de l’apprentissage. Un maillage territorial auquel répondent parfaitement les EGC, ces écoles consulaires qui ne faisaient plus trop parler d’elles ces dernières années alors que leur création date de presque 50 ans. En devenant EGC Business School elles entendent bien retrouver plus de visibilité.

Former le middle management. 20 campus, 1 800 étudiants, des diplômes à bac+ 3 visés par l’État, 28 000 alumni, EGC Business School se définit aujourd’hui comme la « première école de commerce pour les bachelors ». « Notre nouveau nom, EGC Business School, traduit la réalité de notre École et de ses 20 campus et de notre formation », insiste David Barthe, le directeur général de EGC Business School appelé à incarner la marque un peu comme le font les IAE avec le Réseau IAE tout en laissant à chaque EGC son indépendance et son propre visa : « Je dois m’assurer que le collectif avance bien dans la même direction avec une marque et un programme bachelor unifiés ». En troisième année les étudiants passent ainsi tous les mêmes épreuves en marketing et leurs copies sont brassées dans toutes les EGC pour garantir une égalité de traitement.

« Nous sommes en quelque sorte les petites sœurs des Grandes écoles de commerce avec la charge de répondre aux besoins de nos territoires en termes de middle management », spécifie Sandrine Lacombe, directrice de l’EGC Rodez. « Nous formons des managers « couteaux suisses » qui savent rapidement passer du marketing au commerce ou à la logistique », renchérit David Barthe.

Si EGC business schools est essentiellement présentes dans les villes moyennes, il existe également des campus à Paris – école Sup de V – et Lille. Aujourd’hui deux chambres de commerce et d’industrie envisagent d’ouvrir de nouveaux campus. « Les comités d’agglomération sont conscients qu’il faut toutes sortes d’équipements pour attirer les familles dans des villes de taille moyenne, y compris une offre d’enseignement supérieur », explique Sandrine Lacombe.

 Objectif employabilité. Le public des EGC ce sont des jeunes qui veulent intégrer une école après le bac avec des frais de scolarité modérés – entre 5 000 et 6 000€ par an – et la possibilité de suivre leur cursus en apprentissage dans les deux dernières années de bachelor, voire pendant son intégralité. De plus un fond de dotation va être créé pour soutenir des étudiants qui n’auraient pas accès aux dispositifs de bourse.

Si les diplômés des EGC sont d’abord destinés à aller sur le marché du travail rien ne leur empêche évidemment de poursuivre leur cursus. « Certaines Grandes écoles coconstruisent avec des EGC des partenariats pour faciliter l’accès à leurs masters », explique David Barthe qui n’imagine pas pour autant les EGC postuler pour obtenir le grade de licence : « Chaque campus possède son propre visa et le grade de licence ne nous correspond pas aujourd’hui ». Aujourd’hui seule Sup de V propose un cursus à bac+5 mais d’autres campus y réfléchissent.

  • Pour intégrer EGC business school il faut passer par Parcoursup. Dans le dossier scolaire des candidats, les EGC portent un intérêt particulier aux épreuves anticipées de français et au niveau en langues. Tous les candidats sélectionnés passent ensuite un entretien de motivation dont une partie s’effectue en anglais pour valider l’intérêt pour l’ouverture internationale. « Nous recevons tous les candidats pour leur laisser le temps de présenter leur argumentation après avoir regardé de près les appréciations de leurs professeurs », commente Sandrine Lacombe.
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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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