Malgré la crise sanitaire et ses conséquences économiques, plus de la moitié des entreprises (57%) estime aujourd’hui que leur secteur se porte « bien » selon le 3ème Observatoire des métiers de l’air et de l’espace Ipsa/Ipsos. Rappelons juste qu’en 2019 ils étaient… 98% à penser que le secteur se portait bien.
L’optimisme revient. Les dirigeants considèrent même à 90% que les fondamentaux du secteur (capacité à innover, à exporter, à recruter les bons profils) sont bons (dont 16% très bons), et deux tiers des chefs d’entreprise (65%) estiment que leur établissement sera en croissance dès 2022 (chiffre identique à 2017). 74% des dirigeants d’entreprise du secteur sont optimismes à pouvoir embaucher en 2022.
Les besoins de recrutement dans le secteur de l’aéronautique et de l’espace s’annoncent variés : ils concernent autant les ingénieurs (85%) que les techniciens supérieurs (88%), ou encore les opérateurs et mécaniciens (85%).
Les métiers où les besoins de recrutement semblent être les plus importants sont :
- ingénieurs cybersécurité (34%, + 9 pts), ingénieurs qualité (33%, + 9 pts) et d’ingénieurs intelligence artificielle aéronautique et sciences des données (32%, +1%) ;
- la « recherche et développement » reste le domaine où les besoins de recrutement seront les plus importants dans les années à venir (46%, + 10 pts en deux ans), suivie de la production, en forte progression également (39%, +15 pts), tout comme les bureaux d’études (33%, +8 pts), la qualité (22%, +5 pts) ou encore les fonctions support (18%, +4 pts).
Les attentes de dirigeants centrées autour des capacités d’adaptation des jeunes diplômés (cité par 81%, + 6 points), et une bonne capacité à s’intégrer dans une équipe (60%) restent les deux qualités les plus recherchées. Les autres compétences sont le bon niveau académique (50 %) et une bonne connaissance du monde de l’entreprise (+10 pts).
Sur les évolutions technologiques les plus créatrices d’emploi dans les années à venir, les responsables d’entreprise placent en tête l’avion électrique (46% des interrogés, + 17 pts depuis 2019), suivi de l’intelligence artificielle (37%, +2 pts), la cybersécurité (32%, +4 pts) et les nouvelles mobilités (31%, +13 pts).