POLITIQUE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Enseignement supérieur : 23 défis pour 2023

Pour l’enseignement supérieur l’année 2023 se présente essentiellement sur un double aspect : d’un côté le retour effectif à la normalité après la crise Covid, de l’autre des inquiétudes sur les financements avec une inflation galopante. Alors que les nouvelles universités expérimentales semblent arriver à maturité, que la réforme de l’apprentissage favorise l’essor de beaucoup de formations, que les étudiants internationaux sont (partiellement) de retour, beaucoup de défis restent à relever.

1. Gérer l’inflation des coûts. Chaque discours devant son ministre d’un président d’une conférence représentative ou pas de l’enseignement supérieur est rituellement accompagné – moment où le ministre rit jaune devant ce moment imposé – de la nécessité de dégager les « moyens nécessaires pour le financement de l’enseignement supérieur ». S’en suit la réponse mi-figue mi-raisin du ministre qui évoque avec constance la « nécessité d’un dialogue ».

Mais on n’en est plus à parler seulement du déficit de moyens chronique de l’enseignement supérieur supérieur français. L’inflation des coûts, notamment énergétiques, demande des réponses rapides. Si la réponse du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) a jusqu’ici été plutôt encourageante, son injonction d’utiliser les fonds de roulement heurte de front ceux qui en ont, quand les autres comptent bien que la puissance publique viendra à leur aide. Les universités de Lille et Strasbourg ont ainsi décidé d’adopter des budgets en déficit (de respectivement 37,5 et 24 M€) pour 2023.

2. Surmonter la crise énergétique. L’explosion des prix de l’énergie aurait généré un surcoût de 100 millions d’euros pour les établissements d’enseignement supérieur en 2022. La facture devrait quintupler en 2023, avec encore 400 millions d’euros supplémentaires. Un fonds de compensation de 275 millions a été mis en place par le Projet de loi de finances rectificatif. Le reste du surplus devra être financé par le « dégel » des crédits de réserve et des fonds de roulement des universités, alors même que l’évolution des prix de l’énergie sur l’année 2023 reste incertaine.

Dans ce contexte, l’université de Strasbourg n’a pas hésité à fermer plus longtemps ses locaux pour économiser l’énergie les autres établissements préfèrent recourir à des mesures d’économie d’énergie plus ciblées.

3. Réparer des « passoires thermiques ». Le sujet devient crucial à l’heure de l’explosion du coût de l’énergie. Dans leur récent rapport sur « L‘immobilier universitaire. Du défi de la croissance à celui du transfert de propriété » les auditeurs de la Cour des comptes évoquaient déjà « l’indispensable remise à niveau d’un patrimoine dont un tiers est dans un état peu ou pas satisfaisant et qui ne répond que rarement aux besoins de sobriété énergétique ».

Le MESR estime à 7 milliards d’euros le coût de réhabilitations du patrimoine universitaire, dont 75 % serait en lien avec la transition énergétique et environnementale. France Universités porte cette estimation à 15 milliards.

4. Maintenir l’effort pour l’ESR. Dans ce contexte comment maintenir l’effort qu’avait commencé à produire le gouvernement vis-à-vis de l’enseignement supérieur et la recherche ? Avec 30,8 milliards d’euros dans le budget 2023, soit une hausse de 5% par rapport à 2022, la trajectoire établie en 2020 sans tenir compte de l’inflation devrait relativement protéger l’enseignement supérieur d’une érosion de ses moyens liée à l’inflation.

Mais la Loi de programmation de la recherche de 2020 avait bien pour objectif initial de porter l’effort national pour l’enseignement supérieur et la recherche à 3% du PIB. Nous restons donc bien de rester coincés à un peu plus de 2%…

5. Soutenir la recherche. Mais qui doit faire quoi ? Universités et grands organismes de recherche n’en finissent pas de s’opposer sur le rôle de chacun. Sans oublier des grandes écoles d’ingénieurs qui se sentent carrément exclues quand le président du CNRS évoque la « petite école sympathique mais qui met un maître de conférences et demi dans un laboratoire ». Depuis que les universités ont repris du poil de la bête afin de mieux s’imposer dans les classements internationaux le débat n’en finit pas sur le rôle de chacun.

La Loi de programmation de la recherche achoppe quant à elle sur les créations de poste. Seuls 376 nouveaux équivalents temps plein ont ainsi été créés sur les 700 prévus dans l’enseignement supérieur. Le nouveau statut de « chaires de professeurs juniors » semble particulièrement peu attractif avec 229 chaires créées en 2 ans alors que l’objectif était de 300 par an. Faut-il supprimer ce statut ? Supprimer ou généraliser les chaires de professeurs juniors ? Il faut choisir ! insiste ainsi la sociologue Christine Musselin.

Enfin la question de l’inflation des appels à projet, au détriment des financements récurrents, reste une pierre d’achoppement entre les chercheurs et la puissance publique.

6. Faire vivre les universités expérimentales. Le décret pérennisant les statuts de l’Université PSL a été publié au journal officiel du 27 novembre 2022. PSL est ainsi devenu le premier établissement public expérimental créé par l’ordonnance de 2018 à sortir de sa période d’expérimentation pour passer à la forme de grand établissement.

Grenoble Alpes Université, Université de Paris, PSL, etc. de grands ensembles universitaires naissent ou se transforment en grands établissements en ce début 2023. En laissant leur personnalité morale à leurs membres, ces nouveaux ensembles fonctionnent bien mieux que des Comue qui disparaissent les unes après les autres. Oui mais pour faire quoi ? Quel rôle donner aux Grandes écoles dans les nouveaux ensembles ? Si les écoles de management sont largement maintenues à l’écart, les écoles d’ingénieurs n’en finissent pas de s’interroger…

7. Enseigner la transition environnementale. Même si la définition d’un tronc commun à tous les étudiants parait quelque peu illusoire, le MESR a voulu marquer les esprits en en organisant la journée Former à la transition écologique dans l’ESR : défis et solutions le 20 octobre 2022 au sein de l’université de Bordeaux. Remis début 2022 après deux ans de travail, le rapport remis par le climatologue Jean Jouzel et le professeur Luc Abbadie sur Sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur est aujourd’hui la base de toute la réflexion sur l’évolution des formations.

Dans ce cadre la formation des formateurs est centrale. « Nos intervenants ne veulent pas souffrir du syndrome de l’imposteur. Il faut absolument les former pour qu’ils forment les jeunes », insiste ainsi Jacques Fayolle, le président de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs). La Conférence des directeurs des écoles françaises de management (Cdefm) travaille de son côté à la création d’un socle de compétences pour toutes ses écoles qui pourrait utilement s’appuyer sur le travail commun effectué par Audencia et The Shift Project sur Former les acteurs de l’économie de demain

8. Accroitre l’égalité des chances. La publication fin 2022 du Tome 2 du Livre blanc « Diversités et ouverture sociale » du Groupe Insa a permis de souligner tous les efforts qui restent encore à faire pour accroitre la diversité des profils dans l’enseignement supérieur français. Les experts du groupe Insa proposent par exemple de « réévaluer les matières considérées ainsi que leur pondération selon leurs effets plus ou moins discriminants pour les élèves boursiers et/ ou de PCS défavorisée ainsi que pour les jeunes femmes ». Expérimenter des modalités différentes d’entretien est une possibilité qui « mérite également d’être étudiée ». Il pourrait également être possible d’introduire des points de bonification pour les élèves boursiers. La mise en place d’une règle selon laquelle la répartition sociale des candidats convoqués à l’entretien soit équivalente à celle de l’ensemble des candidats est envisagée. Néanmoins, les experts admettent que ces « politiques restent très clivantes et suscitent des questionnements et des réticences »…

En France, aucune école n’a publiquement enclenché ces politiques dans le cadre de son recrutement principal. En revanche, certaines écoles, comme Sciences Po à Paris, allouent un certain nombre de places réservées à des élèves issus d’une « convention d’éducation prioritaire », qui constituent alors un autre vivier de recrutement.

9. Aider les étudiants en difficulté. Les images d’étudiants venant chercher des colis alimentaires sont là pour le démontrer : la précarité touche de plus en plus les étudiants alors que le coût des denrées alimentaires a augmenté en moyenne de plus de 14% cette année. Autre conséquence : les Crous sont en péril financier.

Le MESR étudie justement une réforme des bourses sur critères sociaux délivrées par les Crous qui devrait intervenir en deux temps : à la rentrée 2023 puis une réforme complète en 2025.

10. Bien gérer la montée en puissance de l’apprentissage. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel dit-on. Mais jusqu’où peut monter l’apprentissage dans l’enseignement supérieur ? 733 200 nouveaux contrats d’apprentissage ont débuté en 2021, soit 38% de plus qu’en 2020. Cette hausse fait suite à une augmentation, déjà forte, en 2020 (+44% par rapport à 2019). Sur deux ans, entre 2019 et 2021, le nombre d’entrées a ainsi doublé. Un mouvement porté essentiellement par l’enseignement supérieur : les formations de niveaux bac +3 ou plus représentent 38% des contrats d’apprentissage commencés en 2021, contre 20% en 2018. La part des bac +2 s’élève en 2021 à 22%, contre 18% trois ans avant. Mais si le développement de l’apprentissage semble exponentiel, la pérennité de son financement demeure incertaine. Trop en dépendre peut donc se révéler dangereux…

11. S’adapter à la réforme de la formation continue. Concomitamment à l’apprentissage c’est toute la formation professionnelle qui a été réformée en 2020. Si depuis des abus répétés quant à l’utilisation du CPF (compte personnel de formation) ont amené le gouvernement à en modifier quelques règles, le développement de la formation continue semble maintenant inscrit dans la durée. La formation tout au long de la vie (FTLV) va-t-elle enfin se développer en France ? La validation des acquis de l’expérience (VAE) va-t-elle vraiment repartir comme des premiers indicateurs semblent le dire ? Et quelle part y prendront les grands acteurs de l’enseignement supérieur ?

12. Attirer de plus en plus d’étudiants étrangers. La France comptait en 2021-22 un nombre « historiquement haut » d’étudiants étrangers selon une note du Système d’information et études statistiques (SIES). La moitié de ces étudiants sont originaires du continent africain. Les étudiants asiatiques représentent 22% de l’ensemble, suivis des Européens (19% dont 15% de l’UE) et des Américains (9%). En termes d’établissement les universités accueillent deux tiers des étudiants étrangers en mobilité internationale, les écoles de commerce, gestion et vente 15%, les écoles d’ingénieurs 8% et les autres établissements 3%. Campus France a justement publié fin 2022 une étude sur « L’impact économique des étudiants internationaux en France » selon laquelle ces étudiants ont un impact positif de 1,3 milliards d’euros par an.

13. Développer l’enseignement supérieur français dans le monde. Plutôt que de faire venir des étudiants étrangers en France allons leur enseigner directement dans leur pays se disent de plus en plus d’établissements. Si peu d’universités ont pris cette direction – hormis Paris-Dauphine en Tunisie, Lyon 3 en Arménie et bien sur La Sorbonne Université à Abu Dhabi – les Grandes écoles sont de plus en plus présentes sur des campus partout dans le monde. On connait le modèle international de Skema, dont les campus américain ou chinois reçoivent de plus en plus d’étudiants du pays ou de la zone géographique, on connaît moins les six campus internationaux de l’Icam (Congo, RDC, Cameroun, Inde, Brésil et Équateur) destinés quasi exclusivement aux étudiants de ces pays.

Et le mouvement a repris. TBS Education vient d’inaugurer un nouveau bâtiment à Barcelone, l’Essca s’apprête à installer un campus à Malaga, l’EM Normandie réfléchit à de nouvelles implantations sur le continent américain après l’Angleterre, l’Irlande et Dubaï, etc.

14. Conserver leur place aux classes préparatoires. Le décrochage des inscriptions en classe préparatoires économiques et commerciales générales (ECG) en 2021, suivi en 2022 d’une légère baisse des inscriptions dans certaines classes préparatoires scientifiques, marque-t-il la fin d’une époque ? Beaucoup le craignent et s’en désolent tant les classes préparatoires ont fait la preuve de leur capacité à influer positivement sur l’avenir de leurs élèves. Aujourd’hui elles semblent même répondre au besoin d’accroissement de la diversité sociale évoqué précédemment. Mais la concurrence est rude pour elles. Si on évoque volontiers celle des bachelors, celle des doubles licences à l’université est aussi redoutable (lire Double licence : la nouvelle classe prépa ? sur le site du Monde). Sans oublier les sirènes des universités étrangères…

15. Réussir sa transition numérique. Passée la sidération du Covid, qui a propulsé malgré eux les étudiants dans une dimension numérique qu’ils ne souhaitaient pas, les établissements s’interrogent sur la part d’enseignement distanciel qu’ils sont susceptibles de délivrer maintenant. Le campus numérique de Neoma a fait la preuve qu’on pouvait étudier dans une autre dimension mais le numérique va bien plus loin. Le groupe Excelia monte ainsi de petits Métavers dans lesquels les étudiants peuvent se rencontrer lors d’expériences immersives. Et les initiatives vont bien au-delà de l’enseignement dans toutes les dimensions de service.

16. Optimiser les inscriptions en master. On ne connait pas encore son nom mais la nouvelle plateforme d’inscriptions en master devrait voir le jour en 2023. Objectif : optimiser les inscriptions sur le modèle de Parcoursup pour éviter que trop de places restent vacantes quand des étudiants ne savent pas où aller. Un sacré défi pour les universités qui vont devoir répondre, encore plus qu’avant, aux questions d’étudiants forcément refusés dans les masters les plus réputés et devoir expliciter les critères qui ont guidé leurs choix.

17. Finaliser la réforme du bac. Si l’enseignement supérieur n’est pas à la manœuvre de la réforme du bac il en subit les conséquences. Le retour d’une portion de mathématiques dans le tronc commun permettra-t-il de redonner de l’air aux classes préparatoires économiques et commerciales générales (ECG), particulièrement touchées par la raréfaction de leur vivier ? Et l’enseignement supérieur saura-t-il s’adapter aux nouveaux profils qui arrivent ?

18. Gérer la montée en puissance des groupes privés. En 2019 emlyon est devenue une SA. En 2019 le groupe Inseec U. a été vendu au fonds d’investissement Cinvent et a été ensuite rebaptisé Omnes Education. 2021 a vu la montée en puissance d’acteurs privés comme Eduservices, Ynov ou le Collège de Paris sans oublier des groupes « historiques » comme l’IGS ou Ionis. En 2022 le groupe Galileo Global Education est devenu l’actionnaire de référence de emlyon. Ces dix dernières années les établissements d’enseignement supérieur privés ont pris une part de plus en plus majeure dans le développement de l’enseignement supérieur français.

19. Réenchanter l’expérience étudiante. Longs séjours à l’étranger, travail à distance, stages quand vos étudiants sont de moins en moins présents sur vos campus comment en faire des alumni fidèles ? Sans doute en « enchantant » leur présence sur les campus par une expérience étudiante toujours plus réussie. Une expérience également très importante pour fidéliser les étudiants internationaux. C’est l’un des grands défis des établissements d’enseignement supérieur dans les années à venir comme le démontre la chercheuse Juliette Berardi dans la thèse qu’elle lui a consacré en 2022. Et cela passe aussi par le développement du sport comme le démontre cet article du Monde : Les universités cherchent à faire « bouger » leurs étudiants pour contrer la sédentarité.

20. Développer de nouvelles ressources et de nouveaux réseaux. Chaires d’entreprise, contrats de recherche, formation continue, apprentissage, fondations, le développement de nouvelles ressources est plus que jamais au cœur du développement de l’enseignement supérieur. Mais la concurrence est rude pour attirer ces financements.

Dans ce contexte la préservation des liens avec les alumni est plus que jamais cruciale. Mais quand les alumni préfèrent Linkedin à leurs associations comment faire vivre le lien indispensable pour s’assurer de leur attachement à leur établissement ? Les associations d’alumni doivent repenser leur rôle, formel et informel, pour gérer de nouveaux réseaux qui leur échappent mais sont aussi plein d’opportunités.

21. Préserver la liberté d’expression. Face à ceux qui veulent interdire certains de s’exprimer ou bloquent les campus l’enseignement supérieur est partagé entre le respect pour les opinions tranchées, son refus de faire appel aux forces de l’ordre et la nécessité de faire respecter les principes de tolérance et de liberté sur lesquels il est bâti. Les dérives en ce sens aux Etats-Unis, d’un côté du wokisme, de l’autre de certains Etats conservateurs, sont là pour démontrer que l’équilibre à tenir est ténu entre la liberté d’expression et la peur de dire quoi que ce soit qui puisse toucher qui que ce soit. Comment exprimer des opinions, discuter face à des étudiants avides de retranscrire sur les réseaux toute parole un tant soit peu équivoque ?

22. Trouver leur juste place aux diplômes de niveau bac+3. Licences de plus en plus sélectives, grade de licence pour les bachelors, création du bachelor universitaire de technologie dans les IUT, peut-être demain d’un BTS en trois ans, c’est plus que jamais à bac+3 que se joue le développement de l’enseignement supérieur. Pour les IUT c’est un développement logique dans le cadre du LMD.

Pour les Grandes écoles c’est à la fois la satisfaction de voir leurs bachelors mieux reconnus et la perspective de vivre une nouvelle concurrence avec les IUT qui va obérer leurs admissions à bac+2. Les écoles d’ingénieurs semblent avoir trouvé la parade en autorisant certains étudiants de BUT – en résumé ayant un bac général – de les intégrer dès la fin de leur deuxième année. Combien vont franchir le pas et abandonner au passage l’obtention de leur BUT ?

23. Trouver les profils susceptibles de gérer les 22 points précédents. C’est un mouton à x pattes que recherchent aujourd’hui les établissements d’enseignement supérieur. Alors que les universités remettent régulièrement les mandats de leurs présidents en jeu, alors que le « mercato » des écoles de management n’en finit pas, comment trouver le profil idéal ? Doit-il être absolument académique ? Quel rôle doit jouer le président d’une Grande école ? Sa gouvernance ? Les chambres de commerce et d’industrie ? Alors que les structures évoluent, que la concurrence internationale est de plus en plus rude et les moyens de plus en plus contraints diriger une université ou une Grande école devient chaque jour un challenge de plus en plus édifiant !

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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