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Financial Times : les business schools françaises toujours au top

Essec qui rit, ESCP Europe qui pleure, si la domination de l’université de Saint-Gallen (photo) n’a pas été remise en cause dans l’édition 2014 du Classement des masters en management qu’a publié lundi 15 septembre le Financial Times, il y a beaucoup de mouvement derrière avec des écoles françaises qui continuent à dominer très largement mais connaissent des sorts contrastés. Mais ce sont les écoles britanniques et belges qui souffrent le plus comme en atteste l’article du Financial Times, Mauvais temps pour les business schools au Royaume-Uni en en Belgique, qui pointe que sept des onze business schools britanniques (et trois des belges) classées sont en baisse.

Au total, les business schools françaises retrouvent un classement qui ressemble plus à la hiérarchie qu’on leur connaît traditionnellement en France avec HEC qui remonte à la 2ème place européenne (deux places gagnées) mais surtout l’Essec qui la talonne et gagne pas moins de cinq places (l’effet Jean-Michel Blanquer ?) alors que l’ESCP Europe repasse derrière en perdant cinq places (7ème) après avoir été première en 2010. Mais la chute est encore plus lourde pour l’EM Lyon qui perd neuf places et se retrouver 20ème. Dans les deux cas, difficile de ne pas voir une relation de cause à effet avec leurs récentes difficultés de gouvernance.

Entre l’ESCP Europe et l’EM Lyon, Grenoble EM et l’Edhec perdent chacune deux places (elles sont 15ème et 16ème). Bons résultats par contre pour l’Iéseg (21ème et trois places de gagnées) et, surtout, l’ESC Rennes qui fait un bond de 13 places et se retrouve 23ème (et même 5ème pour la progression de carrière de ses diplômes dans l’entreprise !) alors que Télécom EM continue également sa progression en passant de la 34ème à la 25ème place. Classée 31ème en 2012, Audencia remonte à la 27ème place en présentant un nouveau diplôme (le MSc in Management Engineering) plutôt que son Master in Management. Elle précède Skema (28ème, une place de mieux), Toulouse BS (30ème, quatre de perdues), l’ESC Montpellier (32ème, quatre de mieux), Neoma (40ème, une de moins), Kedge (52ème, quatre de perdues) alors que l’ICN en gagne neuf (51ème) et précède l’IAE Aix-Marseille (stable à la 54ème). Enfin, grâce à son accréditation AACSB (obtenue en 2013), l’ESC La Rochelle fait son entrée à la 64ème place.

En tout 18 business schools françaises sont classées (plus le CEMS, 5ème, qui gagne deux places) contre douze britanniques (avec l’entrée de la London Business school directement à la 10ème place, un concurrent à suivre dans les années à venir) et six allemandes (entrée remarquable de l’EBS à la 14ème place). Treizième, l’Indian Institute of Management de Calcutta est la première institution non européenne classée devant une autre indienne (l’Indian Institute of Management d’Ahmedabad) et l’université Jiao Tong de Shangaï (44ème). En termes de revenus, c’est l’lndian Institute of Management d’Ahmedabad qui l’emporte avec un salaire moyen de 94 721$ devant deux allemandes (WHU Beisheim et HHL Leipzig Graduate School of Management) et sa consœur indienne.

Olivier Rollot (@O_Rollot)

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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