Des étudiants de l’Ecole polytechnique, l’une des écoles fondatrices de l’Institut polytechnique de Paris (Photo : J. Barande / Ecole polytechnique)
QS Quacquarelli Symonds a publié cette semaine la dix-huitième édition de son QS World University Rankings. Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) l’emporte pour la dixième année consécutive. Oxford s’est hissée à la 2e place pour la première fois depuis 2006, tandis que Stanford et Cambridge se partagent la 3e place. La meilleure université d’Europe continentale est à nouveau l’ETH Zurich en Suisse, qui se classe au 8ème rang.
Deux universités françaises se classent dans le top 50 pour la première fois depuis 2016 :
- PSL, qui a officiellement obtenu son statut d’université en 2019, gagne huit places pour se classer au 44ème rang mondial ;
- l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris)entre dans le top 50 pour la première fois dans l`histoire des Classements QS, passant du 61ème au 49ème rang (l’IPP est l’université française préférée des employeurs internationaux interrogés par QS, se classant au 15ème rang mondial dans l’indicateur « Réputation selon les employeurs », elle est suivie par Paris-Saclay, à la 19ème place).
Les autres résultats pour la France :
- Sorbonne Université a gagné onze places sur un an et se classe désormais au 72ème rang mondial (c’est l’université française la plus réputée par la communauté académique, elle se classe au 43ème rang mondial dans l’indicateur « Réputation selon les universitaires », suivie par l’Université PSL au 76ème rang);
- Paris-Saclay fait ses débuts à la 86ème place mondiale ;
- l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, 130ème, atteint sa meilleure position depuis 2009.
En tout 32 universités françaises figurent dans le tableau global, soit deux de plus que l’année dernière. Selon QS, elles « continuent de lutter pour fournir une capacité d’enseignement suffisante » : dans le ratio professeurs/étudiants, 27 des 32 universités françaises présentées sont en baisse. En revanche les tendances sont positives pour l’impact de la recherche. « Alors que la restructuration des institutions françaises visait à poursuivre des objectifs stratégiques clés au-delà de la simple amélioration des performances de classement, l’édition de cette année du QS World University Rankings suggère que ce processus a contribué à faire des universités plus compétitives sur la scène mondiale », commente Ben Sowter, directeur de la recherche chez QS.