ECOLES DE MANAGEMENT

TROIS QUESTIONS A… Vincent Mangematin, directeur de l’Esdes 

Vincent Mangematin a été nommé directeur de l’Esdes et devient également doyen du Pôle facultaire Sciences économiques et sociales de l’UCLy, la maison mère de l’Esdes. Une première direction d’école pour celui qui était depuis 2018 doyen et directeur académique de Kedge Business School. Son analyse.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le projet de l’Esdes ?

Les éléments qui m’ont décidé à rejoindre l’Esdes sont en premier lieu son approche multidisciplinaire tout en formant ses étudiants de manière professionnelle au sein d’une université. Il est souvent difficile au sein des écoles et des universités d’offrir de véritables formations pluridisciplinaires. C’est l’ADN de l’Université Catholique de Lyon et de l’Esdes Business School . L’Esdes propose des DU avec la faculté de droit de l’UCly, un autre en biologie, un autre encore en géopolitique et même en transition écologique. Cette richesse de formation permet aux étudiants de préciser leur projet progressivement après le bac tout en répondant à la nécessité pour eux de trouver un emploi trois ou cinq ans plus tard. A l’Esdes nous formons des managers responsables avec un excellent taux d’emploi.

La deuxième raison qui m’a poussé à venir à l’Esdes c’est d’y trouver une école à taille humaine – 2 000 étudiants – en plein développement. Je me définis comme un développeur. A l’Inra puis à Grenoble EM j’ai créé de nouveaux projets et programmes. A Kedge j’ai structuré le corps professoral et transformé la pédagogie en s’appuyant sur une démarche compétences. L’Esdes est aujourd’hui mure pour avancer encore.

Enfin la troisième raison de mon engagement est la force qu’apporte à l’Esdes son intégration dans la grande université qu’est l’Ucly. Il y a vingt ans des écoles sont sorties des universités et y ont sans doute gagné en autonomie. Aujourd’hui elles ne prendraient sans doute pas la même décision tant être au sein d’une grande université pluridisciplinaire est un atout majeur.

C’est sans doute un peu tôt pour en parler mais quels sont vos projets pour l’Esdes ?

Nous avons déjà une feuille de route qui passe notamment par le développement numérique de l’école et le renforcement de son impact. L’Esdes possède une expertise forte sur les questions d’économie circulaire, les nouveaux business model, le marketing durable ou encore la finance et les processus de décision éthiques. Nous allons également poursuivre une internationalisation qui est devenue, en quelques années, un point fort avec 20% d’étudiants internationaux. Nous pouvons aller plus loin, notamment en nous appuyant sur le réseau des universités catholiques.

Aujourd’hui nous travaillons sur la base du plan stratégique 2020-2025. A partir de janvier 2024 nous allons commencer à concevoir le plan stratégique 2025-2030.

Comment définiriez-vous l’ADN de l’Esdes ?

L’Esdes forme des managers qui ont une culture pluridisciplinaire tout en étant très professionnels. Nous leur proposons un parcours singulier en leur faisant acquérir des compétences qui leur permettront de comprendre et d’agir sur la complexité avec une forte structuration éthique. Notre volonté de former des « responsible natives » se traduit par exemple aujourd’hui avec la mission « Solicity », au sein d’associations à la fin de la première année des programmes Grande école et Bachelor, puis par une expatriation dès la deuxième année. Le management humain est très important pour former de vrais professionnels. Enfin l’Esdes est très implantée dans le tissu local et nos étudiants se placent très bien dans les entreprises de taille intermédiaire (ETI) de la région.

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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