CLASSEMENTS / PALMARES, PERSONNALITES

« Twitter influence » de l’enseignement supérieur 2022: les professeurs « stars » s’imposent

Comme l’année dernière ce sont largement des « professeurs stars » qui s’imposent en tête de notre classement toutes catégories confondues des personnalités de l’enseignement supérieur. Seules des personnalités politiques comme la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse, Sarah El Haïry, ou l’actuelle et l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau et Frédérique Vidal, parviennent à se mêler à notre top 20. Un seul responsable de l’enseignement supérieur, le président de l’université de Reims et vice-président de France Universités, Guillaume Gellé, en fait partie.

Les « professeurs stars ». L’économiste Thomas Porcher (Paris School of Business) s’impose cette année dans notre classement des professeurs d’universités et de grandes écoles devant un autre économiste, Thomas Piketty (EHESS et PSE), l’historienne Mathilde Larrère (Université Paris-Est Marne-la-Vallée), le politologue Dominique Reynié (Sciences Po) et la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte (Université Paris-Saclay). Le très médiatique, et professeur à Mines Paris, Jean-Marc Jancovici n’est pas classé dans la mesure où son compte Twitter n’est pas officiellement le sien.

Deux professeurs de classes préparatoires se classent également dans notre top 25 : Joëlle Alazard, professeure d’histoire en khâgne du lycée Louis-le-Grand, et Fred Brossard, professeur de mathématiques au lycée Bergson de Paris.

Les présidents d’universités et directeurs de grandes écoles. Avoir une position éminente dans une conférence représentative de l’enseignement supérieur vous donne forcément de la visibilité. C’est encore une fois cette année le vice-président de France Universités (ex-Conférence des présidents d’université) et président de l’université de Reims, Guillaume Gellé, qui s’impose. Il précède le président de la Conférence des Grandes écoles (CGE) et directeur général des Arts et Métiers (Ensam), Laurent Champaney. Le président de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) et directeur des Mines Saint-Etienne, Jacques Fayolle, se place à la quatrième place. Le nouveau directeur de Sciences Po, Mathias Vicherat, fait son entrée dans le classement directement à la 6ème place.

Côté écoles de management Stephan Bourcieu (Burgundy School of Business) dépasse cette année le directeur général de Rennes SB, Thomas Froehlicher, et monte ainsi sur le podium général. Le regretté Jean-François Fiorina obtient également un excellent classement.

Les directeurs de pôles et d’activités. Ils sont directeur adjoint, directeur de la communication, de programme Grande école ou dirigent une activité. Comme en 2020 et 2021 le directeur de la communication d’Audencia, Frank Dormont, l’emporte assez largement dans cette catégorie. Il précède le vice-dean en charge de la recherche de Skema BS, Philippe Monin, et le directeur du laboratoire Mica de l’université Bordeaux-Montaigne, Bertrand Mocquet. Suivent le directeur général adjoint en charge du numérique de Neoma, Alain Goudey, ex-aequo avec un autre directeur numérique, celui de Sciences Po, Jean-Pierre Berthet.

Les « influenceurs ». Dans cette catégorie nous classons des personnalités qui ne sont ni responsables d’un établissement d’enseignement supérieur, ni professeurs mais qui ont de l’influence en tant que ministre, recteur, syndicaliste, journaliste ou encore président du Hcéres (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur). Cette année c’est la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse, Sarah El Haïry, qui prend la première place en devançant le conseiller de la Première ministre sur les questions d’éducation et ancien recteur de Paris, François Weil, et l’adjointe à la maire de Paris en charge de l’enseignement supérieur, Marie-Christine Lemardeley.

L’actuelle et l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau et Frédérique Vidal, suivent. Aujourd’hui conseillère du président de l’EFMD (European Foundation For Management Development), Frédérique Vidal l’emporte sur Sylvie Retailleau au nombre d’abonnés, près de 100 000, quand Sylvie Retailleau n’en a encore qu’un peu moins de 13 000. Mais cette dernière progresse très vite alors qu’elle n’est présente sur Twitter que depuis sa nomination il y a un peu plus de six mois.

RETOUR SUR LES CLASSEMENTS 2021

Pour la sixième année consécutive, le cabinet de conseil spécialisé dans l’enseignement supérieur HEADway Advisory publie son indice « Twitter Influence » de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Trois grandes catégories sont étudiées : les comptes des établissements d’enseignement supérieur, ceux des professionnels de l’éducation et de l’enseignement supérieur et enfin ceux des influenceurs de l’enseignement supérieur, institutions, médias, personnalités.

Dans cette dernière catégorie nous ne considérons pas comme ayant un impact des personnalités qui, en dépit d’un rôle avéré dans l’enseignement supérieur, s’y expriment essentiellement sur des questions politiques. De même nous ne classons par les professeurs de médecine dont l’impact est conjoncturel en raison de la crise Covid. A l’exception de la catégorie « Directeurs de pôles et d’activités », nous ne classons que les comptes dépassant les 2000 abonnés.

Jean-Michel Blanquer toujours leader. S’il n’est pas en charge de l’enseignement supérieur son influence dépasse largement le cadre du ministère de l’Education qu’il dirige. Fort de ses plus de 300 000 followers, Jean-Michel Blanquer écrase encore une fois notre classement général. Derrière lui ce sont quatre « professeurs stars » qui s’imposent : Thomas Piketty (EHESS et PSE), Pascal Boniface (Iris), Dominique Reynié (Sciences Po) et Thomas Porcher (Paris School of Business). Comme en 2020 la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, se classe 6ème.

Les « professeurs stars ». Thomas Piketty (EHESS et PSE) remonte de la quatrième à la première place d’un top 4 qui met en avant les mêmes personnalités qu’en 2020 : l’économiste de la Paris School of Economics suivi du géopoliticien Pascal Boniface (Iris), du politologue Dominique Reynié (Sciences Po) et de l’économiste Thomas Porcher (Paris School of Business). La politologue Virginie Martin, professeure à Kedge BS et auteur cette année du « Charme discret des séries », fait son entrée à la 6ème place.

Les présidents d’universités et directeurs de grandes écoles. Diriger une conférence représentative de l’enseignement supérieur vous donne forcément de la visibilité et cette année c’est le président de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieur) et directeur de Télécom Saint-Etienne, Jacques Fayolle, qui s’impose dans cette catégorie (il était 5ème en 2020). Il se classe ex aequo avec le directeur général de Rennes SB, Thomas Froehlicher (déjà premier en 2020) et le vice-président de la Conférence des présidents d’université (CPU) et président de l’université de Reims, Guillaume Gellé. Les directeurs et directeurs adjoints de grandes écoles de management sont particulièrement présents dans cette catégorie dont ils représentent la moitié des classés. En dehors des universités et des grandes écoles les deux directeurs les plus influents sont Tawhid Chtoui (AIvancity) et Thierry Debarnot (Gaming Campus).

 

Les directeurs de pôles et d’activités. Ils sont directeur de la communication, de programme Grande école ou d’une activité d’un grand groupe. Comme en 2020 le directeur de la communication d’Audencia, Frank Dormont, l’emporte assez largement dans cette catégorie. Dans un trio de tête quasi 100% écoles de management, il précède le vice-dean recherche de Skema BS, Philippe Monin, et le directeur de la transformation numérique de Neoma, Alain Goudey, ex-aequo avec le directeur général des services de la Toulouse School of Economics, Joël Echevarria.

Les « influenceurs ». Dans cette catégorie nous classons des personnalités qui ne sont ni responsables d’un établissement d’enseignement supérieur, ni professeurs mais qui ont de l’influence en tant que recteur, syndicaliste, journaliste ou encore président du Hcéres (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur). Cette année encore c’est la journaliste de France Culture Louise Tourret qui s’impose avec son émission « Etre et savoir », ex-aequo avec le recteur de l’académie de Bretagne, Emmanuel Ethis. L’ancien vice-président des relations internationales de Rennes 1, Pierre van de Weghe, complète le podium.

 

  • Méthodologie : Ce classement a été réalisé pendant la semaine du 11 au 15 octobre 2021 en s’appuyant sur l’application Followerwonk à partir de laquelle HEADway Advisory calcule un score d’influence. Comme en 2019 HEADway a choisi d’optimiser ce score en prenant également en compte le nombre d’abonnés de chaque compte Twitter. A l’exception de la catégorie « Directeurs de pôles et d’activités », nous ne classons que les comptes dépassant les 2000 abonnés. Mais pourquoi ne pas s’appuyer seulement sur le nombre d’abonnés comme le font d’autres classements ? Mais parce que, sans même parler des faux abonnés qui sont légion sur Twitter, un compte peut être très suivi par simple curiosité quand un autre compte, même beaucoup moins suivi, génère beaucoup plus d’engagement de ses followers et donc plus d’influence. Un exemple : en ne prenant en compte que le nombre de ses abonnés le Prix Nobel d’économie, Jean Tirole, qui en compte près de 15 000, serait parmi les plus influents de l’enseignement supérieur. Oui mais voilà Jean Tirole n’a tweeté que dix fois depuis son Prix Nobel en 2015…

LE CLASSEMENT 2020

Pour la cinquième année consécutive HEADway Advisory a étudié l’influence des établissements d’enseignement supérieur et de leurs directions sur Twitter. Cette année une nouvelle catégorie a été ajoutée : celle des professeurs « stars » : ces experts reconnus dans les médias et qui font également le buzz sur Twitter.

  • Ce classement a été réalisé pendant la semaine du 12 au 16 octobre 2020 en s’appuyant sur l’application Followerwonk à partir de laquelle HEADway Advisory calcule un score d’influence sur 100. Comme en 2019 HEADway a choisi d’optimiser ce score en prenant également en compte le nombre d’abonnés de chaque compte Twitter. Mais pourquoi ne pas s’appuyer seulement sur le nombre d’abonnés comme le font d’autres classements ? Mais parce que, sans même parler des faux abonnés qui sont légion sur Twitter, un compte peut être très suivi par simple curiosité quand un autre compte, même beaucoup moins suivi, génère beaucoup plus d’engagement de ses followers et donc plus d’influence. Un exemple : en ne prenant en compte que le nombre de ses abonnés le Prix Nobel d’économie, Jean Tirole, qui en compte près de 15 000, serait parmi les plus influents de l’enseignement supérieur. Oui mais voilà Jean Tirole n’a tweeté que dix fois depuis son Prix Nobel…

Jean-Michel Blanquer s’impose. Toutes catégories confondues Jean-Michel Blanquer s’impose pour la troisième année consécutive dans notre classement des personnalités en surfant notamment sur ses quelques 254 000 abonnés (soit près de 120 000 de plus en un an !). Ministre de l’Éducation son influence s’exerce très largement au-dessus de ce strict environnement, notamment avec la réforme du bac – premier diplôme de l’enseignement supérieur – qu’il porte. Il devance donc son homologue de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, classée sixième.

Derrière Jean-Michel Blanquer s’imposent des « professeurs stars » (Thomas Porcher, Dominique Reynié, Thomas Piketty, Alice Coffin, Philippe Merieu, etc.). Un seul directeur d’école ou président d’université atteint le top 20 : Thomas Froehlicher, directeur général de Rennes SB, qui a gagné pas moins de sept points d’influence en un an.

Les professeurs « stars », ces enseignants qui sont régulièrement interviewés dans les médias, connaissent une popularité plus en plus importante sur Twitter. L’économiste Thomas Porcher s’impose dans cette catégorie devant le politologue Dominique Reynié et le géopoliticien Pascal Boniface. N’ont pas été suivis les comptes des professeurs de médecine dont les classements sont très exceptionnels en cette année de pandémie.


Du côté des présidents d’université et directeurs de Grande écoles toutes catégories confondues c’est Thomas Froehlicher, le directeur général de Rennes SB, qui l’emporte au sein des présidents d’universités et directeurs de Grandes écoles. Le président d’université le plus influent est Guillaume Gellé (Université de Reims) le directeur d’école d’ingénieurs le plus influent Pascal Ray (Mines Saint-Etienne).

Autre catégorie, celle des directeurs de pôle ou d’activités, dans laquelle Frank Dormont, le directeur de la communication d’Audencia s’impose. Philippe Monin, directeur de la faculté et de la recherche de Skema BS le suit et Alain Goudey, directeur de la transformation digitale de Neoma BS, complète podium.

La dernière catégorie, celle des « influenceurs », regroupe des journalistes spécialisés mais aussi des recteurs, des politiques ou encore la présidente de Campus France, Béatrice Khaiat. C’est la journaliste de France Culture spécialisée dans l’éducation avec son émission « Etre et savoir », Louise Tourret, qui l’emporte ici devant l’adjointe au maire de Paris en charge de l’enseignement supérieur, Marie-Christine Lemardeley, et du recteur de la région académique Bretagne, Emmanuel Ethis (tous deux furent également président d’université).

  • Enquête réalisée par Juliette Lebeau

LE CLASSEMENT 2019

Pour la quatrième année consécutive HEADway Advisory a étudié l’influence des établissements d’enseignement supérieur et de leurs directions sur Twitter. Ce classement est réalisé en s’appuyant sur l’application Followerwonk à partir de laquelle HEADway Advisory calcule un score d’influence sur 100. Tout en prenant plus largement en compte le nombre d’abonnés cette année, HEADway a choisi de s’appuyer sur Followerwonk pour en nuancer l’impact. Sans parler des faux abonnés, qui sont légion sur Twitter, un compte peut en effet être très suivi par simple curiosité quand un autre compte, même beaucoup moins suivi, génère beaucoup plus d’engagement de ses followers et donc plus d’influence. Un exemple : en ne prenant en compte que le nombre d’abonnés le Prix Nobel d’économie, Jean Tirole, qui en compte 12 700, serait parmi les plus influents de l’enseignement supérieur. Oui mais voilà ce même Jean Tirole n’a tweeté que dix fois depuis son Prix Nobel…

Jean-Michel Blanquer s’impose

Toutes catégories confondues Jean-Michel Blanquer s’impose très largement en surfant notamment sur ses quelques 138 000 abonnés. Certes il est ministre de l’Education et pas de l’enseignement supérieur mais son influence s’exerce très largement au-dessus de ce strict environnement, notamment avec la réforme du bac – premier diplôme de l’enseignement supérieur – qu’il porte. Derrière s’imposent des « professeurs influenceurs » (Laurent Bouvet, Yann Bisiou ou encore Thomas Piketty) et des communicants de l’enseignement supérieur (Benoît Anger pour Neoma et Frank Dormont pour Audencia). Un seul directeur d’école ou président d’université atteint le top 20 : Jean-François Fiorina pour Grenoble EM.

 

Présidents et directeurs : Grande écoles de commerce et universités au coude à coude

Comme en 2018 c’est le directeur général adjoint de Grenoble EM, Jean-François Fiorina, qui l’emporte dans cette catégorie qui regroupe directeurs généraux et présidents d’université. Mais cette année c’est un autre directeur d’école de commerce, Stéphan Bourcieu, qui arrive à la deuxième place d’où il détrône de peu le président de l’université Paris-Nanterre, Jean-François Balaudé, qui le dépassait en 2018 sur ce même podium. Douze directeurs d’écoles de management et dix présidents d’université dépassent ou atteignent les 50 points pour seulement trois directeurs d’école d’ingénieurs. Et justement du côté des écoles d’ingénieurs c’est, comme les autres années, le directeur des Mines Saint-Etienne, Pascal Ray, qui occupe le meilleur classement (5ème). La femme la mieux classée est Isabelle Barth, l’emblématique directrice de l’Inseec BS (12ème).

 

Responsables : communicants et académiques tous proches

Deux « communicants » d’écoles de commerce occupent les deux premières places de ce classement dominé comme les autres années par le directeur de la communication et du développement de Neoma BS, Benoît Anger, devant le directeur de la communication d’Audencia BS, Frank Dormont. Tous deux s’appuient d’abord sur un excellent taux de retweet : 74% pour le premier et même 97% pour le second ! Mais Benoît Anger fait la différence avec un nombre faramineux de tweets : plus de 82 000 depuis 2009 (et une moyenne de 157 par semaine) pour 32 000 pour son dauphin (avec une moyenne de 96 par semaine et il est vrai trois ans de moins de présence sur le réseau). Le très présent sur le réseau directeur du centre d’études juridiques de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Bruno Dondero, complète le podium.

 

Les « influenceurs »

Cette catégorie récompense en priorité des professeurs stars qui tweetent très peu sur l’éducation et au premier rang d’entre eux Laurent Bouvet. Le très médiatique Thomas Piketty finit deuxième en s’appuyant sur ses quelques 85 000 abonnés (pour seulement… 15 abonnements). C’est beaucoup mais son taux de retweet est en revanche très faible : 10%. Loin des 70% de Laurent Bouvet ou des 58,5% de Yann Bisiou. Très suivi le maître de conférences en droit privé et sciences criminelles de l’université Montpellier Paul-Valéry est aussi un champion absolu du tweet : près de 108 000 depuis 2014 soit en moyenne… 398 par semaine. Suivent des professeurs très renommés (Philippe Merieu, François Taddei, Claude Leliève et Philippe Watrelot) et une ancienne présidente d’université reconvertie dans la politique : Marie-Christine Lemardeley, adjointe aux questions d’enseignement supérieur à la mairie de Paris. Journaliste à France Culture, Louise Tourret est la journaliste la plus influente dans l’éducation devant Marie-Estelle Pech (Le Figaro).

Etude réalisée par Julia Vadagnini

Notre méthodologie : Comme les autres années nous utilisons l’application Followerwonk pour calculer l’influence de chaque compte Twitter sur une base 100. Cette année nous lui avons annexé un indicateur de puissance supplémentaire en accordant un point supplémentaire à chaque compte tous les 10 000 abonnés (arrondi au rang inférieur). Followerwonk génère un score de « social authority » en prenant en compte non seulement le nombre d’abonnés à chaque compte mais aussi leur taux de retweet (qui marque l’intérêt des followers pour le compte), les URL citées (qui créent des liens) et le pourcentage de comptes Twitter abonnés. Followerwonk donne également un taux d’engagement, le nombre moyen de nouveaux followers par jour, le nombre total de tweets postés ainsi que le nombre moyen de tweets postés par semaine.

 

CE QUE NOUS DISIONS EN 2018

Pour la troisième année consécutive le cabinet de conseil spécialisé dans l’enseignement supérieur HEADway Advisory a étudié la « Twitter influence » des institutions et des personnalités de l’éducation au sens large et plus particulièrement de l’enseignement supérieur. En s’appuyant sur l’application Followerwonk nous calculons un score d’impact sur une base 100. Non seulement en fonction des nombre d’abonnés de chaque compte mais aussi selon leur impact mesuré notamment par le taux de retweet. Il a en effet été démontré qu’un nombre élevé d’abonnés ne garantissait pas forcément une influence. Il suffit que ceux-ci se soient abonnés par curiosité, ou soient finalement peu adeptes de Twitter, pour que le compte ait un impact bien moindre qu’on pourrait s’y attendre. Parmi les deux premiers ex-aequo, Sciences Po Paris a beaucoup plus d’abonnés (92 000 contre 39 000) que l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pour autant l’impact de cette dernière est égal.

De même un compte très suivi tweetant rarement aura forcément moins d’impact qu’un compte moins suivi mais tweetant très régulièrement et surtout suivi par des abonnés motivés…

Enfin l’actualité joue forcément un rôle. Si l’université Paris-Nanterre est l’établissement qui a le plus progressé cette année c’est sans doute largement en raison des commémorations de Mai 68 et… des grèves

Comme en 2017 c’est le directeur général adjoint de Grenoble EM, Jean-François Fiorina (photo) qui s’impose. Devenue ministre l’ancienne présidente de l’ENA, Nathalie Loiseau, ne peut plus défendre une deuxième place qui revient à son suivant, le président de l’université Paris Ouest-Nanterre, Jean-François Balaudé. Le directeur général de la Burgundy School of Business (ex-ESC Dijon), Stéphan Bourcieu, complète le podium ex-aequo. A la quatrième place Thomas Froehlicher, tout nouveau directeur général de Rennes SB, signe un retour au premier plan en fanfare : +24,5% en un an. Du côté des directeurs d’école d’ingénieurs seuls Pascal Ray (Mines Saint-Etienne) et Jacques Fayolle (Télécom… Saint-Etienne) sont bien classés.

La méthodologie : HEADway Advisory utilise depuis maintenant trois ans l’application Followerwonk pour estimer l’influence des comptes Twitter non seulement en fonction de leur nombre d’abonnés mais aussi selon leur impact mesuré notamment par le taux de retweet. Il a en effet été démontré qu’un nombre élevé d’abonnés ne garantissait pas forcément une influence. Il suffit en effet que ceux-ci se soient abonnés par curiosité et soient finalement peu adeptes de Twitter pour que ses abonnés aient peu d’impact. De même un compte très suivi tweetant rarement aura forcément moins d’impact qu’un compte moins suivi mais tweetant très régulièrement et surtout suivi par des abonnés motivés.

En ce qui concerne la sélection des comptes suivis nous avons établi un niveau minimum d’abonnés qui est de 2000. Concernant les comptes personnels ou d’associations, nous avons décidé de ne nous intéresser qu’à ceux qui traitent d’abord d’éducation. Nous n’avons donc pas cette année estimé l’influence des comptes de Laurent Bouvet ou du Groupe JP Vernant dont l’influence et les tweets dépassent très largement le seul cercle éducatif.

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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