ECOLE D’INGÉNIEURS

Fondation Mines Télécom : six entreprises partenaires renouvellent leur soutien

L’échéance de la participation de ses trois « partenaires fondateurs » historiques (Orange, BNP Paribas et Nokia) mais aussi de ses « partenaires stratégiques » (Airbus, Accenture et Sopra Steria) arrivait à son terme fin 2018. C’est dire si leur renouvellement est un vrai soulagement pour la Fondation Mines Télécom. Créée en 2012, elle entend en effet lever pas moins de 50 M€ sur la période 2015-2020 (dont 31 M€ déjà confirmés). « Depuis 10 ans, d’abord en tant que Fondation Télécom puis Mines Télécom, nous avons su créer des partenariats industriels quand d’autres ont d’abord misé sur les alumni », commente le président de la fondation, Guy Roussel, convaincu que « ne pas avoir Mines ParisTech n’est pas un handicap même si ce n’est pas toujours facile à expliquer ».

Pour convaincre les entreprises de réinvestir pas moins de 2,7 millions d’euros, la fondation Mines Télécom mise bien évidemment sur la possibilité pour les entreprises de défiscaliser leurs dons à hauteur de 60%. Mais ce mécénat « pur » ne serait pas suffisant et toute une série d’actions est organisée autour. « Notre « programme de reconnaissance » donne accès en priorité à nos travaux de recherche, permet de rencontrer les créateurs de start up ou encore les étudiants boursiers aidés par la fondation », rappelle Guy Roussel. « C’est une interaction très riche qui nous permet de nous mettre en valeur auprès d’étudiants très recherchés », renchérit le président de Nokia France, Thierry Boisnon. « Etre présents nous fait gagner des places auprès des jeunes pour lesquels nous sommes aujourd’hui la première banque », se félicite également le responsable des partenariats écoles et universités de BNP Paribas, Jean-Dominique Criscuolo, dont l’entreprise compte pas moins de 400 diplômés issus des écoles de l’IMT.

D’ici à 2022 l’IMT entend faire doubler la part du mécénat dans ses revenus extérieurs pour qu’il en représente 15%. « Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres fondations. Ensemble nous créons des réservoirs mécénaux dans un pays où les entreprises comme les alumni ne sont pas encore assez contactés », établit le président de l’IMT, Philippe Jamet en rappelant qu’en France la moyenne de financement des établissements d’enseignement supérieur par le mécénat ne dépasser pas les 1,5% (3% pour l’IMT) quand elle atteint 9% aux Etats-Unis et 6% au Royaume-Uni. Oui mais le remplacement de l’ISF par l’IFI ne risque-t-il pas de remettre en cause des années de travail auprès des alumni ? « Pas significativement selon nos premières projections mais cela aura forcément un impact que nous ne pourrons mesurer que fin 2018 », prévient la directrice de la fondation, Véronique Deborde.

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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