Seul candidat le président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée, Gilles Roussel, 50 ans, se succède à lui-même pour un second mandat à la tête de la Conférence des présidents d’université. Mais pas avec ses deux précédents colistiers, le président de l’université de Lyon, Khaled Bouabdallah, et l’ex présidente de l’université Lille 3 devenue rectrice, Fabienne Blaise. Le nouveau « ticket » est complété cette année par la présidente de l’université de Haute-Alsace, Christine Gangloff-Ziegler, et le président de l’université de Nantes, Olivier Laboux.
Président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée depuis 2012, Gilles Roussel a prouvé ces deux dernières années sa capacité à faire consensus au sein d’universités de plus en plus éloignées les unes des autres. Quoi de commun aujourd’hui entre les grands « féodaux » présidents d’université réunifiées de Bordeaux, Aix-Marseille ou Strasbourg, et ceux des « petites universités » de Nîmes ou du Mans. Lui-même président d’une petite université (qui n’a pas réussi à fusionner avec celle de Créteil), Gilles Roussel s’est justement entouré, en la personne de la présidente de l’université de Haute-Alsace, Christine Gangloff-Ziegler, de celle qui préside également aux destinées de l’Alliance des universités de recherche et de formation (Auref). Regroupant 21 universités de taille moyenne d’Angers à Tours en passant par Perpignan ou Reims, l’Auref fait en effet entendre une musique plus axée sur la proximité avec son territoire et la réussite des étudiants que l’excellence de la recherche.
- Relire sur le blog d’HEADway des entretiens avec Gilles Roussel, Christine Gangloff-Ziegler et Olivier Laboux.