L’intelligence digitale cela va plus loin que l’Intelligence artificielle et c’est sur ce terrain que son directeur, Herbert Castéran, entend faire de l’IMT BS la « référence européenne ». Une « business school ingénieuse » comme la définit sa directrice du Développement et de la Valorisation, Estelle Assaf. « Nous formons des profils vraiment hybrides, un nouveau type de manager dans l’intelligent digitale en délivrant des cours en commun avec Télécom ParisSud et en créant des projets hybrides depuis 2000 », souligne le directeur fier de voir ses étudiants « s’insérer sur le marché du travail au niveau des écoles du top 5 ».
La business school de l’intelligence digitale. Chaque étudiant primo-entrant de l’IMT BS est initié aux IA génératives dans le cadre d’un atelier intégré à la semaine de rentrée. L’initiation est axée sur le potentiel des différents outils appliqués à la formation, avec une sensibilisation aux biais et une invitation à un usage éthique. Des compétences qui se développent depuis deux ans avec un « IA fake festival », pour amener les étudiants de deuxième année du PGE des deux écoles et de l’Upec à créer des fake news, comme dans des projets européens de recherche tel Enfield sur les « Green AI ». « Nous formons nos étudiants à être à l’aide dans des environnements technologiques de plus en plus complexes » définit Stephen Girard, le directeur académique de l’école.
Une volonté qui se traduit cette année par le lancement de nouvelles spécialisations de master 2 du PGE en anglais – Digital & Sustainable Finance et Sustainable Supply Chain Management – comme par le développement de l’executive education. Avec deux millions d’euros, celle-ci représente aujourd’hui 10% du budget de l’IMT sur un positionnement forcément très techno. « Nous sommes une école de management qui se situe, par extension du champ des compétences numérique, à l’équilibre entre école de management et école d’ingénieurs », souligne le directeur. En témoigne les élèves de classes préparatoires scientifiques qui la rejoignent de plus en plus nombreux chaque année.
Mettre l’étudiant au centre du développement. L’IMT BS entend aujourd’hui plus que jamais mettre les étudiants au centre de son développement. Une réorganisation a eu lieu en ce sens de façon à repenser tout le process pour mieux prendre en compte les besoins des étudiants avec un guichet dédié. Une nouvelle charte du corps professoral va également valoriser leurs interactions avec les étudiants.
Parmi les atouts de l’école un retour sur investissement qui la classe au premier rang des écoles de management françaises et au 21ème mondial selon le dernier Classement des masters in management du Financial Times. « En nous plongeant dans les statistiques d’Insersup nous avons pu établir que nos étudiants se situent dans le premier décile en termes de salaire moyen et d’emploi salarié en France. Soit un gain de huit à dix places par rapport à notre rang dans les classements », se félicite Herbert Castéran. IMT
Boursiers : IMT Business School réforme ses droits de scolarité. Est-ce forcément le plus efficace en termes d’ouverture sociale de proposer une exonération complète des droits de scolarité aux boursiers ? L’Institut Mines-Télécom Business School a mené une réflexion approfondie sur les conditions de réussite des étudiants boursiers. Deux principales difficultés ont été identifiées :
- d’une part, l’exonération des droits de scolarité peut nuire à l’engagement étudiant et créer des écarts de perception entre les étudiants,
- d’autre part, les étudiants boursiers rencontrent des obstacles à l’accès aux prêts bancaires pour financer leurs dépenses de vie, les conduisant plus souvent à devoir travailler en parallèle de leurs études.
Suite à ces constats l’Institut Mines-Télécom Business School a décidé de mettre en place une nouvelle politique de droits de scolarité. À partir de la rentrée 2025, les étudiants boursiers primo-entrants en Programme Grande École (PGE) contribueront à hauteur de 4 500€ par an à leurs frais de scolarité, soit 50% du plein tarif 2025. Une contribution qui « vise à renforcer l’engagement académique tout en garantissant un traitement équitable entre étudiants, favorisant ainsi un climat d’inclusion et de cohésion ». « L’exonération totale des droits de scolarité pouvait présenter des effets induits négatifs pour les étudiants boursiers tels qu’un engagement plus limité. Elle pouvait aussi laisser penser que l’école était choisie davantage pour son coût que pour sa qualité, ce qui ne reflète pas la réalité de son excellence académique et de son impact », explique Herbert Castéran, directeur de IMT Business School.
Pour financer ces nouveaux droits de scolarité, IMT Business School a signé une convention avec BNP Paribas permettant à tous les étudiants du PGE d’accéder à un prêt bancaire de 25 000€, sans caution ni frais de dossier, à un taux fixe de 0,99% et remboursable sur 8 ans après leur diplomation. Cette solution financière leur permettra non seulement de financer leurs frais de scolarité, mais aussi de couvrir leurs dépenses de vie étudiante, réduisant ainsi leur besoin de travailler en parallèle. L’ancienne grille tarifaire « engendrait des écarts significatifs entre les frais acquittés par les étudiants du PGE, allant de la gratuité totale à 9 000€ pour le plein tarif. La nouvelle grille tarifaire vise ainsi à réduire ces disparités et à renforcer la perception de la valeur du diplôme, tout en maintenant l’accessibilité pour les étudiants boursiers », explique encore Herbert Castéran, qui insiste : « Aujourd’hui, grâce à ce prêt sans caution permettant de financer non seulement les droits de scolarité mais aussi les dépenses de vie ou les extras liés à la scolarité, nos étudiants peuvent se dédier totalement à leurs études, sans avoir à travailler en dehors, ce qui favorisera leur engagement et leur réussite. Et grâce à la qualité d’insertion professionnelle exceptionnelle de l’école, le remboursement du prêt ne sera pas une source d’inquiétude ».
En 2025, les droits de scolarité des étudiants primo-entrants seront de :
- 9 000€ pour les étudiants non boursiers ;
- 5 700€ pour les étudiants dont les ressources dépassent d’au plus 5 700€ le plafond fixé pour l’attribution d’une bourse ;
- 4 500€ pour les étudiants boursiers, quel que soit leur échelon de bourse.