ALTERNANCE / FORMATION CONTINUE, ECOLES DE MANAGEMENT

L’apprentissage plébiscité par les entreprises et les étudiants selon une étude de l’Essec

Pour les 30 ans de ses dispositifs d’apprentissage l’Essec a effectué une étude exclusive pilotée avec IFOP sur le regard croisé des étudiants et chefs d’entreprise sur l’apprentissage. Il en ressort que, côté étudiants, 90% sont prêts à recommander l’apprentissage et côté entreprises, 74% d’entre elles ont déjà embauché des étudiants après un apprentissage.

Les étudiants reconnaissent ainsi l’apprentissage comme une voie d’excellence. 92% affirment en avoir une bonne image. Mieux encore : pour 91% des étudiants interrogés, les études en apprentissage ont autant, voire plus de valeur que les études classiques.

Parmi les vertus qui permettent à l’apprentissage d’être plébiscité, un top 3 se dégage :

  1. Il permet de se former concrètement à un métier (55%) ;
  2. Les codes de l’entreprise sont mieux maîtrisés (52%) ;
  3. Les étudiants peuvent compléter leur formation théorique de manière pratique (50%).

Si les étudiants semblent convaincus par l’apprentissage, ils sembleraient ne pas en connaître tous les avantages. Un peu plus d’un étudiant sur quatre (33 %) n’a pas conscience que les frais de scolarité sont exonérés pour ceux qui choisissent cette voie de formation. De la même manière, l’apprentissage est vu pour un étudiant sur quatre (27 %) comme réservé aux formations pratiques courtes, voire aux bac pro et CAP (73 % des répondants).

Autre méconnaissance révélée par l’étude : 29% des étudiants interrogés pensent que l’apprentissage n’est pas possible dans la fonction publique et 19 % pensent qu’il est réservé uniquement aux métiers manuels.

Côté entreprises, l’apprentissage séduit de plus en plus d’entreprises qui sont convaincues par le modèle (97%), et se déclarent animées par la volonté d’embaucher les apprentis à la fin de leur contrat (82%). Résultat : 74 % des chefs d’entreprise sondés ont fait appel à l’apprentissage et seules 18 % se montrent entièrement réticents à le proposer un jour. Il s’agit surtout des entreprises de tailles moyennes (50-99 salariés : 21 %) alors que les grandes entreprises (250 salariés et plus) ne sont que 8 % à ne pas l’envisager.

Les entreprises apprécient grandement le fait d’embaucher une personne formée par leurs équipes. 74% des entreprises ont ainsi déjà embauché des étudiants après un apprentissage, dont 42 % en CDI.

Pour les entreprises, le top 3 des forces de l’apprentissage

  1. La facilitation de la formation et l’embauche des étudiants (53 %) ;
  2. L’acquisition de la culture de l’entreprise (52 %) ;
  3. La création de liens avec l’enseignement supérieur (35 %).

 A noter : en moyenne, 8,3 % des contrats d’apprentissage sont rompus, et 43% des entreprises ont déjà été confrontées à cette situation. Le plus souvent (59% des cas), l’étudiant est à l’origine de cette rupture de contrat.

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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