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Quel enseignement supérieur après les présidentielles ?

Si l’enseignement supérieur n’est pas toujours au cœur du débat, chaque candidat aux élections présidentielles n’en a pas moins développé des propositions sur le sujet. Spécialisé dans le conseil aux acteurs de l’enseignement supérieur, le cabinet HEADway a donc voulu en savoir plus et les a interrogés sur leurs programmes en la matière.

Leurs réponses ont été synthétisées sur le blog d’HEADway dans un article : « Présidentielles : quels sont les programmes des candidats pour l’enseignement supérieur ? ». Puis dans un jeu qui permet à chacun de comprendre de quel candidat il est le plus proche. Enfin, nous vous proposons aujourd’hui un mapping permettant de comprendre quelles sont les opinions des candidats dans deux abscisses : la volonté de revenir ou pas sur la LRU et celle de sélectionner ou non les étudiants.

L’autonomie des universités est considérée par le candidat sortant, Nicolas Sarkozy, comme l’une des grandes réussites de son quinquennat. A contrario, les candidats de la gauche de la gauche y voient pour la plupart un détournement des missions de l’université au profit des puissances d’argent. Par nature centralisatrice, la candidate Marine Le Pen est encore la plus opposée à cette autonomie. Logiquement François Hollande et François Bayrou s’inscrivent eux dans une démarche plus prudente. S’ils savent que beaucoup dans le monde universitaire sont très opposés à l’autonomie – et au premier rang dans l’équipe de François Hollande la conseillère de Vincent Peillon et ancienne présidente de « Sauvons l’université » Isabelle This Saint-Jean -, ils sont également conscients qu’elle a également de fervents supporters. En ce sens la présence auprès de Vincent Peillon d’un autre conseiller plus « conciliateur », Lionel Collet, qui était président de la Conférence des présidents d’université (CPU) au moment de la mise en œuvre de la LRU, permet au candidat Hollande de garder un esprit ouvert qui devrait se concrétiser par des grandes assises de l’enseignement supérieur s’il est élu.

Et comme les présidentielles intéressent bien évidemment les grands acteurs de l’enseignement supérieur, nous vous proposons également de retrouver la synthèse des propositions en la matière de la Conférence des présidents d’université (CPU), la Conférence des Grandes écoles (CGE) et la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs).

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Olivier Rollot est directeur du pôle Information & Data de HEADway Advisory depuis 2012. Il est rédacteur en chef de "l’Essentiel du Sup" (newsletter hebdomadaire), de "l’Essentiel Prépas" (webzine mensuel) et de "Espace Prépas". Ancien directeur de la rédaction de l’Etudiant, ancien rédacteur en chef du Monde Etudiant, Olivier Rollot est également l'un des experts français de la Génération Y à laquelle il a consacré un livre : "La Génération Y" (PUF, 2012).

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