Introduits en 2019, les « droits différenciés » concernent potentiellement les étudiants extracommunautaires inscrits en diplôme national de licence, master ou cycle d’ingénieur à l’université soit, à la rentrée 2022, 138 700 étudiants. Parmi eux, 103 200 sont dans le périmètre direct d’application des droits d’inscription majorés, 81 200 s’acquittent d’un droit partiellement exonéré (+ 9 % en un an) et 8 000 d’un tarif plein (+36 %) selon la note du SIES Droits différenciés : profil des étudiants internationaux concernés en 2022-2023.
En tout 8% des étudiants étrangers concernés s’acquittent d’un tarif plein et 14 % sont totalement exonérés, ces proportions sont les plus élevées dans les formations d’ingénieurs où elles atteignent respectivement 17 % et 36 %. À l’inverse, les filières présentant les proportions de tarifs pleins les plus faibles sont les masters enseignement et les cursus master à l’université (respectivement 2 % et 5 % des étudiants au sein du périmètre d’application). En cursus licence à l’université – hors licence professionnelle –, 84 % des 49 700 étudiants concernés sont partiellement exonérés, 8 % s’acquittent d’un tarif plein et 9 % sont totalement exonérés.
Au total, 6 % des étudiants extracommunautaires inscrits dans un diplôme national d’un établissement public sous tutelle du MESR s’acquittent de la totalité des droits différenciés, une proportion augmentant d’année en année depuis leur mise en place en 2019. La majorité d’entre eux en sont exonérés à la rentrée 2022 (60 % partiellement et 10 % totalement) tandis que le quart restant demeure hors de leur périmètre d’application.